Vaincre ou Mourir

Le scénariste/co-réalisateur et l'interprète de Charette à l'écran ont répondu aux questions de la rédaction d'Alouette.

Hugo : Il y a certaines scènes de discours notamment qui sont vraiment galvanisantes et qui sont assez universelles et atemporelles… C’était très agréable de voir que les gens sont curieux et ont envie de découvrir une histoire comme l’ensemble du casting et moi avons découvert cette histoire. On a tourné aussi sur des lieux historiques de Charette, comme le Logis de la Chabotterie où Charette était capturé dans les bois donc c’était très émouvant de marcher dans ses pas. Il y a eu aussi des entrainements d’escrime et de combat pendant près de 2 mois avant le tournage. Lorsque je suis venu pour la première fois au Puy du Fou et en Vendée, j’ai ressenti l’émotion des gens et le poids de cette histoire dans leur vie. Et puis, il y a une préparation physique qui est nécessaire pour le personnage. Pour certaines scènes, on était à plusieurs centaines voire un peu plus d’un millier pour les grandes batailles, ce qui permet de donner un effet très massif. Ensuite parce-que dans cette grande fresque on a des personnages hauts en couleur, à commencer par Charette qui a une destinée singulière. On a tourné aussi à Brétignolles-sur-Mer et dans les chemins creux du Bocage vendéen qui est si emblématique des Guerres de Vendée. Emouvant car on suit des personnages qui ont des parcours assez hors du commun et incroyables. Rencontre avec Vincent Mottez, le scénariste et co-réalisateur du film, et Hugo Becker, l’interprète de Charette. Et j’en rajouterais un quatrième, pour rester dans les rimes en "ique" : atypique.

Vaincre ou Mourir, dans les salles de cinéma françaises à partir de ce mercredi 25 janvier 2023, relate l'histoire, entre 1793 et 1796 du général Charette en ...

Le cadre historique du film est un cadre absolument factuel et réel. Le Puy du Fou est désormais producteur de film. Le film Vaincre ou Mourir, produit par le Puy du Fou en partenariat avec Canal + sort au cinéma ce mercredi 25 janvier 2023.

Ce n'est pas un film, mais un produit dérivé. Le parc à thème du Puy du Fou se lance dans la production cinématographique avec l'adaptation sur grand écran ...

», comme disaient les royalistes de l’époque puis leurs descendants d’extrême droite dans les années 30 pour détruire les acquis de la Révolution française. Le parc à thème du Puy du Fou se lance dans la production cinématographique avec l’adaptation sur grand écran d’un de ses spectacles vedettes, Le Dernier Panache, ode à la gloire du général et « martyr » chouan François-Athanase Charette de La Contrie (1763-1796) jouée devant quelque 12 millions de spectateurs depuis sa création. Vaincre ou mourir a par ailleurs été financé par Studio Canal avec la bénédiction de son grand patron, le catholique un rien rigide Vincent Bolloré, et est distribué en salles par Saje, société spécialisée dans les œuvres à contenu chrétien.

Une fresque historique qui se voudrait épique, mais qui ne parvient qu'à faire de son propos réac le cache-misère de son cruel manque de moyens.

Le suicide est un péché et n'a pas sa place dans un film aussi catho), les héros de la stupéfiante série Star Wars restent tourmentés par la peur, l'indécision et la soumission. Difficile de séparer le film de son contexte lorsqu'il est co-réalisé par un auteur de Secrets d'histoire (tiens donc), distribué par le spécialiste des "films d'inspiration chrétienne" Saje Distribution, qui s'est chargé de montrer en France le film violemment anti-avortement Unplanned, et que son producteur, Nicolas de Villiers, affirme clairement dans le dossier de presse la profession de foi de Vaincre ou mourir : "nous célébrons la grandeur française et mettons en valeur des héros qui nous rendent meilleurs et nous donnent envie de les imiter car l’homme est fait pour admirer. Une drôle de leçon d'histoire, et une vision de cinéma déjà vue mille fois, dans un film où les ressorts dramaturgiques ressemblent drôlement à ceux de Chouans ! ), et l'idée de cinéma la plus forte du métrage consiste à montrer le héros, barbu et hagard, dans un outremonde ténébreux où il fait tournoyer son sabre dans le vide au rythme d'un montage hyper cut, avant de voir passer un cheval blanc au ralenti. Dans les années 50, Dalton Trumbo voulait effacer les batailles de son script initial de Spartacus en ayant recours à l'ellipse, mais il avait trouvé un moyen sublime de les évoquer en montrant par exemple les flots de sang des victimes charriés par l'eau d'une rivière (bien que le film terminé comporte quand même des batailles). Secher étant l'un des partisans de la théorie du "génocide vendéen" mettant au même plan les guérilleros de 1793 et les Juifs exterminés par les nazis (tout un programme), le film veut ainsi être beaucoup plus qu'un simple divertissement historique à grand spectacle.

Coauteur d'un ouvrage décryptant les falsifications de l'histoire dans le parc à thème, l'historien de la Révolution française Guillaume Lancereau revient ...

Certes, l’idée est présente implicitement, en filigrane, notamment car le film s’ouvre sur la parole de Reynald Secher, qui est le grand défenseur de cette thèse intenable historiographiquement, et qui livre une vision de la guerre de Vendée erronée. Philippe de Villiers, ex-compagnon de route du parti d’Eric Zemmour, Reconquête, n’a d’ailleurs jamais caché faire de la «métapolitique» pour faire passer ses idées. Alors que le premier film produit par Puy du Fou,

Une fresque historique qui se voudrait épique, mais qui ne parvient qu'à faire de son propos réac le cache-misère de son cruel manque de moyens.

Le suicide est un péché et n'a pas sa place dans un film aussi catho), les héros de la stupéfiante série Star Wars restent tourmentés par la peur, l'indécision et la soumission. Difficile de séparer le film de son contexte lorsqu'il est co-réalisé par un auteur de Secrets d'histoire (tiens donc), distribué par le spécialiste des "films d'inspiration chrétienne" Saje Distribution, qui s'est chargé de montrer en France le film violemment anti-avortement Unplanned, et que son producteur, Nicolas de Villiers, affirme clairement dans le dossier de presse la profession de foi de Vaincre ou mourir : "nous célébrons la grandeur française et mettons en valeur des héros qui nous rendent meilleurs et nous donnent envie de les imiter car l’homme est fait pour admirer. Une drôle de leçon d'histoire, et une vision de cinéma déjà vue mille fois, dans un film où les ressorts dramaturgiques ressemblent drôlement à ceux de Chouans ! ), et l'idée de cinéma la plus forte du métrage consiste à montrer le héros, barbu et hagard, dans un outremonde ténébreux où il fait tournoyer son sabre dans le vide au rythme d'un montage hyper cut, avant de voir passer un cheval blanc au ralenti. Dans les années 50, Dalton Trumbo voulait effacer les batailles de son script initial de Spartacus en ayant recours à l'ellipse, mais il avait trouvé un moyen sublime de les évoquer en montrant par exemple les flots de sang des victimes charriés par l'eau d'une rivière (bien que le film terminé comporte quand même des batailles). Secher étant l'un des partisans de la théorie du "génocide vendéen" mettant au même plan les guérilleros de 1793 et les Juifs exterminés par les nazis (tout un programme), le film veut ainsi être beaucoup plus qu'un simple divertissement historique à grand spectacle.

Le premier film produit par le Puy du fou sort en salles mercredi 25 janvier et fait déjà beaucoup parler de lui. À l'image du parc, « Vaincre ou mourir ...

Et en 2023, [« Le Grand Tour](https://www.huffingtonpost.fr/divertissement/article/le-puy-du-fou-va-se-decliner-dans-un-voyage-en-train-de-4000-km_188999.html) », un voyage en train de six jours dans l’esprit du parc, va démarrer. Et il est distribué par Studiocanal mais aussi par SAJE, qui est spécialisée « dans la distribution de films d’inspiration chrétienne et/ou destinés à un public familial ». [ inspiré de l’histoire du peuple Cherokee](https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/le-puy-du-fou-s-exporte-en-amerique_195771.html) aux États-Unis a été annoncée. Vaincre ou mourir a été produit « avec le soutien » de Canal+, qui appartient à Vincent Bolloré, proche d’Éric Zemmour et de Philippe de Villiers. S’ils ne voient aucun problème à ce que le Puy du Fou se lance dans le 7e art, les deux historiens avaient mis en garde contre l’idéologie politique diffusée par le parc, et par extension dans ses films. « Ça ne peut pas être compté dans un temps de parole puisqu’on nous dit ’mais non, on ne fait que s’amuser c’est du divertissement’». Co-réalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez, qui a notamment travaillé sur « Secrets d’histoire » (France 3), Vaincre ou mourir donne le ton sur les intentions de la nouvelle société de production. Selon Nicolas de Villiers, leur démarche est de « célébrer la part lumineuse de notre histoire, la mettre au service d’un cinéma grand spectacle, familial, à portée internationale ». « Ce n’est pas nouveau d’avoir des dégradations de la vérité historique ou des anachronismes dans la production culturelle. Ils servent de caution au récit qui « s’inspire de faits réels », selon le dossier de presse. Vaincre ou mourir a d’ailleurs été filmé sur le site du Puy du fou, avec ses chevaux et ses décors. [Puy du Fou](https://www.huffingtonpost.fr/culture/video/le-puy-du-fou-n-est-pas-un-parc-historique-mais-un-discours-politique-pour-ces-historiens_210053.html) : un entre-deux flou au message résolument politique.

"Vaincre ou mourir" offre un film spectaculaire sur les exploits du chef militaire vendéen François-Athanase Charette.

Alors, si certains choix peuvent interroger, ils n’enlèvent rien à l’exploit qu’a été de tourner Vaincre ou mourir en seulement 18 jours sur le site du Puy du Fou pour un budget d’environ 3,5 millions d’euros. Et les nombreuses scènes introspectives sensées représentées les tourments intérieurs de Charette viennent perturber la lecture du film. Le film, tiré de faits réels, se situe à mi-chemin entre le docu-fiction et la production grand spectacle aux accents d’épopée. De la même manière que c’est à lui que le Puy du Fou a consacré son spectacle Le Dernier Panache, joué depuis 2016 et ayant réuni plus de 12 millions de spectateurs depuis, c’est à Charette que le tout premier long métrage du Puy du Fou consacre son premier film en salles ce mercredi 25 janvier. Les scènes de bataille sont époustouflantes et on se prend à haleter et espérer avec ces milliers de Vendéens engagés dans cette guerre sanguinaire. En quelques mois, Charrette s’impose comme un chef charismatique et un fin stratège à la tête d’une armée.

Au départ, le producteur envisageait une docufiction et cela se ressent dans le résultat final : le film est précédé par les commentaires de deux ou trois ...

Pour le reste, le film laisse transparaître la violence des guerres de Vendée à travers les scènes de bataille ou de pillage et sauf à vouloir être médisant, reconnaissons-lui un grand effort d’objectivité. À côté de cela, on aurait pu évoquer quelques nobles figures dans les deux camps, comme Nicolas Haxo et le général Hoche d’un côté, Beauchamp et d’Elbée de l’autre. Mais les chefs vendéens, Charette le premier, n’échappent pas à la critique. Pour le reste, on est dans un film d’action qui raconte au pas de charge les trois années dramatiques entre le soulèvement des paysans vendéens en mars 1793 et l’exécution de François Athanase Charette de la Contrie, le 29 mars 1796, à Nantes. Mais c’est aussi un homme à femmes qui s’accorde de longues pauses avec ses amazones au risque de compromettre le succès de ses troupes. Mais le film étant centré sur le parcours de Charette, on peut regretter que n’apparaissent pas les autres chefs chouans ou vendéens.

Le film du Puy du Fou « Vaincre ou mourir », qui raconte l'épopée de Charette durant la guerre de Vendée (1793-1796), sort dans toutes les salles de cinéma ...

Le film a nécessité 60 000 costumes, 230 chevaux et des milliers de figurants. C’est une œuvre artistique, ce n’est pas un travail scientifique mais tous les faits racontés sont exacts. Ce

RÉCIT - Pour ses premiers pas au cinéma, le Puy du Fou a choisi de faire revivre la figure flamboyante du «roi de Vendée» dans un film qui s'efforce de ...

Héros parmi les héros de la guerre de Vendée. Au cœur du grand parc du Puy du Fou, il domine de son panache le spectacle de toutes les démesures. Chaque soir de Cinéscénie, il fend les eaux, laissant flotter au vent son étendard glorieux.

De quoi ça parle ? 1793. Voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine Royale, s'est retiré́ chez lui en Vendée. Dans le pays, la colère des ...

Le film est produit avec le soutien de Canal+, et distribué par Studiocanal et Saje. Vaincre ou mourir a pour ambition de s’appuyer "sur le savoir-faire artistique et les installations du Puy du Fou". Dans le pays, la colère des paysans gronde : ils font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion.

Le premier film produit par le parc d'attractions, qui sort en salle le 25 janvier 2023, a suscité plusieurs articles du journal Libération, qui parle d'un ...

Mais cette fois la majorité nous a fait comprendre que l'avis du comité importait peu", ajoute-t-il. Il n'est pas politique car nous sommes en 2023 et qu'aujourd'hui, il est impossible de croire au retour d'un régime politique." Libération pointe du doigt notamment le début du film, où trois personnes, présentées comme des historiens, racontent l'histoire de Charette. Nicolas de Villiers parle d'une attaque "déplacée". C'est un premier film qui fait parler. "Vaincre ou Mourir", produit par Nicolas de Villiers et tourné sur le site du Puy du Fou a fait la

« Vaincre ou Mourir », l'histoire du général Charette en pleine guerre, s'inspire de l'histoire vendéenne mais aussi d'un spectacle du Puy du Fou.

Vaincre ou Mourir raconte cette Terreur, à travers les batailles menées par le général Charette, ancien officier de la Marine royale. « est le principal propagandiste de la thèse du génocide vendéen. Ce mercredi 25 janvier 2023 sort Vaincre ou Mourir, produit par le parc à thème vendéen du Puy du Fou, en partenariat avec Canal +.