«Mes morts vivent en moi», confessait Jérôme Garcin dans son récit Olivier, paru en 2011, évocation de son frère jumeau décédé lors d'un accident la veille de ...
Ce dernier, benjamin de la fratrie, souffrait d’obésité, de diabète, de troubles respiratoires et surtout d’une maladie génétique rare aux dommages aussi graves que variés. Entre septembre 2020 et mars 2021, Jérôme Garcin a vu s’éteindre sa mère et son frère Laurent. Quasiment tous les livres de l’auteur de Théâtre intime établissent un dialogue entre les vivants et les morts, qu’il s’agisse de ressusciter les écrivains Jean Prévost, Jean de La Ville de Mirmont ou Jacques Lusseyran, l’ami (également romancier) François-Régis Bastide, le père trop tôt disparu dans La Chute de cheval, ses grands-pères médecins dans Le Syndrome de Garcin ou [Gérard Philipe](https://www.lefigaro.fr/livres/jerome-garcin-la-mort-il-y-a-soixante-ans-de-gerard-philipe-a-provoque-un-tsunami-20191125) (dont Garcin épousera la fille Anne-Marie) dans [Le Dernier Hiver du Cid](https://www.lefigaro.fr/livres/le-dernier-hiver-du-cid-de-jerome-garcin-la-mort-du-petit-prince-20191016).