De passage sur le festival de la BD d'Angoulême, la ministre de la Culture, s'est exprimée sur la polémique autour de l'œuvre de Bastien Vivès accusé de ...
Mais il a quand même eu une attitude qui n'a pas facilité les choses", a-t-elle conclu. "Il a pris à la légère des sujets extrêmement graves. "J'aurais été curieuse de voir quels autres dessins il allait présenter dans un cadre comme les 50 ans du Festival d'Angoulême. Moi je trouve ça regrettable que les sujets se soient mélangés", a-t-elle expliqué. Il a eu des propos insultants sur les réseaux sociaux qui sont en eux-mêmes très condamnables". Une exposition où
La ministre a dénoncé les propos du dessinateur tout en regrettant de ne pas voir ses nouvelles œuvres.
Mais il a quand même eu une attitude qui n’a pas facilité les choses », a-t-elle conclu. « Bastien Vivès, en tant qu’homme, a eu quand même des propos inacceptables », a souligné la Franco-libanaise. Mais il continue dans la société », s’est-elle félicitée. « Il y a eu une réaction légitime contre une attitude qui était inacceptable », a tranché la ministre de la Culture [Rima Abdul Malak](https://www.20minutes.fr/politique/rima-abdul-malak/). [festival d’Angoulême](https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/festival_d_angouleme/) était l’occasion de percer immédiatement l’abcès qui avait enflé ces dernières semaines, dans le monde de la BD. Mais le directeur avait dû [annuler, à contrecœur, cet hommage](https://www.20minutes.fr/culture/4014788-20221214-festival-angouleme-exposition-bastien-vives-annulee-apres-menaces) face à l’hostilité des autrices de BD et des associations de lutte contre la pédopornographie.
La ministre de la Culture Rima Abdul-Malak, de passage au festival de la BD d'Angoulême, a pris la parole concernant le dessinateur controversé Bastien ...
Mais il a quand même eu une attitude qui n'a pas facilité les choses", a-t-elle conclu. Il a eu des propos insultants sur les réseaux sociaux qui sont en eux-mêmes très condamnables". "Il a pris à la légère des sujets extrêmement graves.
Le dessinateur de BD Bastien Vivès est poursuivi en justice et son exposition a été déprogrammée au festival d'Angoulême. Censure culturelle ?
Une façon de parler désormais lieu commun à l'heure où la prohibition morale d'œuvres de l'esprit – et, surtout, son exploitation dans des milieux se disant progressistes, et qu'on pourrait dès lors croire attachés aux défenses des libertés individuelles, dont celle d'offens... Mais tout cela, c'est en train de doucement s'effacer. « Notre époque a besoin de transgression, mais c'est devenu compliqué.
"Bastien Vivès, en tant qu'homme, a eu quand même des propos inacceptables", a souligné Rima Abdul Malak, présente jeudi au festival de BD d'Angoulême.
Mais il a quand même eu une attitude qui n'a pas facilité les choses", a-t-elle conclu. "Il a pris à la légère des sujets extrêmement graves. "Bastien Vivès, en tant qu'homme, a eu quand même des propos inacceptables", a souligné Mme Abdul Malak.
Extrait ▶️ 1m54s - Riad Sattouf a remporté le Grand Prix de la 50ème édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, le 25 janvier ...
De nombreux artistes s’étaient insurgés contre cette décision et face à la polémique, le festival avait décidé de déprogrammer Bastien Vivès. Le festival avait décidé de mettre à l’honneur ce dessinateur qui a représenté ses fantasmes pédopornographiques et incestueux dans ses bandes dessinées. Riad Sattouf a remporté le Grand Prix de la 50ème édition du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, le 25 janvier dernier.
André Gunthert, historien des cultures visuelles, et Carole Talon-Hugon, philosophe spécialiste d'esthétique, éclairent, dans un entretien au « Monde » ...
Si la carte blanche a été annulée dans le seul but de ne pas créer de polémique, il s’agit d’une forme regrettable de soumission à l’intimidation. Nouvel agenda sociétal et censures militantes (Presses universitaires de France, 2019), discutent des nouvelles attentes de la société vis-à-vis de l’art et des artistes. Avec l’affaire Bastien Vivès, c’est au tour de la bande dessinée d’être le théâtre de revendications éthiques et politiques – bien après le cinéma, le théâtre, ou l’art contemporain.
Si la ministre de la Culture encourage le monde de la bande dessinée à débattre après l'annulation de l'exposition Bastien Vivès au Festival d'Angoulême, ...
Il annonçait sa participation à un débat prévu samedi après-midi sur "Sexualité et bande dessinée: peut-on tout dessiner?" C'est tout ce que je dirai", lançait-elle. J'essaie de me concentrer sur ça", déclarait-il. "Les choses ont eu lieu à un rythme tellement rapide que ce débat, finalement, n'a pas pu se tenir", a-t-elle déploré. "Toutes les discussions autour du Festival, ses missions, comment il doit évoluer, sont vraiment légitimes. Rima Abdul Malak, qui visitait jeudi ce grand raout de la BD, n'a pas éludé la question devant la presse.
La polémique autour de l'auteur de BD Bastien Vivès était encore très présente au festival d'Angoulême et beaucoup ont demandé que des débats soient ...
Elle s’intitule « Affaire Vivès : la mécanique d’un lynchage ». Mais, regrettait-il, « beaucoup de gens se sont dérobés, y compris parmi les ennemis déclarés d’un certain auteur ». La table ronde n’apparaît pas dans le programme du Festival distribué aux visiteurs, car elle est de l’initiative non de la direction du Festival, mais d’un partenaire, Le Point. ». Rima Abdul Malak, qui visitait jeudi ce grand raout de la BD, n’a pas éludé la question devant la presse. Mais très peu ont accepté de s’y joindre.
La ministre de la Culture encourage le monde de la bande dessinée à débattre après l'annulation de l'exposition Bastien Vivès au festival d'Angoulême, ...
C'est tout ce que je dirai", lançait-elle. Après l'annulation de l'exposition que le festival international de la bande dessinée (FIBD) projetait de lui consacrer, la ministre de la Culture encourage le monde de la BD à débattre. J'essaie de me concentrer sur ça", déclarait-il. "Les choses ont eu lieu à un rythme tellement rapide que ce débat, finalement, n'a pas pu se tenir", a-t-elle déploré. "Toutes les discussions autour du festival, ses missions, comment il doit évoluer, sont vraiment légitimes. Rima Abdul Malak, qui visitait jeudi ce grand raout de la BD, n'a pas éludé la question devant la presse.
Si la ministre de la Culture encourage le monde de la bande dessinée à débattre après l'annulation de l'exposition de l'auteur controversé, peu d'acteurs de ...
«J'espère qu'on arrivera à débattre, parce qu'il y a de vraies questions, qui ne se résument pas aux problématiques d'un individu», expliquait ce théoricien reconnu de la BD. La table ronde n'apparaît pas dans le programme du Festival distribué aux visiteurs, car elle est de l'initiative non de la direction du Festival, mais d'un partenaire, Le Point. «Affaire Vivès: la mécanique d'un lynchage». [Rima Abdul Malak](https://www.lefigaro.fr/bd/apres-la-polemique-bastien-vives-rima-abdul-malak-deplore-le-manque-d-un-temps-de-debat-necessaire-20230117), qui visitait jeudi ce grand raout de la BD, n'a pas éludé la question devant la presse. Lors d'une «rencontre» jeudi devant le public, une auteure, Aurélia Aurita, 42 ans, avouait : «J'avais choisi de ne pas m'exprimer publiquement sur cette polémique.» «En tout cas, moi je suis contente qu'il y ait des débats. À ses côtés, un auteur qui a cosigné avec elle une BD en 2018 (Comme un chef), et qui est professeur de «poétique de la bande dessinée» au Collège de France, Benoît Peeters.