Youssouf Fofana

Cet invité, qui porte le même prénom et le même nom que le massacreur d'Ilan Halimi, est un joueur de football professionnel. Il est né en 1999, à Paris 19^ème.

Et les compliments de repleuvoir : « Ce genre de garçons inspire le respect », dit Dechavanne. Le bisou de la quasi-octogénaire Roselyne Bachelot, draguant ouvertement celui qui est – je cite – « trop beau ». D’abord dans la sélection des moins de 20 ans, dont il fut un temps le Capitaine et avec laquelle il a participé à la Coupe du Monde des moins de 21 ans, puis avec les Espoirs avec qui il a participé à l’Euro. » – Insupportable, même si je sais bien qu’on ne parle pas de « l’autre » Fofana. Je ne lui veux pas de mal et je serais bien stupide d’associer son destin à celui de l’assassin d’Ilan, du seul fait de cette homonymie. Les questions enamourées ensuite de Léa Salamé lui demandant de débriefer une finale dont il ne fut en rien l’un des principaux acteurs (il est entré très tard sur le terrain). Et, du peu que je sais de lui, c’est un « bon gars » – Deschamps le pense, sinon il ne l’aurait pas sélectionné. Pendant les matchs de l’Équipe de France, instinctivement, j’avais une pointe au cœur quand j’entendais le commentateur s’emballer sur son jeu impeccable, ses passes au cordeau et ses chevauchées sur le terrain, ballon au pied. Bien avant l’émission de samedi soir, je sursautais déjà à chaque fois que j’entendais ce prénom et ce nom : Youssouf… Suis-je le seul à avoir sursauté en entendant en fin de semaine, dans une bande-annonce de France2, que Léa Salamé et son émission « Quelle époque ! Évidemment, il n’y a pas de déterminisme possible, ni de fatalité à porter ce patronyme, très courant parmi les populations ivoiriennes ou d’origine d’Afrique de l’Ouest. » n’avaient rien trouvé de mieux que d’inviter, au milieu d’un parterre de personnalités « culturelles » et politiques, Youssouf Fofana ?