Quoi qu'il arrive, le président quittera l'Élysée en 2027. Plus que la question du nom de son remplaçant se pose celle de la postérité de son projet ...
Depuis la révision constitutionnelle de 2008, l’article 6 de la Loi fondamentale, à propos du président de la République, dispose en effet, en son deuxième alinéa, que « nul ne peut exercer plus de deuxmandats consécutifs ». Quelle que soit la situation politique du pays, il devra quitter l’Élysée en 2027. Plus que la question du nom de son remplaçant se pose celle de la postérité de son projet politique.
Avec l'annonce du projet de réforme des retraites, l'idée de destituer le chef de l'Etat a gagné en popularité sur les réseaux sociaux, ...
C’est aussi une « contrepartie de l’ouverture de la responsabilité du président de la République ». L’article 68 de la Constitution prévoit qu’un président de la République ne soit destitué « qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». Le bureau de l’Assemblée nationale examine ensuite la recevabilité de la requête. Des internautes appellent à la destitution [d’Emmanuel Macron](https://www.20minutes.fr/politique/emmanuel-macron/) par la mise en application de l’article 68 de la [Constitution](https://www.20minutes.fr/dossier/constitution). « Il s’agit en quelque sorte de savoir si celui qui incarne un pouvoir politique en est arrivé à rompre le lien qui l’identifiait à ce pouvoir », écrivaient les rapporteurs à l’époque. Le processus de dépôt de résolution est « lourd, très complexe », note également Véronique Champeil-Desplats, afin « d’éviter qu’un simple désaccord politique mène à une destitution ». L’esprit, c’est de ne pas laisser en place un président qui serait coupable de manquements à la Constitution. « Le président a constitutionnellement le droit de décider d’impulser une réforme, souligne-t-il, et est protégé en cela par l’article 67 de la Constitution, qui nous dit qu’il n’est absolument pas responsable des actes accomplis en tant que chef de l’Etat. « L’esprit, c’est de ne pas poursuivre le président de la République pour une question politique, souligne Véronique Champeil-Desplats, professeure de droit public à l’université Paris-Nanterre. [François Asselineau](https://www.20minutes.fr/politique/francois-asselineau/), soutient aussi l’idée de la destitution dans une vidéo vue plus de 500.000 fois sur [YouTube](https://www.20minutes.fr/high-tech/youtube/). Dans un tweet, il indique que les Français « s’inquiètent de la santé mentale du président », en se basant sur une interprétation erronée des [propos du président](https://www.youtube.com/watch?v=MkPG_A_alnU) au sujet d’une « dépression grave » : « Son état n’est-il pas un « cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec son mandat » qui justifie la destitution selon l’Article 68 de la Constitution ? - Mais, il est fort peu probable que le chef de l’Etat soit démis de ses fonctions de la sorte.
Dans les indiscrétions politiques retrouvez entre autres, Emmanuel Macron sans empathie, Les Républicains, Marc Fesneau, Esther Benbassa, Bruno Le Maire, ...
James et aux plaisirs de "la servitude, la soumission et du masochisme". Rien que des urgences "qui impliquent d’avoir la tête dans le guidon", alors que l’ancien élu MoDem s’efforce de la sortir pour tenter, en dialogue avec les écologistes, d’imaginer "un futur nourricier qui puisse faire vivre la terre et de la terre". Troubles des esprits, déprime populaire: "On voit le monde qui s’effondre sans percevoir celui qui se construit", philosophe celui qui promet de "bâtir celui de demain dans l’échange". Un autre poids lourd de la majorité note plus sobrement que "l’absence de relation affective est saisissante entre le chef de l’Etat et ses soutiens". [LR sur la réforme des retraites](https://www.challenges.fr/politique/les-republicains-cle-de-la-reforme-des-retraites_841499). "Le président de la République, dans ses vœux, n’a pas eu un mot pour Elisabeth Borne, ni pour ses ministres, ni pour sa majorité.