Ouagadougou veut diversifier ses partenaires et envisage un rapprochement avec Moscou.
"Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023 donne selon les termes de l'accord du 17 décembre 2018 un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabè", poursuit l'agence nationale. [la Russie](/replay-radio/complorama/des-drapeaux-russes-au-burkina-faso-a-wagner-la-propagande-complotiste-russe-sur-le-continent-africain_5417011.html), dont le drapeau est arboré dans les manifestations anti-françaises. "Le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi dernier l'accord qui régit depuis 2018 la présence des forces armées françaises sur son territoire", a annoncé samedi 21 janvier l'Agence d'information burkinabè (AIB).
L'AIB, l'Agence d'information du Burkina, affirme que le gouvernement burkinabè a demandé cette semaine le départ des troupes françaises de son sol dans un ...
Pas de réaction non plus de la part des autorités françaises. Pour l’instant, il n’y a pas de confirmation officielle de la part des autorités burkinabè. À Ouagadougou, l’Agence d’information du Burkina (AIB), affirme que le gouvernement burkinabè a demandé, cette semaine, le départ des troupes françaises de son sol dans un délai d’un mois.
La présence d'un contingent des forces spéciales françaises de 400 hommes a d'abord été dénoncée par des manifestations, puis par le gouvernement burkinabè.
Les autorités du Burkina, arrivées au pouvoir par un coup d’État en septembre, le deuxième en huit mois, ont manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le jihadisme qui mine ce pays depuis 2015. "Le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi dernier, l'accord qui régit depuis 2018, la présence des forces armées françaises sur son territoire", a indiqué l'AIB. Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé "le départ des soldats français dans un bref délai".
Après plusieurs mois de tensions, le gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré a mis fin à l'accord autorisant aux 400 membres des forces spéciales ...
Le capitaine Ibrahim Traoré s’est donné pour objectif «la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes». L’été dernier, la junte au pouvoir au Mali voisin avait intimé aux forces françaises de quitter le pays après neuf ans de présence. La semaine dernière, Paris avait dépêché la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou pour y rencontrer le président de transition. Plusieurs manifestations, la dernière vendredi, ont récemment eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France du pays. La notification concerne uniquement les accords de coopération militaire», a-t-elle précisé, alors que ce pays sahélien héberge un contingent de près de 400 forces spéciales françaises. «Le gouvernement burkinabé a dénoncé mercredi dernier l’accord qui régit depuis 2018 la présence des forces armées françaises sur son territoire», a précisé samedi soir l’Agence d’infrormation burkinabè (AIB).
Depuis plusieurs mois, les autorités du Burkina manifestent leur volonté de diversifier leurs partenariats en se tournant notamment vers la Russie.
« La France n’impose rien, elle est disponible pour inventer un avenir ensemble », a-t-elle martelé. « Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023 donne selon les termes de l’accord du 17 décembre 2018 un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabé ». Les autorités du Burkina ont récemment manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le djihadisme qui mine le pays depuis 2015. « Dans les heures à venir vous verrez un certain nombre d’informations tendant à revoir nos relations avec certains Etats ». La notification concerne uniquement les accords de coopération militaire ». [Moscou qui avance ses pions dans la région](https://www.20minutes.fr/monde/3237587-20220217-mali-groupe-paramilitaire-russe-wagner-opere-secret).
Le Front patriotique, un regroupement d'une trentaine d'organisation de la société civile et de partis politiques burkinabés, a tenu une rencontre samedi 21 ...
[volontaires pour la défense de la patrie (VDP)](https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210607-burkina-faso-qui-sont-les-volontaires-de-la-défense-de-la-patrie). Il y a un certain nombre de problèmes que nous entrevoyons concernant notamment les soutiens du pouvoir en place que nous avons trouvée trop exubérant et à la limite qui piétine le droit des autres Burkinabés à opiner sur la vie nationale, estime Germain Bitou Nama. Mais en attendant des résultats sur le terrain, il déplore le comportement de certains soutiens du pouvoir en place.
Le Burkina Faso demande le départ des troupes françaises de son territoire dans un délai d'un mois, dans un contexte de rapprochement avec Moscou.
Les autorités du Burkina ont récemment manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le djihadisme qui mine ce pays depuis 2015. "Le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi dernier l'accord qui régit depuis 2018 la présence des forces armées françaises sur son territoire", a indiqué l'Agence d'information burkinabè (AIB). La notification concerne uniquement les accords de coopération militaire", a-t-elle précisé. "Dans les heures à venir vous verrez un certain nombre d'informations tendant à revoir nos relations avec certains Etats", avait-il prévenu. La France, ex-puissance coloniale, est contestée au Burkina Faso depuis plusieurs mois. "Ce n'est pas la rupture des relations avec la France.
Selon plusieurs sources, la junte au pouvoir aurait suspendu, le 18 janvier, un accord militaire datant de 2018 autorisant la présence de soldats français ...
D'après des sources proches du dossier consultées par l'AFP, l'option privilégiée par la France serait de redéployer ces forces spéciales de « l'opération Sabre » dans le sud du Niger voisin, où sont déjà déployés près de 2 000 militaires français Si Paris explique que « cette francophobie est fabriquée de toutes pièces par des ennemis géopolitiques », elle est en fait « beaucoup plus profonde », observe-t-il. Selon le président ghanéen, les dirigeants burkinabè auraient attribué une mine dans le sud du pays à Wagner en guise de paiement. Mardi, le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, avait affirmé devant des étudiants que le « combat pour la souveraineté » était « engagé ». Selon des sources sécuritaires, elles ont été retrouvées dans la zone de Tougouri, dans la région voisine du centre-nord, 200 km plus au sud, avant d'être héliportées vers la capitale burkinabè dans la soirée du samedi 21 janvier où elles ont été accueillies par des responsables de l'armée. [le président ghanéen Nana Akufo-Addo a affirmé, lors d'un entretien à Washington, en marge du sommet Afrique-États-Unis, que le Burkina Faso avait conclu un accord pour recruter des hommes de Wagner](https://www.lepoint.fr/afrique/antiterrorisme-pour-le-burkina-l-heure-de-la-diversification-partenariale-03-09-2022-2488391_3826.php), à l'instar du Mali. Une partie du pays, notamment la région du Sahel où se trouve Arbinda est depuis plusieurs mois sous blocus des groupes djihadistes et les localités sont difficilement ravitaillées en vivres, ce qui pousse les habitants à sortir de leurs villages pour trouver de la nourriture. « La Russie est un choix de raison dans cette dynamique », et « nous pensons que notre partenariat doit se renforcer », a souligné samedi le Premier ministre burkinabè Apollinaire Kyélem de Tembela, à l'issue d'une entrevue avec l'ambassadeur de Russie Alexey Saltykov. Les tensions sont telles que Paris a dépêché, la semaine dernière, à Ouagadougou la secrétaire d'État Chrysoula Zacharopoulou pour y rencontrer le président de transition. Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé « le départ des soldats français dans un bref délai ». « Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023, donne selon les termes de l'accord du 17 décembre 2018, un mois aux forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabè », poursuit l'agence nationale. Quelques jours plus tard, deux ressortissants français ont été arrêtés pour activités d'espionnage par les forces nationales burkinabè et ont été expulsés du pays les 17 et 18 décembre dernier.
Au Mali, un coup d'État mené en deux temps, une campagne anti-française encouragée, voire inspirée par la Russie et le déploiement du groupe paramilitaire.
Et celle-ci de préciser : « Ce n’est pas la rupture des relations avec la France. Mais elle survient surtout après une rencontre entre l’ambassadeur de Russie au Burkina, Alexeï Saltykov, et le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyélem de Tembela [qui s’était par ailleurs rendu à Moscou en décembre, ndlr]. « Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023, donne selon les termes de l’accord du 17 décembre 2018, un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabè », explique l’AIB, dont les informations reposent sur une « source proche du gouvernement ». Pour autant, et même si un sentiment anti-français fut encouragé au sein de la population burkinabè, comme en témoignèrent les manifestations organisées lors du passage d’un convoi de Barkhane en novembre 2021, le lieutenant-colonel Damiba ne remit pas ouvertement en cause la présence du détachement des forces spéciales françaises [Task Force « Sabre »] à Ouagadougou. Elles devront garder certaines capacités, pour protéger nos ressortissants, par exemple, mais aussi se tourner davantage vers la formation des armées locales » car « il n’est plus question de lutter contre le terrorisme à la place de nos partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés. Et le ministre d’ajouter : « Nous travaillons à une organisation du format de nos bases militaires existantes.
Constituées principalement d'un contingent de forces spéciales, les forces françaises ont un mois pour quitter le Burkina Faso. Cette décision, annoncée au ...
Selon un scénario qui rappelle le Mali, les putschistes ont d’abord suspendu RFI et France 24, puis ont jugé l’ambassadeur de France indésirable, avant de demander le départ de l’armée française. Cette décision, annoncée au lendemain du voyage à Ouagadougou de la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou, est un nouveau revers pour Paris dans le Sahel. Cette décision unilatérale touche le contingent de 400 commandos des forces spéciales (opération Sabre) basé discrètement au camp Kamboisin, dans la périphérie de Ouagadougou.
Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé «le départ des soldats français dans un bref délai».
Emmanuel Macron a dit dimanche attendre «des clarifications» de la part du Burkina Faso sur une éventuelle demande de départ des troupes françaises stationnées dans le pays dans un délai d'un mois. L'été dernier, la junte au pouvoir au Mali voisin avait intimé aux forces françaises de quitter le pays après neuf ans de présence. Les autorités du Burkina, arrivées au pouvoir par un coup d'État en septembre, le deuxième en huit mois, ont manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le djihadisme qui mine ce pays depuis 2015. «Je pense qu'il faut garder beaucoup de prudence», «nous attendons des clarifications de la part de M. «Dans les heures à venir vous verrez un certain nombre d'informations tendant à revoir nos relations avec certains Etats», avait-il prévenu. «Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023, donne selon les termes de l'accord du 17 décembre 2018, un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabé», poursuit l'agence nationale.
AU sortir d'un Conseil de sministres franco-allemand tenu ce dimanche à l'Elysée, Emmanuel Macron a répondu aux questions de la presse.
[Moscou tente d'avancer ses pions](/international/asie/russie/les-russes-surfent-sur-les-sentiments-anti-francais-au-burkina-faso-explique-antoine-glaser_VN-202210030672.html), notamment via les mercenaires de la société Wagner, dans ce pays fragilisé par les attaques jihadistes. "Je pense qu'il faut garder beaucoup de prudence", "nous attendons des clarifications de la part de M. Evoquant "une grande confusion" dans les informations qui ont circulé depuis samedi à Ouagadougou, Emmanuel Macron a expliqué vouloir attendre que le président de transition Ibrahim Traoré "puisse s'exprimer".
"Le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi dernier l'accord qui régit depuis 2018 la présence des forces armées françaises sur son territoire", a indiqué l' ...
Jeudi, le Burkina Faso a été endeuillé par une série d'attaques dans plusieurs régions du nord et du nord-ouest du pays faisant une trentaine de morts, dont une quinzaine de Volontaires de la défense de la patrie (VDP), des supplétifs de l'armée. "La Russie est un choix de raison dans cette dynamique", et "nous pensons que notre partenariat doit se renforcer", a souligné la semaine dernière le Premier ministre burkinabè Apollinaire Kyélem de Tembela, à l'issue d'une entrevue avec l'ambassadeur de Russie Alexey Saltykov. [Chrysoula Zacharopoulou](https://www.europe1.fr/politique/accusations-de-viols-la-secretaire-detat-chrysoula-zacharopoulou-les-juge-inacceptables-4119576) pour y rencontrer le président de transition. Plusieurs manifestations, la dernière vendredi, ont récemment eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France de ce pays sahélien, qui héberge un contingent de près de 400 forces spéciales françaises. "Le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi dernier l'accord qui régit depuis 2018 la présence des forces armées françaises sur son territoire", a indiqué l'Agence d'infrormation burkinabè (AIB). "Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023 donne selon les termes de l'accord du 17 décembre 2018 un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabè", poursuit l'agence nationale.
Plusieurs sources affirment que le gouvernement du Burkina Faso a demandé le départ des troupes françaises présentes sur son sol d'ici un mois. Emmanuel Macron ...
Selon plusieurs sources, dont l’Agence d’information burkinabée (AIB) et un proche des autorités, le gouvernement du Burkina Faso a dénoncé, en milieu de semaine dernière, « l’accord qui régit depuis 2018 la présence des forces armées françaises sur son territoire ». Plusieurs sources affirment que le gouvernement du Burkina Faso a demandé le départ des troupes françaises présentes sur son sol d’ici un mois. Emmanuel Macron attend, lui, « des clarifications » sur cette requête.
J'attends que le président de transition Ibrahim Traoré puisse s'exprimer. » Réaction du président français, suite aux annonces de départ présumé des ...
Avant la prise de parole du chef de l'État, le ministère français des Affaires étrangères s'était refusé à toute réaction, malgré les sollicitations de RFI. L'agence de presse soutient que le gouvernement aurait dénoncé, la semaine dernière, l’accord qui régit depuis 2018 la présence des troupes françaises dans le pays. » Réaction du président français, suite aux annonces de départ présumé des troupes françaises du Burkina Faso à la demande de ce dernier.
Un courrier du nouveau gouvernement burkinabé, arrivé au pouvoir en septembre à la faveur d'un putsch, demande à la.
Le capitaine Ibrahim Traoré s’est donné pour objectif «la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes». Interrogée, la présidence française a indiqué qu’elle attendait une confirmation de la position burkinabée au «plus haut niveau». «Au regard du délai de préavis d’un mois imposé par ledit accord en cas de dénonciation, le ministère des Affaires Etrangères burkinabé apprécierait qu’une diligence particulière soit accordée à la présente dès réception», précise le document.
Le pays a-t-il dénoncé l'accord de défense qui le lie à la France, comme l'affirme l'Agence d'information du Burkina ? Paris affirme ne pas en avoir été ...
A la fois en raison de la fin officielle de l’opération « Barkhane », en novembre 2022, à laquelle les forces spéciales participaient beaucoup, mais aussi en raison de la redéfinition plus large des contours de la coopération militaire en Afrique, voulue par Emmanuel Macron. [l’ambassadeur de France Luc Hallade, dont le remplacement a été exigé fin décembre par les autorités de transition](https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/01/02/au-burkina-faso-la-junte-demande-le-remplacement-de-l-ambassadeur-de-france_6156373_3212.html). « Dans les heures à venir, vous verrez un certain nombre d’informations tendant à revoir nos relations avec certains Etats », a-t-il notamment déclaré face aux étudiants de l’université de Ouagadougou, le 17 janvier, annonçant par la même occasion que le « combat pour la souveraineté » était « engagé ». Plusieurs centaines de Burkinabés ont alors réclamé le départ des forces spéciales et de Le rapprochement militaire avec la Russie au détriment de la France ne ferait pas l’unanimité. Selon des sources concordantes, jusqu’à dimanche soir, la dénonciation de l’accord de défense entre la France et le Burkina Faso – qui doit faire l’objet d’une notification formelle – n’était pas parvenue à Paris.
La France a plusieurs bases militaires au Sahel mais perd du terrain, alors que la milice russe Wagner se déploie en Afrique. Emmanuel Macron dit, dans la ...
Emmanuel Macron dit, dans la soirée de dimanche, attendre des clarifications de la part de son homologue burkinabé. Dans la lutte antiterroriste se joue aussi une guerre d'influence entre Paris et Moscou. Dans les mains des protestataires, des drapeaux russes.
Ouagadougou veut diversifier ses partenaires et envisage un rapprochement avec Moscou. Pour l'instant, Paris réagit avec prudence, indiquant ne pas avoir...
"Le scénario malien semble se répéter au Burkina Faso, confirmait ainsi à [L’Express](https://www.lexpress.fr/monde/afrique/la-russie-plutot-que-la-france-au-burkina-faso-un-divorce-a-la-malienne-TFL64LCOBBHJ3KFT75L6GBOOJY/), Jean-Hervé Jezequel, directeur du projet Sahel à l’International Crisis Group. Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes djihadistes liés à [Al-Qaïda](https://www.lexpress.fr/monde/les-etats-unis-ont-elimine-le-numero-un-d-al-qaida-al-zawahiri_2177972.html) et à l’Etat islamique qui se multiplient. Le capitaine de 34 ans a fait le choix du "tout militaire" et n’hésite pas à accompagner ses hommes en opération, ce qui lui vaut une popularité élevée dans le pays. "La Russie est un choix de raison dans cette dynamique", et "nous pensons que notre partenariat doit se renforcer", a souligné la semaine dernière le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyélem de Tembela, à l’issue d’une entrevue avec l’ambassadeur de Russie Alexey Saltykov. Le capitaine Ibrahim Traoré s’est donné pour objectif "la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes". [le groupe paramilitaire russe Wagner](https://www.lexpress.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-pourquoi-le-groupe-wagner-tente-de-recruter-des-mercenaires-en-serbie-N2Z3IHAPHRDCTEE5WHXTLHBV7M/), dont les agissements sont décriés dans différents pays, ce que la junte dément. Le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir le 30 septembre 2022 par un [coup d’Etat ](https://www.lexpress.fr/monde/burkina-faso-cinq-questions-sur-le-deuxieme-coup-d-etat-de-l-annee_2181192.html)– le deuxième en huit mois – serait actuellement en déplacement hors de la capitale. Évoquant une "grande confusion", Emmanuel Macron a expliqué lors d’une conférence de presse à Paris vouloir attendre que le président de transition du Burkina, Ibrahim Traoré "puisse s’exprimer", appelant à "garder beaucoup de prudence" sur le sujet. Dans un courrier du ministère des Affaires Étrangères burkinabè adressé à Paris et daté de mercredi, Ouagadougou "dénonce et met fin dans son entièreté à l’accord" du 17 décembre 2018 "relatif au statut des forces armées françaises intervenant" dans le pays sahélien. À plusieurs reprises, son gouvernement a manifesté sa volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le Plusieurs manifestations, la dernière vendredi, ont eu lieu à Ouagadougou pour exiger notamment le retrait des forces françaises du pays. "Au regard du délai de préavis d’un mois imposé par ledit accord en cas de dénonciation, le ministère des Affaires Etrangères burkinabè apprécierait qu’une diligence particulière soit accordée à la présente dès réception", précise le document.
La récente visite de la secrétaire d'Etat française, Chrysoula Zacharopoulou, à Ouagadougou pour tenter de décrisper les relations avec la junte...
La notification concerne uniquement les accords de coopération militaire", a-t-elle précisé. Elle a eu beau jouer l’apaisement, assurant que la France était « capable de faire différemment, dans l’écoute, le respect, l’humilité » et reconnaissant que « c’est une attente qui est exprimée, avec force ici », le Burkina Faso a demandé le départ des troupes françaises de son sol dans un délai d'un mois. "Le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi dernier l’accord qui régit depuis 2018 la présence des forces armées françaises sur son territoire", a indiqué samedi l'Agence d'information burkinabè (AIB).
Le président français Emmanuel Macron a réclamé dimanche "des clarifications" de Ouagadougou sur une éventuelle demande de départ des troupes françaises ...
Le 10 janvier, Paris avait dépêché la secrétaire d'État Chrysoula Zacharopoulou pour y rencontrer le président de transition. "La Russie est un choix de raison dans cette dynamique", et "nous pensons que notre partenariat doit se renforcer", a souligné la semaine dernière le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyélem de Tembela, à l'issue d'une entrevue avec l'ambassadeur de Russie, Alexey Saltykov. "Au regard du délai de préavis d'un mois imposé par ledit accord en cas de dénonciation, le ministère burkinabè des Affaires étrangères apprécierait qu'une diligence particulière soit accordée à la présente dès réception", précise le document. Parmi les nouveaux partenaires envisagés par Ouagadougou, la question d'un éventuel rapprochement avec la Russie est régulièrement évoquée. La source diplomatique burkinabè n'était pas en mesure de confirmer dimanche si Paris avait accusé réception de ce courrier. La France, ex-puissance coloniale, est contestée au Burkina Faso depuis plusieurs mois.
Ouagadougou laisse un mois aux troupes françaises pour quitter le pays. C'est ce que confirme un document officiel transmis ce dimanche 22 janvier à l'AFP. Dans ...
De multiples sources rapportent que les autorités maliennes ont commencé à faire venir dès fin 2021 le groupe paramilitaire russe Wagner, dont les agissements sont décriés dans différents pays, ce que la junte dément. Plusieurs manifestations, la dernière vendredi, ont également eu lieu à Ouagadougou pour exiger notamment le retrait des forces françaises du pays. Elles ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplacés. Évoquant une « grande confusion » il a expliqué lors d'une conférence de presse à Paris vouloir attendre que le président de transition du Burkina, Ibrahim Traoré, « puisse s'exprimer », appelant à « garder beaucoup de prudence » sur le sujet. Dans ce courrier du ministère des Affaires Étrangères burkinabé adressé à Paris et daté de mercredi, Ouagadougou « dénonce et met fin dans son entièreté à l'accord » du 17 décembre 2018 « relatif au statut des forces armées françaises intervenant » dans le pays sahélien. « Au regard du délai de préavis d'un mois imposé par ledit accord en cas de dénonciation, le ministère des Affaires Étrangères burkinabé apprécierait qu'une diligence particulière soit accordée à la présente dès réception », précise le document.
REPORTAGE. Si les Burkinabè comprennent la nécessité d'augmenter les moyens de défense, ils sont plus partagés quant aux moyens d'abonder le fonds de ...
Quand il s'agit d'orienter les autorités vers les « autres niches » à même de renflouer le FSP, les arguments contre la « pression fiscale » rejoignent ceux des syndicats sur la retenue sur les salaires. Pour certains Burkinabè par contre, il n'y a rien à redire sur l'option du Fonds de soutien patriotique, déjà actif avec environ 300 millions de francs CFA mobilisés, selon le ministère des Finances. Le tout sécuritaire ne pourra jamais marcher, il faudra jouer sur d'autres leviers, notamment le dialogue, la lutte contre la corruption et la mal gouvernance et le retour à certaines de nos valeurs », explique-t-il. Parallèlement, le ministre en charge des Finances, Aboubacar Nacanabo, a finalement annoncé l'abandon de la retenue sur salaires au titre de la contribution des travailleurs. Elle a notamment dépeint un contexte national qui ne se prête pas à une telle mesure pointant du doigt « une vie chère que subissent déjà les travailleurs du fait d'une inflation dont le taux, 18 %, est le plus élevé de la sous-région ouest africaine ». Et d'expliquer que ce qui est à craindre est « un effet domino sur les prix d'autres produits, un étouffement de la consommation, un ralentissement des investissements et à terme un net ralentissement de la croissance économique ». Presque au même moment, la Direction générale des impôts du Burkina a annoncé de nouvelles mesures fiscales. Et la facture est partie pour être d'autant plus élevée que le gouvernement de transition a décidé d'une hausse du montant mensuel alloué à chaque Volontaire. L'idée de ce fonds de soutien à l'effort de guerre a été émise dès mi-décembre 2022 à la faveur d'une rencontre entre le gouvernement, les opérateurs économiques et les syndicats. Cela dit, ces décisions pour conjurer l'état d'insécurité dans lequel le pays est plongé ont fait l'objet de commentaires, de discussions et même de controverses au sein de l'opinion. [Burkina Faso](/tags/burkina-faso) aura été inventif en termes de politiques et de stratégies pour éradiquer le terrorisme. Durant près de dix ans de lutte contre les groupes armés terroristes, le
Le Burkina Faso ne veut plus des soldats français sur son sol. Selon l'Agence d'information burkinabée (AIB), le gouvernement a décidé de dénoncer cette ...
De multiples sources rapportent que la junte malienne a commencé à faire venir dès fin 2021 [le groupe paramilitaire russe Wagner,](https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/la-france-se-retire-completement-du-mali-1387715) dont les agissements sont décriés dans différents pays, ce que la junte dément. Le capitaine Ibrahim Traoré s'est donné pour objectif « la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes ». Plusieurs manifestations, la dernière vendredi, ont récemment eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France du pays, qui héberge un contingent de près de 400 forces spéciales françaises. La semaine dernière, Paris avait dépêché la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou pour y rencontrer le président de transition. « Cette dénonciation, faite le 18 janvier, donne, selon les termes de l'accord du 17 décembre 2018, un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire », poursuit l'agence nationale. La notification concerne uniquement les accords de coopération militaire », a-t-elle précisé.
"C'est un échec absolument total après celui du Mali", a-t-elle déploré. - Agence Anadolu.
[Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. « Le plus important est de travailler en ayant conscience que nous sommes de nations souveraines à égalité », a-t-elle déclaré avant de fustiger l’Union Européenne, qui « conditionne toute une série d’aides à une évolution des lois, à une évolution des mœurs ». « C’est un échec absolument total après celui du Mali » a-t-elle déploré, affirmant qu’il s’agit de la conséquence « de l’intervention en Libye » qui a été « une erreur gravissime » qui a « déstabilisé l’intégralité de la région ».
Le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé, lundi 23 janvier 2023, que les autorités burkinabè ont demandé le départ des troupes françaises ...
« Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso et de ses autorités, a déclaré Jean-Emmanuel Ouédraogo, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB). Le Burkina Faso a bel et bien demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays, dans un délai d'un mois, a indiqué le porte-parole du gouvernement ce 23 janvier. Il ne s'agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a précisé Jean-Emmanuel Ouédraogo dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB).
La junte militaire burkinabée veut le départ des troupes françaises déployées sur son territoire. Le gouvernement souhaite toutefois poursuivre les ...
Pour lui, cette demande de départ des forces françaises « n’est pas liée à un événement en particulier ». Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes liés à Al-Qaida et à l’organisation Etat islamique (EI) qui se multiplient. « Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso et de ses autorités. Code promo Booking « Au stade actuel, nous ne voyons pas comment faire plus clair que cela », a déclaré ce lundi Jean-Emmanuel Ouédraogo. « Ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso.
Les autorités de Ouagadougou ont demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays dans un délai d'un mois. Cela concerne 400 militaires.
[Emmanuel Macron](/tags/emmanuel-macron) avait dit attendre « des clarifications » de la part du Burkina Faso sur une éventuelle demande de départ des troupes françaises. « Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso et de ses autorités. « Il ne s'agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a-t-il toutefois assuré.
Le Burkina Faso a demandé le départ des troupes françaises de son sol d'ici un mois, selon une lettre des autorités de Ouagadougou. Emmanuel Macron attend "des ...
Il y a quelques jours, le chef de l'État burkinabé aurait donc demandé le départ des 400 soldats français de la mission Sabre. Dans le même temps, il a suspendu la radio et RFI, les ONG financées par la France ont été expulsées, puis les autorités ont réclamé le départ de l'ambassadeur français. L'Armée française n'est plus la bienvenue au Burkina Faso.
La dénonciation de l'accord qui lie les deux pays laisse « un mois » à la France pour retirer ses forces. « La France réadapte, en concertation avec ses ...
« La France réadapte, en concertation avec ses partenaires, son dispositif au Sahel pour rester aux côtés des pays engagés dans la lutte contre le terrorisme », a de son côté rappelé lundi Mme Legendre. Lors de sa visite à Ouagadougou, Mme Zacharopoulou avait dit que la France n’imposerait rien mais qu’elle était « disponible pour inventer un avenir ensemble ». « Au stade actuel, nous ne voyons pas comment faire plus clair que cela », a déclaré lundi M. « Les forces françaises sont basées à Ouagadougou à la demande du Burkina Faso et de ses autorités. « Nous avons bien reçu la note verbale [du ministère burkinabé] transmise à notre ambassade », a annoncé la porte-parole du quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre, dans une déclaration écrite à l’AFP. Le gouvernement du Burkina Faso a mis fin, lundi 23 janvier, à plusieurs heures d’incertitude.
Les autorités burkinabées ont confirmé, lundi, avoir demandé à Paris le retrait d'ici un mois du contingent de 400 commandos engagés depuis treize ans dans ...
Les djihadistes ensanglantent le Sahel depuis plus de vingt ans sur une bande grande comme huit fois la France. La France conserve néanmoins des contingents militaires de 4.000 hommes dans d'autres pays d'Afrique, avec qui les relations diplomatiques sont actuellement bonnes, le principal point d'appui de son dispositif anti-djihadiste étant désormais le Niger. Les autorités burkinabées ont confirmé, lundi, avoir demandé à Paris le retrait d'ici à un mois du contingent de 400 commandos engagés depuis treize ans dans la lutte anti-djihadiste au Sahel. La France, comme d'ailleurs les autres pays européens ou d'Afrique, a aussi insisté sur un retour rapide à un gouvernement civil au Mali et au Burkina Faso. Les autorités burkinabées ont confirmé, lundi, avoir demandé à Paris de retirer d'ici à un mois son contingent militaire déployé dans le pays. Le président Emmanuel Macron avait demandé la veille des « éclaircissements » au Burkina Faso, pays semi-désertique de 20 millions d'habitants largement dénué de ressources, après qu'est parvenu à Paris un courrier dénonçant cet accord.
Le Burkina Faso a confirmé ce lundi vouloir que les soldats français quittent le territoire d'ici un mois. L'ombre de la Russie plane sur cette décision, ...
Le capitaine Ibrahim Traoré s'est donné pour objectif "la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes". Dimanche après-midi, le président Emmanuel Macron avait dit attendre "des clarifications" de la part du Burkina Faso et évoqué une "grande confusion". Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique qui se multiplient. Plusieurs manifestations, la dernière vendredi, ont également eu lieu à Ouagadougou pour exiger notamment le retrait des forces françaises du pays. "Au stade actuel nous ne voyons pas comment faire plus clair que cela", a déclaré lundi le porte-parole, Jean-Emmanuel Ouédraogo. "Ce que nous dénonçons, c'est l'accord qui permet aux forces françaises d'être présentes au Burkina Faso.