Un polar des fifties, avec des dialogues aux petits oignons signés Audiard et des acteurs qui crèvent l'écran.
- 21h10 Claude Zidi, qui deviendra célèbre avec une série de succès (« Les Bidasses en folie », « Les Ripoux » etc.), est assistant opérateur. Gilles Grangier, authentique titi parisien, est à la manœuvre (il faut lire ses mémoires, « Passé la Loire, c’est l’aventure »). Le générique, de plus, est ultra-sympa : Jacques Deray, futur réalisateur de « Borsalino » est assistant. Ensuite, il y a les vues de la ville : la rue Montmartre, le pont de l’Alma, la Seine, en noir et blanc. En 1959, c’était un OVNI, ce film : la Nouvelle Vague naissait dans un boucan de tous les diables, les films comme « 125, rue Montmartre » de Gilles Grangier, étaient piétinés par les jeunes Turcs, dans des articles moqueurs signés François Truffaut ou Claude Chabrol.
Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : l'adaptation du roman éponyme d'André Gillois, prix du Quai des Orfèvres en ...
[125, rue Montmartre](/film/fichefilm_gen_cfilm=45025.html) de Gilles Grangier avec Lucien Raimbourg, Pierre Mirat, Alfred Adam... Deux ans plus tard, [125, rue Montmartre](/film/fichefilm_gen_cfilm=45025.html) marque leur troisième et dernière collaboration ensemble. Sa carrure et sa “gueule” conviennent parfaitement à son premier rôle, celui d’un chef de gang, dans [Touchez pas au grisbi](/film/fichefilm_gen_cfilm=1105.html), où il tient tête au monumental [Jean Gabin](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=222.html). Véritable document sociologique, le film se distingue moins par son intrigue policière, relativement classique, que par l’évolution psychologique de ses personnages. [Robert Hirsch](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=8178.html) très expressif. Ce dernier le dirige à deux reprises en 1957 dans [Trois jours à vivre](/film/fichefilm_gen_cfilm=47841.html), puis [Le rouge est mis](/film/fichefilm_gen_cfilm=44864.html).