Plusieurs milliers de manifestants ont pris d'assaut, dimanche, la place des Trois Pouvoirs, un lieu réunissant les bâtiments du Congrès, de la Cour suprême ...
Le président de gauche du Chili, Gabriel Boric, a également apporté son soutien au gouvernement Lula "face à cette attaque lâche contre la démocratie". Le chef de l'Etat a également décrété une "intervention fédérale", permettant de reprendre en main la sécurité dans la région de Brasilia. L'ancien président, qui est parti en Floride deux jours avant l'investiture de Lula, a condamné sans fermeté "les déprédations et invasions de bâtiments publics". "Je mets toutes les forces de sécurité dans la rue, avec la détermination d'arrêter et de punir les responsables. La réponse des forces de l'ordre a toutefois interrogé les journalistes au Brésil. Le président du Sénat, Rodrigo Pacheca, a également déclaré être en contact constant avec le gouverneur de Brasilia Ibaneis Rocha, et que les forces de l'ordre étaient pleinement mobilisées face à ces événements, précise Associated Press. " La démocratie garantit le droit à la liberté d'expression, mais elle exige aussi que les gens respectent les institutions. Les forces de l'ordre ont tenté, en vain, de les repousser avec du gaz lacrymogène. Des grenades assourdissantes ont été lancées par les forces de l'ordre depuis un hélicoptère, en direction des partisans occupant le toit du Congrès. Ces manifestants ont envahi les trois institutions, brisant des fenêtres, montant sur les toits et contournant les barricades de sécurité. Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des manifestants entrant dans l'enceinte du Tribunal suprême fédéral et du palais présidentiel, dégradant le mobilier. Plusieurs milliers de sympathisants de l'ancien président d'extrême droite brésilien, Jair Bolsonaro, ont envahi le Congrès, le palais présidentiel ainsi que le Tribunal suprême fédéral à Brasilia, la capitale fédérale du Brésil, dimanche 8 janvier, une semaine après l'investiture du nouveau président, Luiz Inácio Lula da Silva, [dont ces partisans refusent l'élection](/monde/bresil/reportage-presidentielle-au-bresil-a-sao-paulo-les-electeurs-de-jair-bolsonaro-n-arrivent-pas-a-se-faire-a-ce-resultat_5450956.html).
Scènes de chaos à Brasilia. Dimanche, des milliers de partisans de l'ancien président d'extrême droite brésilien, Jair Bolsonaro, ont envahi le Congrès, ...
Après le chaos, les forces de l’ordre ont repris le contrôle des bâtiments dimanche dans la soirée. Le président américain Joe Biden a qualifié de « scandaleuse » l'attaque des lieux de pouvoir brésiliens, dénoncée comme une « attaque contre la démocratie et une transition pacifique du pouvoir ». Le Président Lula peut compter sur le soutien indéfectible de la France », a dit le président français. Il a qualifié les responsables des déprédations des bâtiments publics de « vrais vandales » et de « vrais terroristes ». « Soutien total au président Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l'issue d'élections équitables et libres », a écrit sur Twitter le président du Conseil européen, Charles Michel. Le gouverneur du district fédéral de Brasilia, Ibaneis Rocha, a notamment été vivement critiqué pour les failles sécuritaires de dimanche. Des tableaux d'une valeur inestimable ont été endommagés, dont « Les mulâtres », du peintre moderniste Di Cavalcanti, exposé au palais présidentiel et percé de plusieurs trous, selon des photos circulant sur les réseaux sociaux. C'est le cas de Valdemar Costa Neto, président du PL, le parti de Bolsonaro, qui a regretté « un jour triste pour la nation brésilienne ». De son côté, Jair Bolsonaro a condamné, sans fermeté, les « déprédations et invasions de bâtiments publics ». Le gouverneur du district fédéral de Brasilia, Ibaneis Rocha, a présenté ses excuses au président Lula dans une vidéo. Les partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro se sont rassemblés dimanche sur la place des Trois pouvoirs à Brasília. Des images impressionnantes montrent sur les réseaux sociaux une véritable marée humaine de manifestants vêtus de jaune et vert prendre d'assaut les lieux de pouvoir à Brasília.
Les réactions internationales sont unanimes pour condamner les attaques des manifestants pro-Bolsonaro à l'encontre des institutions démocratiques au ...
Le pape François a évoqué les « crises politiques » sur le continent américain, sources « de tensions et de violences », évoquant en particulier le Brésil, où des partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro ont envahi des lieux de pouvoir. « Le gouvernement brésilien a tout notre soutien face à cette attaque lâche et vile contre la démocratie », a commenté sur Twitter le président chilien Gabriel Boric, dont le gouvernement a demandé la convocation d'une session extraordinaire du Conseil permanent de l'Organisation des États américains (OEA). « Répréhensible et antidémocratique, la tentative de coup d'État des conservateurs au Brésil », a écrit le président mexicain sur Twitter. « Les fascistes chercheront toujours à prendre par la force ce qu'ils n'ont pas obtenu dans les urnes », a déclaré sur Twitter le président bolivien Luis Arce. « La démocratie brésilienne l'emportera sur la violence et l'extrémisme », a-t-il tweeté. Le gouvernement allemand « est aux côtés du président Luiz Inacio Lula da Silva », a ajouté le dirigeant sur son compte Twitter. Même soutien exprimé par le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, qui s'est dit « consterné » par les actes d'« extrémistes violents ». Le président Lula peut compter sur le soutien indéfectible de la France », a tweeté Emmanuel Macron, en français et en portugais. Des responsables de l'Union européenne ont également condamné dimanche l'invasion des institutions politiques à Brasilia, exprimant leur « soutien total » au président Luiz Inacio Lula da Silva. « Nous réaffirmons notre soutien au président Lula », a-t-il ajouté. [Emmanuel Macron](/tags/emmanuel-macron) a appelé dimanche au « respect des institutions démocratiques » au [Brésil](/tags/bresil) et a souligné le « soutien indéfectible de la France » au président Lula, après [l'envahissement de plusieurs institutions par des militants bolsonaristes](https://www.lepoint.fr/monde/bresil-affrontements-entre-policiers-et-bolsonaristesdevant-le-congres-08-01-2023-2504106_24.php). « La France exprime son soutien au président démocratiquement élu Lula et à son gouvernement.
Les partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro ont pris d'assaut les lieux de pouvoir de la capitale brésilienne avant d'en être délogés par la police.
Armés de pieds de chaise, de tuyaux, de pavés et de feux d’artifice, vêtus de tongs et de maillots de foot, les « soldats » de Bolsonaro brisent les vitres des palais. Vers 14 heures, le cortège s’ébranle et, une heure plus tard, une foule de drapeaux brésiliens et de maillots de la Seleçao fond d’un seul bloc sur les institutions de la capitale. Entre le 7 et le 8 janvier, des dizaines de bus, convoyant plus de 4 000 personnes, convergent face au quartier général de l’armée, où campent depuis des semaines des centaines de militants d’extrême droite. A Brasilia, le dernier carré des « soldats » de Jair Bolsonaro ne se démobilise pas, et continue à contester le résultat de l’élection du 30 octobre 2022. Tout l’après-midi, les partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro s’en sont pris aux édifices de la place des Trois-Pouvoirs : des œuvres de l’architecte Oscar Niemeyer, symbole de la démocratie et du génie moderniste brésilien. Face à des dizaines de milliers de supporteurs, le nouveau président de gauche, radieux, vivait son sacre républicain.
Des milliers de partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia, ...
Enfin, le juge a décidé l'évacuation de tous les camps installés à proximité des casernes de l'armée dans tout le pays et ordonné l'arrestation des participants. Le juge Moraes a d'ailleurs ordonné la saisie des bus et la liste de tous les véhicules entrés dans le district de Brasilia entre le 5 et le 8 janvier. Le ministre de la Justice, Flavio Dino, a parlé de « terrorisme » et condamné les « putschistes ». Des figures de premier plan ont joué un rôle dans ces événements et la radicalisation des manifestants, estime le coordinateur de l’Observatoire de l’extrême droite : « Ernesto Araujo, par exemple, ancien ministre des Relations extérieures, a posté des vidéos en soutien à l’escalade antidémocratique. La question de la militarisation est encore plus importante dans le cas brésilien, parce qu’elle s’appuie sur la présence des militaires dans la politique brésilienne, qui est une tradition de la pensée et de la pratique autoritaire, ainsi que de l’extrême droite brésilienne. Pourquoi des dizaines de bus ont ils été autorisés à rentrer dans Brasilia ? Les pro-Bolsonaro semblent avoir bénéficié de complicités auprès des forces de sécurité à Brasilia. Les médias et les élus pro-Lula ont alors été forcés de tirer le signal d’alarme. Des bus remplis de partisans de Bolsonaro n’ont alors cessé d'arriver dimanche, tandis que sur les réseaux sociaux, les appels à la violence et à l’insurrection devenaient de plus en plus violents. Le président Lula a déclaré l’intervention fédérale, avec l’appui de l’armée, pour rétablir l’ordre à Brasilia. Les manifestants ont franchi un barrage de police, apparemment sans grande résistance, et [ils ont tout saccagé dans leur sillage](https://www.rfi.fr/fr/amériques/20230108-brésil-des-soutiens-de-bolsonaro-envahissent-le-congrès-le-palais-présidentiel-et-la-cour-suprême) à la présidence, au Congrès et à la Cour suprême.
La situation semblait maîtrisée ce dimanche soir à Brasilia, la police avait repris le contrôle des lieux de pouvoir. Quelques heures plus tôt, ...
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez dit soutenir "le gouvernement démocratique élu dans les urnes" et condamne "les actions des groupes qui s'opposent aux résultats légitimes". Dans une série de tweeets, il a condamné sans fermeté "les déprédations et invasions de bâtiments publics". Les institutions démocratiques du Brésil ont tout notre soutien et la volonté du peuple brésilien ne doit pas être sapée", a-t-il assuré. Mais il a aussi "rejeté les accusations, sans preuve" de son successeur selon qui il aurait encouragé les violences. "La volonté du peuple brésilien et les institutions démocratiques doivent être respectées ! Le gouverneur du district fédéral de Brasilia, Ibaneis Rocha, un autre allié de Jair Bolsonaro, a présenté ses excuses au président Lula dans une vidéo. Plus de 200 personnes ont été arrêtés selon le ministre de la Justice et la Sécurité. Des tableaux d'une valeur inestimable ont été endommagés, dont "Les mulâtres", du peintre moderniste Di Cavalcanti, exposé au Palais présidentiel et percé de plusieurs trous, selon des photos circulant sur les réseaux sociaux. "Les putschistes qui ont promu la destruction des propriétés publiques à Brasilia sont en train d'être identifiés et seront punis. Après plusieurs heures de chaos, les forces de l'ordre ont repris le contrôle des bâtiments. Sur les réseaux sociaux ont également circulé des vidéos montrant des bureaux de parlementaires saccagés. La situation semblait maîtrisée ce dimanche soir à Brasilia, la police avait repris le contrôle des lieux de pouvoir.
Depuis la dernière élection présidentielle qui a fracturé le Brésil, en octobre dernier, certains partisans de Jair Bolsonaro ne reconnaissent pas la ...
Jair Bolsonaro n'a pas remis l'écharpe présidentielle à son successeur, le 1er janvier, comme le veut la tradition démocratique. Cette élection est la plus serrée de l'histoire de la démocratie brésilienne, avec à peine deux millions de voix d'écart entre les deux candidats finalistes. Après 40 jours d'absence médiatique, il a promis de reconnaître la victoire de Lula, mais a quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat.
Plusieurs agents ont été blessés, ainsi que des journalistes, pris pour cible par des soutiens de Jair Bolsonaro. Franceinfo remonte le fil de cette attaque qui ...
"Les putschistes qui ont promu la destruction des propriétés publiques à Brasilia sont en train d'être identifiés et seront punis, déclare le chef d'Etat, dimanche soir Après une réunion d'urgence en visioconférence, le président Lula ordonne depuis le sud du pays l'intervention des forces armées dans la capitale fédérale. Dans le palais du Planalto, de nombreuses œuvres d'art sont détériorées par les manifestants et des tableaux sont éventrés, parmi lesquels Les Mulâtres, du peintre brésilien Emiliano Di Cavalcanti. Malgré les sommations des forces de l'ordre et l'usage de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes, une poignée de militants parvient à pénétrer dans le périmètre de sécurité. Celui du président Lula reste intact, mais les émeutiers parviennent à dérober des armes à la garde présidentielle. A l'extérieur, un émeutier exhibe ce qui semble être l'exemplaire original de la Constitution brésilienne de 1988, qui symbolise le retour de la démocratie dans le pays après la dictature de 1964-1985. Aucun parlementaire ne se trouve alors dans le bâtiment du Congrès, mais des agents de sécurité présents sont menacés par les émeutiers. Des manifestants se filment en train de s'asseoir dans le fauteuil du président du Sénat, ou encore de glisser sur l'estrade qui mène à l'hémicycle de cette chambre. Outre la chambre du Sénat, les manifestants réussissent à s'introduire dans la Chambre verte des députés. Des partisans du président d'extrême droite sortant, Jair Bolsonaro, battu à la dernière élection présidentielle par Lula, se sont introduits de force dans ces lieux de pouvoir avant d'y répandre le "chaos", comme l'ont déploré plusieurs titres de la presse brésilienne. Face à eux, plusieurs milliers de manifestants, en grande majorité vêtus de jaune et vert, convergent sur l'immense esplanade qui dessert les principales institutions du pays. Franceinfo remonte le fil de cette attaque qui plonge le Brésil dans une nouvelle crise politique, une semaine après l'investiture de Lula.
Des dizaines de milliers de partisans pro-Bolsonaro ont envahi dimanche les bâtiments du pouvoir à Brasilia, avant d'y être délogés, quelques heures plus ...
C'est ce qu'ont annoncé, dans une vidéo, le ministre du Secrétariat de la communication sociale, Paulo Pimenta, et le député Wadih Damous. Les représentants de TikTok, YouTube, Telegram et Elon Musk, qui a racheté Twitter l'année dernière, n'ont pas répondu à une demande de commentaire dans l'immédiat. L'une des plus partagées, et les plus significatives, est une vidéo, qui circule sur les réseaux sociaux. "Nous suivons activement la situation et nous continuerons à supprimer les contenus qui violent nos politiques", a précisé le porte-parole. Autant de symboles incarnant les des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires. Le parquet général a demandé l'ouverture immédiate d'investigations pour établir "la responsabilité des personnes impliquées" dans l'attaque.
Les violences à Brasilia sont plus le fruit de fans de Bolsonaro frustrés que de putschistes, aux yeux du spécialiste de l'Amérique latine Michel Faure.
[Des milliers de partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro](https://www.lepoint.fr/monde/bresil-les-images-impressionnantes-de-l-assaut-des-pro-bolsonaro-09-01-2023-2504156_24.php) ont envahi dimanche 8 janvier le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême, à Brasilia, causant d'importants dégâts. [la cérémonie d'investiture de Lula](https://www.lepoint.fr/monde/bresil-luiz-inacio-lula-da-silva-investi-president-01-01-2023-2503411_24.php) à la présidence de la République, l'heure n'est plus à la fête ni aux réjouissances dans la capitale fédérale brésilienne. [l'assaut contre le Capitole](https://www.lepoint.fr/monde/donald-trump-face-au-capitole-ce-moment-ou-tout-a-bascule-07-01-2021-2408632_24.php) des partisans de [Donald Trump](/tags/donald-trump), mais qu'il conviendrait mieux de rapprocher du mouvement [des Gilets jaunes](https://www.lepoint.fr/societe/qui-sont-les-gilets-jaunes-21-03-2019-2302992_23.php) en [France](/tags/france), selon [Michel Faure](/tags/michel-faure), grand reporteur, spécialiste de l'Amérique latine et auteur de nombreux o...
De très nombreux messages appelant à s'attaquer aux sièges du pouvoir à Brasilia ont circulé avant et pendant les violences de dimanche.
[Avant l’élection présidentielle au Brésil, la machine à désinformer à plein régime](https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/24/avant-l-election-presidentielle-au-bresil-la-machine-a-desinformer-a-plein-regime_6143034_3210.html) « C’est le début d’une relation qui se terminera par un mariage », [avait-il plaisanté](https://nypost.com/2022/11/01/elon-musk-personally-moderating-tweets-about-brazil-election/) après l’avoir rencontré. [blocage pur et simple de l’application](https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/03/21/le-bresil-revient-sur-sa-decision-de-bloquer-telegram_6118447_4408996.html), avant de faire marche arrière. [La tentative d’insurrection des pro-Bolsonaro au Brésil trouve un fort écho chez les trumpistes](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/09/la-tentative-d-insurrection-des-pro-bolsonaro-au-bresil-trouve-un-fort-echo-chez-les-trumpistes_6157109_3210.html) [Alexis Lévrier sur Elon Musk : « Une liberté d’expression absolue profite toujours à l’extrême droite »](https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/12/29/alexis-levrier-sur-elon-musk-une-liberte-d-expression-absolue-profite-toujours-a-l-extreme-droite_6155958_3232.html) Parmi les congédiés, huit salariés à Sao Paulo spécifiquement chargés de la lutte contre la désinformation et les incitations à la violence. [L’assaut mené contre la Cour suprême, le Congrès et le palais présidentiel brésiliens](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/08/au-bresil-des-centaines-de-partisans-de-bolsonaro-envahissent-l-exterieur-du-congres_6157090_3210.html) par les partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro, dimanche 8 janvier, a en effet laissé de nombreuses traces de son élaboration sur les réseaux sociaux. [a déclaré](https://edition.cnn.com/world/live-news/bolsonaro-supporters-riot-brazil-congress-01-08-23/h_a12f7099136f23249d8337becd87e802), sur CNN, le porte-parole de Meta, Andy Stone. Un message à peine voilé pour appeler les militants de Jair Bolsonaro qui pensent que l’élection brésilienne a été truquée à se rendre à Brasilia pour manifester leur mécontentement, tout comme [« Stop the steal » avait été le mot d’ordre des émeutiers américains](https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/07/qanon-stop-the-steal-d-ou-viennent-les-symboles-et-slogans-brandis-par-les-emeutiers-du-capitole_6065504_4408996.html) du 6 janvier 2021. Surtout, entre l’élection de Lula, le 30 octobre, et ces dernières émeutes, c’est un autre réseau social qui a fait volte-face sur ses pratiques de modération dans le pays : Twitter. Dans l’après-midi, la Cour suprême brésilienne a ordonné à tous les grands réseaux sociaux de bloquer les messages incitant à la violence. « Nous considérons ces événements comme à risque, ce qui signifie que nous supprimerons aussi tous les messages qui encouragent ou approuvent ces actions »,
Des manifestants s'en sont pris à des bâtiments de pouvoir dans la capitale brésilienne, un assaut qui rappelle celui des partisans de Donald Trump il y a ...
Au Brésil, le président Lula a promis d'identifier "les putschistes qui ont promu la destruction des propriétés publiques". A part des dizaines de blessés, le bilan n'est pas aussi lourd dans le cas de l'attaque à Brasilia, où aucun décès lié n'a pour l'instant été signalé. Accusé par Lula d'avoir "encouragé" de tels actes à travers ses récents discours, il a rejeté "les accusations sans preuve" de son successeur. A Brasilia, les manifestants devenus émeutiers s'en sont pris à des symboles de la démocratie brésilienne. Au Brésil ces dernières semaines, comme aux Etats-Unis il y a deux ans, une partie des soutiens du président sortant ne reconnaît pas le résultat de l'élection qui a vu perdre leur candidat. Les évènements qui ont secoué le Brésil, dimanche 8 janvier, rappellent curieusement [l'attaque du Capitole américain par des militants pro-Trump, le 6 janvier 2021](/monde/usa/attaque-du-capitole-par-des-militants-pro-trump/video-assaut-du-capitole-en-2021-je-craignais-que-la-police-tire-dans-le-tas-se-souvient-le-correspondant-de-france-televisions_5214226.html).
Une véritable marée humaine de manifestants vêtus de jaune et vert a pris d'assaut et saccagé les principaux lieux de pouvoir du pays à Brasilia.
Parmi eux, un photographe de l’AFP a été frappé et s’est fait voler tout son matériel. [Jair Bolsonaro](https://www.20minutes.fr/politique/jair-bolsonaro/), une semaine après l'investiture du président de gauche [Lula](https://www.20minutes.fr/dossier/lula). Des images impressionnantes qui rappellent l’ [invasion du Capitole](https://www.20minutes.fr/monde/diaporama-15021-violences-a-washington-le-capitole-americain-pris-d-assaut-par-des-manifestants-pro-trump) à Washington par des partisans de l'ex-président Donald Trump, en janvier 2021. Une véritable marée humaine de manifestants vêtus de jaune et vert a pris d’assaut et saccagé les principaux lieux de pouvoir du pays. Une véritable marée humaine de manifestants vêtus de jaune et vert a pris d’assaut et saccagé les principaux lieux de pouvoir du pays dans la capitale. DéMOCRATIE ATTAQUÉe Une véritable marée humaine de manifestants vêtus de jaune et vert a pris d’assaut et saccagé les principaux lieux de pouvoir du pays à Brasilia
Après le saccage des principales institutions par des manifestants bolsonaristes à Brasilia dimanche, il est nécessaire pour Lula de prendre des mesures ...
Aujourd’hui, les Brésiliens sont partagés entre la tristesse, la déception, et un certain sentiment d’humiliation», témoigne Silvia Capanema. [Au lendemain de l’assaut de la place des trois pouvoirs de Brasília](https://www.liberation.fr/international/amerique/bresil-avec-lassaut-des-lieux-de-pouvoir-le-bolsonarisme-sest-tire-une-balle-dans-le-pied-20230109_5URXWWQSIRHPJGPNDDP3LXIJXI/), où sont regroupés le Parlement, la Cour suprême et le palais présidentiel, par des bolsonaristes fanatiques, les métaphores ne manquent pas dans la presse brésilienne pour parler de la démocratie qui a, l’espace de quelques heures dimanche, fortement tangué. «Poignardée dans son dos», «attaquée en plein cœur», «brisée de l’intérieur»…