Le procès de treize militants d'un groupe d'extrême droite s'est ouvert ce lundi, à Paris. Fin 2018, les « Barjols » sont soupçonnés d'avoir prépar...
D’après la retranscription de la garde à vue de Denis Collinet, fondateur des « Barjols », le groupe comptait aussi s’en prendre à une députée. « Est-ce que cela traduit-il une volonté de passer à l’acte et d’attenter à la vie du chef de l’État ? D’après Maître Gabriel Dumenil, avocat de la défense, les accusés ont une « vision contestataire du gouvernement » et des propos « parfois extrêmes ». Lors de la perquisition de leur « association », des archives pro nazies ont été retrouvées, faisant écho aux propos tenus par un collectionneur d’armes sur le groupe des « Barjols », voulant « faire sauter une mosquée ». Selon l’acte d’accusation, les treize personnes sont arrêtées pour « association de malfaiteurs terroristes contre le chef de l’Etat ». Les « Barjols », originellement un groupe Facebook créé en 2017, est devenu une véritable association en août 2018, après avoir été déclarée à la préfecture.
Le procès des Barjols, militants d'ultra-droite qui voulaient attaquer Emmanuel Macron, s'est ouvert. Le journaliste Hugo Puffeney est en direct du tribunal ...
"Lors des perquisitions, les enquêteurs ont aussi retrouvé des traces d'entraînement paramilitaire, des dizaines d'armes, des munitions. D'autres projets d'attentats contre des mosquées et contre des synagogues ont également été évoqués par les Barjols. Il y avait même des plans détaillés pour fabriquer des explosifs", précise le journaliste.
Ce 16 janvier, au premier jour du procès des « Barjols », ce groupe d'ultradroite aux possibles projets terroristes, le tribunal a interrogé l'un de ses ...
Nous faisons uniquement du droit, lance le juge, en passant en revue les 13 militants d’ultradroite assis devant lui, ce mardi 17 janvier, à la 16e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Avant même d’entendre les Barjols, le président du tribunal, Thomas Jouck, qui a à juger cette affaire tentaculaire, veut tout de suite calmer les choses. « Nous ne faisons pas de religion, pas de politique, pas de morale.
On y trouve un ancien militaire, une survivaliste, une ex-figure du Rassemblement national... Ils sont treize et se revendiquent contestataires. Onze hommes et ...
Les juges d'instruction ont estimé, selon Le Parisien que la "nature terroriste était établie". L’enquête judiciaire révélera bientôt les dérives d’un groupe de contestataires et permettra de mettre la main sur des armes à feu et des manuels de fabrication d’explosifs. Selon la DGSI, l'arrestation intervient au moment où le groupe a l'intention de se rendre sur la pérégrination du Président. En garde à vue, Bouyer assure avoir voulu "tuer Macron" lors d'un "bain de foule" à l'aide "d'une lame en céramique indétectable". Mais avaient-ils l'intention de tuer le chef de l'Etat ? On est un mois avant l'émergence des "gilets jaunes" et le groupe décide de s'entraîner au tir dans la Meuse.
Résumant l'acte d'accusation, le président du tribunal correctionnel décèle chez ces prévenus une même motivation fondée sur la crainte "d'une guerre civile", d ...
"Il y a des éléments de fragilité particulière", admet le président. Il est loin d'être seul dans ce cas : entre chômage et maladies, l'ensemble des prévenus présentent "des parcours de vie très abimés", selon le président. "Je suis tout le temps avec des musulmans, le parrain de mon fils est musulman", se récrie cet homme écroué depuis "cinquante mois" et très réticent à évoquer son enfance cabossée. "Il y a des choses qui m'échappent" dans cette procédure, a-t-il lâché à la barre, sweat-shirt ample et jean sombre. Au premier jour des débats, l'attention s'est davantage portée sur Mickaël Iber, 43 ans, arrêté lors de la première vague d'interpellations et seul prévenu à être encore détenu. Bouyer et trois autres prévenus proches de l'ultradroite.
Le procès de treize militants des « Barjols », groupuscule d'ultra droite qui avaient comme projet l'assassinat d'Emmanuel Macron, a débuté. Les « Barjols », nom à l'origine donné aux légionnaires français par les Maliens lors de la mission Barkhane, ...
À leur tête, Denis Collinet créateur du groupe Facebook des « Barjols » qui s’occupait notamment d’établir une liste de combattants, selon les sources de Le Monde. Les mis en cause avancent que leurs propos sur le réseau social n’étaient que le fruit de leur vantardise et qu’ils ne prévoyaient pas sérieusement de s’en prendre au président de la République, ni de mettre en œuvre un quelconque attentat. Au nombre de 5 000 sur la page Facebook du groupe créé en 2017, les membres prolifèrent des discours racistes, antisémites et complotistes.