Dimanche, des centaines de partisans de l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro ont envahi les principaux lieux de pouvoir de la démocratie brésilienne ...
Des élus macronistes et de l'opposition de gauche ont déploré les « attaques de l'extrême droite » au Brésil, affichant leur soutien au président Lula. Cette démonstration de force tend à prouver que le mouvement bolsonariste ne s'est pas démobilisé après les élections, ni après la passation de pouvoir. Plus tard dans la soirée, Lula a lui-même mis en cause la loyauté des fonctionnaires territoriaux affectés à la sécurité des bâtiments. D'après les vidéos de CNN Brasil et sur Twitter, de nombreux saccages étaient en cours par ce qu'une partie de la presse nationale nomme des « terroristes ». La zone autour du Congrès avait été bouclée par les autorités, mais les bolsonaristes sont parvenus à déjouer la police brésilienne qui a même tenté sans succès d'utiliser des bombes lacrymogènes pour repousser la marée humaine. Ce dernier bâtiment comprend la Chambre des députés et le Sénat, le tout dans cette architecture propre à Oscar Niemeyer.
Des soutiens de l'ancien président d'extrême droite, opposés au retour au pouvoir de Lula, ont forcé dimanche le périmètre de sécurité autour de ...
[Investiture de Lula à la tête du Brésil : à Brasilia, les partisans de Jair Bolsonaro persistent dans leur déni de la défaite](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/01/investiture-de-lula-a-la-tete-du-bresil-a-brasilia-les-partisans-de-jair-bolsonaro-persistent-dans-leur-deni-de-la-defaite_6156211_3210.html) [sur Twitter](https://twitter.com/FlavioDino/status/1612158056653066240) Flavio Dino, ministre de la justice et de la sécurité publique. Son opposant Jair Bolsonaro, qui a été battu d’une courte tête au second tour de la présidentielle le 30 octobre, Plusieurs dizaines d’entre eux sont parvenus à monter sur la rampe de ce bâtiment à l’architecture moderne pour en occuper le toit. Dino avait autorisé le déploiement d’agents de la Force Nationale, une force spéciale de police parfois envoyée dans les différents Etats en cas de menace contre la loi et l’ordre. « Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis », a déclaré au sujet des bolsonaristes responsables de saccages le chef de l’Etat, investi il y a seulement une semaine, depuis Araraquara, dans l’Etat de Sao Paulo.
Des centaines de partisans de l'ex-président Bolsonaro ont fait irruption, ce dimanche, dans le Congrès à Brasilia et à l'intérieur du Palais présidentiel.
Jair Bolsonaro, qui n'a jamais félicité Lula de son élection et a boudé son investiture, a quitté le Au milieu de la place des Trois pouvoirs, un agent de la police montée a été désarçonné puis frappé à terre par des assaillants armés de bâtons. La zone près de la Place des trois pouvoirs, où se côtoient le Palais présidentiel de Planalto, la Cour suprême et le Congrès, avait été pourtant bouclée par les autorités, mais les bolsonaristes sont parvenus à rompre les cordons de sécurité. [du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva](https://www.lepoint.fr/monde/bresil-investiture-sous-haute-securite-pour-le-president-lula-01-01-2023-2503393_24.php), dont ils n'ont jamais reconnu la victoire contre Jair Bolsonaro à la présidentielle d'octobre, a constaté un photographe de l' [Agence France-Presse](/tags/afp). « Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis », a déclaré au sujet des bolsonaristes responsables de saccages Lula, investi président il y a seulement une semaine, depuis Araraquara, dans l'Etat de Sao Paulo. « Cette tentative absurde d'imposer la volonté par la force ne prévaudra pas », a averti le nouveau ministre de la Justice Flavo Dino, sur
Des partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi dimanche le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême, à Brasilia.
22h07 : Le président argentin Alberto Fernandez a réagi à l'assaut du Parlement chez son voisin brésilien : "Je veux exprimer mon rejet de ce qui se passe à Brasilia. 21h58 : Lula a décrété une intervention fédérale dans le District fédéral, l'Etat de Brasilia. 21h57 : Lula assure que "toutes les personnes responsables seront retrouvés et punies". Nous condamnons fermement l'assaut contre le Congrès brésilien et appelons à un retour immédiat à la normalité démocratique." Ces gens que nous appelons les fascistes, la chose la plus abominable en politique, ont envahi le palais et le Congrès. "Les droites n'ont pas su maintenir le pacte de non-violence." 22h12 : La volonté du peuple brésilien et les institutions démocratiques doivent être respectées ! Nous nous joignons à Lula pour demander la fin immédiate de ces actions." 22h33 : Il ne fait guère de doute que ces réseaux sociaux ont servi à coordonner les cortèges. Lula ne va pas tenir tout son mandat si le dispositif de sécurité et les armées ne sont pas renforcées... La zone près de la Place des trois pouvoirs, où se côtoient le Palais présidentiel de Planalto, la Cour suprême et le Congrès, avait été bouclée par les autorités mais les bolsonaristes sont parvenus à rompre les cordons de sécurité. "Ils ont profité du silence de dimanche, alors que nous sommes encore en train de mettre en place le gouvernement, pour faire ce qu'ils ont fait", a-t-il dénoncé également.
Ces manifestants protestent contre le retour au pouvoir il y a une semaine du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui a battu Bolsonaro au second ...
Il a décrété une "intervention fédérale" sur les forces de l'ordre pour reprendre en main la sécurité de la capitale. Lula a annoncé une opération sécuritaire pour mettre fin aux émeutes. Au Brésil, des milliers de partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro ont envahi le Palais présidentiel, la Cour suprême et le Congrès, dimanche à Brasilia, une semaine après l'investiture de Luiz Inácio Lula da Silva à la tête du pays.
Des centaines de manifestants ont pris d'assaut le Parlement pour protester contre le retour au pouvoir il y a une semaine de Lula.
Jair Bolsonaro, qui n'a jamais félicité Lula de sa victoire et a boudé son investiture, a quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat et se trouve en Floride, aux États-Unis. Des bolsonaristes manifestaient déjà devant des casernes militaires depuis la défaite de peu du président sortant d'extrême droite face à Lula le 30 octobre. L'un d'eux s'est assis sur le siège du président de la Chambre haute, un mimétisme saisissant avec les manifestants pro-Trump au Congrès américain il y a deux ans. Sur la rampe du palais de Planalto, où Luiz Inacio Lula da Silva a reçu l'écharpe présidentielle dimanche dernier, des policiers à cheval tentaient tant bien que mal de déloger les manifestants. Les forces de l'ordre ont été complètement débordées, a constaté l'AFP, des images impressionnantes qui rappellent Des centaines de partisans de l'ex-président d'extrême droite
Ce dimanche, des partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès ainsi que le Palais présidentiel et la Cour suprême à ...
En dépit des promesses, les tentes étaient toujours là au début du week-end, alors que des bus de dizaines de bus de manifestants étaient attendus à Brasília pour leur prêter main-forte. Beaucoup pointent la faiblesse du dispositif de sécurité des institutions et la passivité des forces de police brésilienne une fois les bâtiments aux mains des manifestants. Le gouvernement avait certes fait appel à quelque 400 policiers de la Force nationale pour renforcer la sécurité aux abords de la place des trois pouvoirs. Et les forces dont nous disposons sont à l’œuvre», a réagi Flavio Dino, le ministre de la Justice. Un peu avant 15 heures au Brésil (19 heures à Paris), un cortège de bolsonaristes convaincus que l’élection qui s’est tenue fin octobre 2022 leur a été volée est arrivé aux abords de la place des trois pouvoirs de Brasília, où sont regroupés le Congrès, la Cour suprême et le Palais présidentiel. Tout de vert et jaune vêtus, beaucoup fanfaronnaient de leur coup de force, publiant sur les réseaux sociaux des vidéos dans les travées du Parlement, dansant dans l’hémicycle du Sénat, drapeau du Brésil sur les épaules ou saccageant l’intérieur des bâtiments, trésors de l’architecture moderne qui regorgent d’œuvres d’art.