Il a fallu quatre jours de débat, trois nuits de tractations et quinze tours de scrutin pour que l'élu californien devienne speaker. Une élection historique ...
Un élu républicain est physiquement retenu par un de ses collègues, pour ne pas s’en prendre à Matt Gaetz. Effectivement, lors de ce quinzième tour, cinq des derniers récalcitrants se contentent de se déclarer présents, sans voter pour un autre candidat. Plus tôt dans la journée, l’élu insolent de Floride l’a pourtant qualifié de « LeBron James [basketteur vedette] des levées de fonds pour intérêts particuliers », estimant que « l’altruisme ne consiste pas à se vendre pièce par pièce à la corporation des lobbys ». Ils ont humilié Kevin McCarthy dans des proportions historiques, malgré sa désignation comme speaker au quinzième tour de scrutin, à minuit passé, après quatre jours de débat et trois nuits de tractations. Autour de lui fument les ruines de son parti. Des milliers de partisans de Donald Trump (2017-2021) donnaient l’assaut contre le Capitole, au terme d’une campagne de mensonges et de pressions initiée par le président de l’époque.
Kevin McCarthy a été élu président de la Chambre américaine des représentants dans la nuit de vendredi à samedi. Un poste que cet élu républicain de ...
« Je détiens le record du plus long discours dans l’hémicycle, je n’ai pas de problème à décrocher celui du plus grand nombre de tours de vote pour être élu speaker ! Il « s’est vendu à tout le monde pendant des décennies », a justifié l’abrasif Matt Gaetz. Sur son site internet, il met en avant ses origines populaires et promet de « défendre le rêve américain pour ceux qui travaillent dur ». Depuis que les démocrates ont repris la Maison Blanche, le Californien a choisi l’opposition frontale. Rappelant cet épisode, il a minimisé l’importance du mélodrame vécu cette semaine, du jamais vu depuis 1859. Mais la durée interminable de son élection, véritable épopée qui a nécessité 15 tours, le fragilise.
Dans la nuit de vendredi à samedi, la Chambre des représentants a élu son nouveau président. Il a fallu quinze tours de scrutin pour que des Républicains...
Et il était hors de question pour lui de revivre le cauchemar de 2015, quand il s’était sabordé au moment même où ses chances d’accéder au troisième poste politique le plus important du pays étaient réelles. Le calcul était à la fois simple et compliqué : il ne devait pas, à la fin, perdre plus de quatre voix. Au point que [Trump a appelé les députés élus sur son nom](https://www.lexpress.fr/monde/amerique/etats-unis-lombre-de-trump-plane-sur-des-republicains-incapables-delire-un-speaker-Q6JM4URTIZHPBFIXOWWJ6GE5XU/) à "voter Kevin", comme lui climatosceptique et hostile à la Chine. Pourtant, comme une preuve que l’aura de Trump n’est plus ce qu’elle était, une vingtaine d’entre eux s’y sont longtemps refusés, estimant que McCarthy était trop modéré et apte à faire des concessions avec l’establishment de Washington. C’est enfin la consécration pour cet homme de 57 ans, républicain traditionnel dans ses convictions mais qui n’hésite pas à s’ajuster quand la bonne poursuite de sa carrière en dépend. [aux élections de Midterms de novembre](https://www.lexpress.fr/economie/midterms-aux-etats-unis-les-trois-consequences-a-prevoir-pour-les-prochains-mois_2183365.html), mais en plus les candidats élus ne semblent pas former une famille très unie.
Deux ans après l'invasion du Capitole, la désignation du nouveau président de la Chambre des représentants illustre bien la profonde division du pays.
S'il fallait un symbole des séquelles de ce jour sur le pays, on ne pourrait trouver mieux que [le feuilleton de l'élection du président du nouveau Congrès](https://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-kevin-mccarthy-enfin-elu-president-de-la-chambre-des-representants-07-01-2023-2503983_24.php), issu des scrutins de mi-mandat de novembre. Les chaînes de télévision étaient obligées de scinder leurs écrans pour couvrir les divers événements de la journée. Sur les marches du Capitole, une cérémonie s'est déroulée le matin en l'honneur des policiers morts le 6 janvier 2021 ou juste après.
L'élu républicain de Californie a dû attendre le 15ème tour de scrutin et quatre jours de vote pour accéder au perchoir. Disposant d'une majorité étroite, il a ...
Le président démocrate Joe Biden a félicité Kevin McCarthy, l'appelant à « gouverner de manière responsable et dans l'intérêt des Américains ». Puis, secoué par l'attaque contre le siège du Congrès le 6 janvier 2021, il avait rapidement déclaré que Donald Trump « portait une responsabilité » dans ces violences. « Notre système est construit sur des freins et contrepoids.
C'est à la quinzième tentative que l'élu républicain Kevin McCarthy a pu être élu président de la Chambre américaine des représentants dans la nuit du 7 ...
Cette paralysie du Congrès américain a néanmoins eu des répercussions très concrètes : sans « speaker », troisième personnage le plus important de la politique américaine après le président et le vice-président, les élus n’ont pas pu prêter serment. Et pour cause, les représentants de la Chambre n’avaient d’autres choix que de continuer à voter jusqu’à ce qu’un « speaker » soit élu à la majorité simple. Enfin élu, Kevin McCarthy remplace la démocrate Nancy Pelosi au poste de « speaker », autrement dit, la présidence. Le président américain Joe Biden a aussitôt félicité Kevin McCarthy, l’appelant à « gouverner de manière responsable et dans l’intérêt des Américains ». Kevin McCarthy s’est alors dirigé vers le groupe de trumpistes, alors que les doigts se pointaient accusateurs. Ils ont mis fin à une pagaille au Congrès, inédite en plus de 160 ans, qui préfigure des débats très agités au Congrès américain durant les deux prochaines années.
A force de tractations, le groupe de trumpistes qui paralysait la nomination du quinquagénaire de Californie a finalement mis fin à une pagaille inédite ...
Cette paralysie du Congrès américain a néanmoins eu des répercussions très concrètes : sans « speaker », troisième personnage le plus important de la politique américaine après le président et le vice-président, les élus n’ont pas pu pas prêter serment. Enfin élu, Kevin McCarthy remplace la démocrate Nancy Pelosi au poste de « speaker ». Ils n’ont fait retomber la pression qu’après avoir obtenu des garanties de taille - dont une procédure visant justement à faciliter l’éviction du « speaker ». A force de tractations, le groupe de trumpistes qui paralysait la nomination du quinquagénaire de Californie a finalement cédé. Kevin McCarthy s’est alors dirigé vers le groupe de trumpistes, alors que les doigts se pointaient accusateurs. Ils ont mis fin à une pagaille au Congrès, inédite en plus de 160 ans qui préfigure de débats très agités au Congrès américain durant les deux prochaines années.
Ce samedi, le républicain Kevin McCarthy a finalement pu être élu à la tête de la Chambre américaine des représentants, après plusieurs jours de blocage par ...
[élire Kevin McCarthy à la tête de la Chambre des représentants](https://www.europe1.fr/international/kevin-mccarthy-a-desormais-les-voix-necessaires-pour-etre-elu-speaker-au-congres-americain-4159367) des États-Unis. [États-Unis](https://www.europe1.fr/dossiers/amerique), le Congrès est séparé en deux chambres distinctes : la chambre haute, le Sénat, composée de 100 sénateurs, et la chambre basse, celle des représentants, composée de 435 élus. Si la Constitution américaine ne définit pas son rôle, le speaker doit assurer le bon déroulement des débats et des votes au sein de la chambre basse. Un tel scénario s'est déjà produit, notamment lorsque Donald Trump était à la tête des États-Unis : Nancy Pelosi avait alors empêché la réalisation de son Si les rôles principaux de la Chambre des représentants sont de voter les lois fédérales, budgétaires ou encore d'invoquer une procédure d'impeachment pour faire destituer le président en fonction, le speaker n'a pas exactement les mêmes missions. En cause, un groupe d’élus conservateurs [trumpistes](https://www.europe1.fr/dossiers/donald-trump), qui a [bloqué 14 fois l’élection du républicain](https://www.europe1.fr/international/blocage-au-congres-americain-les-raisons-dune-impasse-historique-4159086).
L'élu républicain a dû attendre quinze tours avant de décrocher le poste de « speaker » du Congrès qu'il convoitait depuis longtemps. Retour sur le parcours ...
« Je détiens le record du plus long discours dans l’hémicycle, je n’ai pas de problème à décrocher celui du plus grand nombre de tours de vote pour être élu speaker ! Sur son site internet, il met en avant ses origines populaires et promet de « défendre le rêve américain pour ceux qui travaillent dur ». Depuis que les démocrates ont repris la Maison-Blanche, le Californien a choisi l’opposition frontale. Il « s’est vendu à tout le monde pendant des décennies », a justifié l’abrasif Matt Gaetz. Mais la durée interminable de son élection, Retour sur le parcours de cet homme, fragilisé par ce scrutin indécis jusqu’à la fin.
A bout de nerfs, l'Assemblée s'apprête à suspendre les débats quand Kevin McCarthy demande un nouveau vote. Le quinzième vote est le bon. Il aura donc fallu ...
Il aura donc fallu quatre jours et trois nuits d’interminables négociations pour désigner Kevin McCarthy nouveau président de la Chambre des représentants. A bout de nerfs, l’Assemblée s'apprête à suspendre les débats quand Kevin McCarthy demande un nouveau vote. Ce parlementaire républicain vient d’être élu président de la Chambre des représentants après une journée riche en rebondissements qui a mis en exergue les divisions.
Le républicain Kevin McCarthy a été élu président de la Chambre américaine des représentants dans la nuit de vendredi à samedi, après 15 tours de vote.
Il est temps de gouverner de manière responsable", a-t-il ajouté. "Nous devons remettre l'Amérique sur les rails", a-t-il déclaré juste avant de prêter serment. Kevin McCarthy s'est alors dirigé vers le groupe de trumpistes, alors que les doigts se pointaient accusateurs.
Kevin McCarthy a finalement accédé samedi au perchoir de la Chambre américaine des représentants à l'issue d'un processus laborieux, marqué par de...
Le blocage orchestré par un groupe de trumpistes est "humiliant", juge le politologue Larry Sabato, estimant que M. [Afghanistan](/tags/afghanistan). [Ukraine](/tags/ukraine).
Après quatre jours d'une pagaille inédite au Congrès, le groupe de trumpistes qui paralysait la nomination du quinquagénaire de Californie a finalement cédé et ...
McCarthy est le speaker le plus faible jamais élu depuis la guerre de Sécession. Après quatre jours d'une pagaille inédite au Congrès, le groupe de trumpistes qui paralysait la nomination du quinquagénaire de Californie a finalement cédé et permis l'élection de Kevin McCarthy à la présidence de la Chambre des représentants. Le blocage orchestré par un groupe de trumpistes est « humiliant », juge in fine le politologue Larry Sabato, estimant, rapporte l'AFP, que M.
Au terme de quatre jours et trois nuits de débats, le Républicain Kevin McCarthy a finalement été élu président de la Chambre des représentants, malgré le ...
Il aura donc fallu quatre jours et trois nuits d’interminables négociations pour désigner Kevin McCarthy nouveau président de la Chambre des représentants. A bout de nerfs, l’Assemblée s'apprête à suspendre les débats quand Kevin McCarthy demande un nouveau vote. Ce parlementaire républicain vient d’être élu président de la Chambre des représentants après une journée riche en rebondissements qui a mis en exergue les divisions de son camp.