Vague de froid

Plusieurs modèles de prévision météorologiques font apparaître un affaiblissement du vortex polaire pour début février 2023.

Les chercheurs en ont conclu que l’accent mis sur la banquise était « une sorte de perte de temps », ce qui fait dire à Gurung Magnusdotti, co-auteur de l’étude, qu’il « est dangereux de mettre l’accent sur un seul domaine et un seul point ». [plusieurs modèles de prévision météorologiques](https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/meteorologie-affaissement-vortex-polaire-france-fevrier-102951/?utm_source=nl_alerte&nl_optin=optin_alerte&utm_content=20230120&utm_campaign=general&utm_medium=email&xtor=EPR-57-ALERTE-20230120&uid=762bdd3695e5c0e69cf467b5f18576d2) font apparaître un affaiblissement du vortex polaire pour début février 2023 : celui-ci se décalerait sur la France, avec la possibilité d’une vraie vague de froid. C’est le point de vue d’Amy Butler, experte en stratosphère à la [NOAA](https://www.climate.gov/news-features/understanding-climate/understanding-arctic-polar-vortex), qui fait observer que l’historique des observations de la stratosphère est trop bref (la stratosphère n’est directement étudiée que depuis les années 1950), ce n’est pas suffisant pour comprendre les effets de la variabilité naturelle sur le vortex polaire. Un autre a maintenu les températures de l’océan au même niveau, mais a réduit la couverture de glace dans les proportions provoquées par un réchauffement climatique de 2° Celsius, lorsque l’Arctique serait libre de glace en été. Mais d’autres simulations de modèles prédisent que le réchauffement et la perte de glace de mer conduiront à un renforcement du vortex polaire. Le déplacement du vortex s’est accompagné d’hivers plus froids que la moyenne à travers la Sibérie et les latitudes moyennes de l’Eurasie centrale. Lorsque le vortex s’affaiblit, se déplace ou se divise (sphère de droite), le jet stream polaire ondule, permettant à l’air chaud de se répandre dans l’Arctique et à l’air polaire de s’enfoncer dans les latitudes moyennes. Mais cela n’a pas continué, et de plus en plus, il semble que ce qui semblait être le début d’une tendance n’était que de la variabilité naturelle, ou peut-être juste un rebond du calme des années 1990. [[1]](#_ftn1)ont suggéré que le réchauffement climatique pourrait contribuer à des vagues de froid plus intenses et prolongées dans certaines régions, en raison de changements dans les schémas de circulation atmosphérique et océanique. Lorsque le vortex polaire arctique est fort et stable (sphère de gauche), il pousse le jet stream polaire, vers le bas dans la troposphère, l’obligeant à se déplacer vers le nord. Lorsque le vortex polaire est particulièrement fort, le jet stream polaire a tendance à rester plus au nord et à présenter un écoulement laminaire, avec moins de méandres. La plupart du temps, lorsque cela se produit, et cela se produit en moyenne environ tous les deux ans dans l’Arctique, une partie des latitudes moyennes est affectée par une vague de froid.