Tirailleurs

Il rend hommage aux combattants noirs recrutés dans les colonies françaises à la fin du XIXe siècle, mobilisés en première ligne dans les conflits mondiaux.

Abdoulaye N’Diaye, le dernier tirailleur sénégalais ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale, est décédé en 1998. François Hollande fut le premier président à évoquer ce massacre, lors de son discours à Dakar en octobre 2012. Le bilan, dans un premier temps évalué à 35 morts et jamais officiellement communiqué, pourrait s’élever à « plusieurs centaines d’hommes » selon plusieurs historiens. [Pascal Blanchard : « Donner aux rues les noms de soldats africains n’est qu’un point de départ »](https://www.la-croix.com/France/Pascal-Blanchard-Donner-rues-noms-soldats-africains-nest-quun-point-depart-2020-07-02-1201103025) Entre 180 000 et 200 000 soldats ont ainsi combattu pendant la Première Guerre mondiale, dont près de 30 000 ayant trouvé la mort. Le film Tirailleurs, qui retrace l’histoire d’un père et son fils arrachés à leur village du Sénégal pour combattre pendant la Première Guerre mondiale, sort en salles mercredi 4 janvier.

Dans Tirailleurs, sorti ce mercredi 4 janvier, Mathieu Vadepied a centré son récit sur les seuls tirailleurs sénégalais avec, dans le rôle titre, ...

Cette fois, Mathieu Vadepied a centré son récit sur les seuls tirailleurs sénégalais avec, dans le rôle titre, la star Omar Sy. , avait déclaré à l'AFP son réalisateur lors du Festival de Cannes. Face à Bakary qui veut juste ramener son garçon vivant chez lui, Thierno, galvanisé par l'ambition militaire et la découverte de la France, menace de lui échapper. C'est l'une des premières fois que leur histoire est portée à l'écran. Ces histoires, il faut les raconter, les transmettre. C'est complètement aussi mon identité", a-t-il déclaré fin décembre à Dakar lors d'une conférence de presse de présentation du film.

Celui-ci s'inspire de la véritable histoire des tirailleurs sénégalais, enrôlés de force durant la Première Guerre mondiale. Rappelons que ce corps armé a été ...

Son fils se fait petit à petit un nom parmi les combattants, amenant le lieutenant français Chambreau à en faire un membre de sa garde rapprochée... Tirailleurs remet quoi qu'il en soit à l'ordre du jour la réalité de ces soldats, souvent méconnue en France. Celui-ci s'inspire de la véritable histoire des tirailleurs sénégalais, enrôlés de force durant la [Première Guerre mondiale](https://www.linternaute.fr/actualite/guide-histoire/2527156-premiere-guerre-mondiale-resume-de-la-grande-guerre-1914-1918/). Bakary a en tête de fuir ce conflit, mais voit régulièrement les déserteurs se faire assassiner. [Omar Sy](https://www.linternaute.com/cinema/star-cinema/1470350-omar-sy-apres-le-flic-de-belleville-il-prend-de-l-ampleur-aux-etats-unis/) est à découvrir en salles depuis le mercredi 4 janvier 2023. Au total, 300 000 de ces soldats sont morts durant ce conflit en métropole, cite [TF1](https://www.tf1info.fr/culture/cinema-film-tirailleurs-premiere-guerre-mondiale-quelle-est-la-part-de-realite-et-de-fiction-dans-le-film-avec-omar-sy-deux-experts-repondent-2243852.html). Pour cela ils recrutent de force dans les villages sénégalais, et notamment Thierno Diallo, âgé de 17 ans pour combattre pour la France. Ils se retrouvent tous les deux sur le front pour défendre un pays qui n'est pas le leur. [Synopsis] - La guerre fait rage en Europe où les troupes françaises ont besoin de renforts. [Film dramatique](https://www.linternaute.fr/cinema/pratique/2443391-film-dramatique-les-meilleurs-drames-du-cinema/) [Titanic : synopsis, casting, avis, streaming, bande-annonce, histoire vraie...](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2205438-titanic-sur-tf1-le-film-est-il-fidele-a-la-realite-historique/) [Les Evadés : synopsis, histoire vraie, casting, streaming, avis...](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2205698-les-evades-le-film-avec-morgan-freeman-est-il-inspire-d-une-histoire-vraie/) [Forrest Gump : synopsis, casting, bande-annonce, streaming, avis...](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2205672-forrest-gump-le-film-avec-tom-hanks-est-il-inspire-d-une-histoire-vraie/) [Nomadland : synopsis, casting, Oscars, photos, streaming, avis...](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2541130-nomadland-le-film-oscarise-en-2021-est-il-inspire-d-une-histoire-vraie/) [Le Parrain](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2205576-le-parrain/) [The Father : synopsis, casting, critiques, bande-annonce, seance, streaming...](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2547072-the-father-bouleversant-magistral-les-critiques-du-film-avec-anthony-hopkins/) [Benedetta](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2494479-benedetta/) [Peter von Kant](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2642951-peter-von-kant/) [Il était une fois en Amérique](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2203146-il-etait-une-fois-en-amerique/) [Voyage au bout de l'enfer](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2206220-voyage-au-bout-de-l-enfer/) [La Haine](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2211140-la-haine/) [Les Passagers de la nuit](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2628417-les-passagers-de-la-nuit/) [Sound of Metal](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2528838-sound-of-metal/) [Rocky](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2202638-rocky/) [Slalom](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2509965-slalom/) ["Babylon" : critiques, séances, avis, casting, streaming, bande-annonce...](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2680398-babylon-faut-il-voir-le-film-avec-brad-pitt-les-critiques/) [The Whale](https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2703235-the-whale/) Lorsqu'il voit ça, son père Bakary décide de s'engager pour le ramener indemne. Le long-métrage porté par

[VIDÉO] ▶️ L'acteur, à l'affiche du film "Tirailleurs" est revenu sur la polémique autour de son interview donnée au "Parisien". Sur TMC, il a estimé ne ...

[La robe de Doja Cat vous angoisse ? - 8 - 7 - 6 - 4 - 2 - 1 Gad Elmaleh sans fard dans "7 à 8"](/culture/video-replay-7-a-8-son-covid-eprouvant-les-accusations-de-plagiat-gad-elmaleh-sans-fard-dans-7-a-8-2174949.html)Publié le 11 janvier 2021 à 9h46 [Comment l'écrivain Yann Moix s'est transformé en bête à clashs télé](/culture/onpc-terriens-samedi-comment-l-ecrivain-yann-moix-s-est-transforme-en-bete-a-clashs-tele-2099254.html)Publié le 24 septembre 2018 à 11h13 Une phrase qui a entraîné de nombreux applaudissements dans le public de l'émission diffusée sur TMC. Quand c’est loin, on se dit que là-bas, ce sont des sauvages, nous, on ne fait plus ça", avait-il déploré. "Comme j’ai de la famille ailleurs, en Afrique, je sais qu’il y a toujours eu des enfants en guerre, des familles brisées et des parents qui perdent leurs gamins, des gosses qui deviennent orphelins. Alors que l'acteur est en pleine promotion pour son film Tirailleurs, qui raconte l'histoire d'un père et son fils sénégalais au cœur de la Première Guerre mondiale, il a été la cible de plusieurs critiques, de l'eurodéputé macronienne Nathalie Loiseau au député Rassemblement national Julien Odoul, pour ses propos, notamment sur la guerre en Ukraine.

Le film "Tirailleurs" sort mercredi 4 janvier sur les écrans, avec à l'affiche Omar Sy, invité sur le plateau du 13 Heures pour l'occasion.

(...) On voulait avant tout parler d’eux (les tirailleurs) en tant qu’hommes", affirme Omar Sy. "C’était important de faire du cinéma et de parler d’êtres humains. [Omar Sy](/monde/afrique/quand-c-est-en-afrique-vous-etes-moins-atteints-omar-sy-interroge-les-francais-sur-leur-perception-de-la-guerre-en-ukraine_5576943.html), acteur, s’est beaucoup investi dans le film dont il est aussi coproducteur.

Alors qu'ils sont le sujet du film "Tirailleurs", avec Omar Sy, sorti mercredi, la trentaine de membres encore vivants de cet ancien corps d'artillerie colonial ...

"La dernière avancée [dans le dossier des "tirailleurs sénégalais"] remonte à 2016, rappelle Julien Sauvaget, journaliste à France 24. Nous avons cherché à savoir combien de personnes cela concernait", a indiqué le ministère des Solidarités et de la Santé à l'AFP. Le terme est venu à désigner l'ensemble des soldats d'Afrique subsaharienne qui se battaient sous le drapeau français, quels que soient leur nationalité ou leur pays d'origine. "Un certain nombre de personnes ont émis le souhait de repartir dans leur pays d'origine pour finir leurs jours auprès de leur famille. Cela ne veut pas dire que les personnes concernées repartiront dans leur pays d'origine, qui n'est pas nécessairement le Sénégal, note le ministère. Une avancée, après des décennies de lutte pour la reconnaissance.

Ces anciens militaires enrôlés dans l'armée française mènent depuis plusieurs années une bataille administrative pour finir leur vie dans leur pays ...

Le ministre des solidarités, Jean-Christophe Combe, va signer prochainement un courrier les autorisant à conserver le minimum vieillesse en vivant hors de France, a-t-on précisé au ministère, qui évoque une « dérogation, une tolérance accordée dans des conditions exceptionnelles et définies ». Nous avons cherché à savoir combien de personnes cela concernait », selon le ministère. Les derniers tirailleurs sénégalais pourront y rentrer tout en touchant le minimum vieillesse, a confirmé le ministère des solidarités auprès de l’Agence France-Presse mercredi 4 janvier, après une information publiée par

Dans le long métrage réalisé par Mathieu Vadepied, seules deux langues ont droit de cité, le wolof et le peul. Jusqu'à quand se laissera-t-on abuser par le ...

Les langues africaines à l’épreuve du numérique](https://www.jeuneafrique.com/1365212/culture/lingala-swahili-wolof-bambara-les-langues-africaines-a-lepreuve-du-numerique/) [Histoire : qui étaient les combattants africains des deux guerres mondiales ?](https://www.jeuneafrique.com/134995/politique/histoire-qui-taient-les-combattants-africains-des-deux-guerres-mondiales/) Peut-on ignorer encore le sentiment d’injustice que de nombreux Subsahariens expriment devant la place quasi-exclusive que les Sénégalais et leur diaspora occupent dans la mémoire coloniale, néocoloniale et postcoloniale ? Faut-il taire ces remarques pour se laisser griser par l’engagement et la sincérité des créateurs d’un film, certes incomplet, mais qui a le mérite de revenir sur les traumatismes de l’histoire coloniale française ? [Première guerre mondiale : la bataille de Verdun, tombeau de milliers d’Africains](https://www.jeuneafrique.com/303778/societe/ce-jour-la-il-y-a-cent-ans-debutait-la-bataille-de-verdun-tombeau-de-milliers-dafricains/) Le dilemme crucial auquel fait face le tirailleur Bakary Diallo, enrôlé de force mais progressivement séduit par la méritocratie militaire française, n’est en effet pas exclusivement sénégalais comme pourraient le laisser penser les deux seules langues africaines entendues dans ce film : le peul et le wolof. [ces deux langues africaines sont quasi-exclusivement sénégalaises](https://www.jeuneafrique.com/33661/societe/la-mosaeque-linguistique-africaine-carte-des-langues-parl-es-sur-le-continent/) ? [en raison de la cristallisation des pensions d’anciens combattants](https://www.jeuneafrique.com/195840/politique/les-pensions-enfin-revaloris-es/) – ces dernières obligeaient ces derniers à séjourner six longs mois dans l’Hexagone pour recevoir une allocation plus digne. Dans Tirailleurs, des troupes françaises font irruption dans le village peul de Bakary Diallo (Omar Sy) pour recruter de force des jeunes soldats, dont son fils, Thierno (Alassane Diong), âgé de dix-sept ans. La pluralité des hommes alignés sur les fronts des guerres françaises devrait pouvoir être visible, ou au moins suggérée dans toute fiction sur le sujet. Et en cela, le pari des créateurs de Tirailleurs – tourné en grande partie en Afrique – est audacieux, digne de respect et d’encouragement. Plus de 200 000 tirailleurs, recrutés de force ou enrôlés dans toute l’Afrique, ont combattu sur les fronts des Première et Seconde Guerres mondiales.

Jusqu'ici, ces vétérans africains étaient obligés de passer la moitié de l'année en France pour toucher leur allocation. Cela faisait des années qu'ils ...

Entre 1939 et 1945, plus de 300 000 Africains issus des colonies de l’Afrique occidentale française (AOF) et de l’Afrique équatoriale française (AEF) ont combattu pour la France. [Tirailleurs](https://www.huffingtonpost.fr/culture/video/omar-sy-dans-tirailleurs-rappelle-qu-on-n-a-pas-la-meme-memoire-mais-on-a-la-meme-histoire_196443.html), sort justement ce mercredi 4 janvier dans les salles de cinéma. Porté par les acteurs [Omar Sy](https://www.huffingtonpost.fr/culture/video/dans-tirailleurs-omar-sy-joue-un-pere-qui-s-engage-pour-proteger-son-fils_210113.html) et Alassane Diong, il raconte l’histoire d’un père et de son fils peuls enrôlés par l’armée afin de combattre pour la France, en 1917. Le minimum vieillesse de 950 euros est la seule allocation concernée par cette « mesure de tolérance » pour le moment, toujours selon franceinfo. Ces soldats, recrutés par l’armée française dans les colonies, vont pouvoir retourner vivre définitivement dans leur pays d’origine, tout en continuant à percevoir leur minimum vieillesse, révèle [franceinfo](https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/retraite/info-franceinfo-les-derniers-tirailleurs-senegalais-pourront-rentrer-definitivement-dans-leur-pays-d-origine-tout-en-touchant-leur-minimum-vieillesse_5578608.html) ce mercredi 4 janvier. Parmi ces vétérans africains, qui sont tous âgés de 90 ans ou plus et dont le nombre est aujourd’hui estimé à une quarantaine en France par l’Office des anciens combattants, la plupart sont nés au

Les derniers «tirailleurs sénégalais» pourront rentrer dans leur pays d'origine tout en touchant le minimum vieillesse, a indiqué ce mercredi le ministère ...

Les caisses d'allocations familiales et le secrétariat d'Etat aux Anciens combattants ont ainsi recensé 22 cas de «tirailleurs sénégalais» touchant le minimum vieillesse. Le terme est venu à désigner l'ensemble des soldats d'Afrique noire qui se battaient sous le drapeau français, quelle que soit leur nationalité ou pays d'origine. Un total de 22 anciens combattants concernés est recensé.

Le deuxième long métrage du réalisateur Mathieu Vadepied, porté par Omar Sy, est un film de guerre intimiste autour du destin de deux soldats sénégalais ...

Pour la partie sénégalaise, dans un petit village peul près de la ville de Podor, à l’extrême nord du pays, le long de la frontière mauritanienne. La partie française a été tournée dans les Ardennes, à Neufmaison, tout près de Charleville-Mézières. Tirailleurs a été montré en avant-première le même soir dans sept salles du Sénégal et sera exploité dans une douzaine de pays africains. En associant le Sénégal à notre film, nous voulions sortir de l’ornière coloniale qui véhicule beaucoup de ressentiments, de douleurs, d’inégalités… La veille de la cérémonie, il meurt, comme un pied de nez lancé à la France qui a tardé à faire un réel travail de mémoire. Le statut de notre protagoniste a donc évolué avec lui… Dès lors, nous n’écrivions plus un film de guerre mais le récit intime d’un père et son fils. Il a même été question de s’inspirer de la vie de Birama Keita, un tirailleur condamné à mort pour avoir tué un officier qui l’avait humilié. Ces soldats africains se retrouvaient perdus à cinq mille kilomètres de chez eux, dans le nord de la France, au fond des tranchées, avec la pluie, le froid, le bruit de la mitraille… Toutes ces pistes évacuées, nous nous sommes alors concentrés sur le contraste extrême qui pouvait exister entre un village du Sénégal, éloigné des bruits du monde et les tranchées de la Première Guerre mondiale. Un siècle nous séparait de nos héros. Lorsque je me suis décidé à me lancer dans la réalisation d’un long métrage, j’avais deux projets en tête : celui de Tirailleurs, et un autre, plus contemporain, Adama, qui deviendra La Vie en grand (2015), sur l’itinéraire d’un jeune garçon de banlieue parisienne originaire du Sénégal.

Si le film qui sort ce mercredi 4 janvier ne localise pas précisément l'histoire de ces tirailleurs. L'évocation du destin des soldats issus des colonies ...

Le 2 avril 1917, le président de la République, Raymond Poincaré, accompagné du général Mangin, le promoteur de la "force noire", les passe en revue juste avant l'offensive à Fismes dans la Marne. Les tirailleurs participeront bientôt à la libération du département de l'Aisne. La "force noire" conjuguée à l'action des soldats américains contribue à inverser le cours de la guerre. "C'est une hécatombe autour de la caverne du dragon", confie l'historien. Les tirailleurs sont victimes de difficultés d'acclimatation ou de maladies. "Des pertes équivalentes à toutes les troupes de première ligne, cela tient aussi à leur position", indique Franck Viltart qui raconte aussi que ces soldats montaient souvent à l'assaut étourdis par l'alcool. Mais en 1917, le besoin en hommes se fait de plus en plus pressant dans un pays rendu exsangue par plus de deux années de guerre. Son champ de bataille du Chemin des Dames et son offensive du 16 avril 1917 auraient pu illustrer parfaitement l'engagement des soldats issus des colonies françaises dans la Première Guerre mondiale. "Ils étaient cloisonnés, il y avait des cultures très différentes et la plupart ne savaient ni lire ni écrire", poursuit l'historien. "Ils sont tous dans la première vague d'assaut. À cette occasion, 16 000 tirailleurs ont été engagés parmi le million de soldats français qui tiennent ce secteur du front. C'est presque un regret pour Franck Viltart, historien et chef du service "mémoire" au conseil départemental de l'Aisne.

Une quarantaine d'anciens tirailleurs d'origine sénégalaise, malienne ou mauritanienne, pourront vivre dans leur pays tout en percevant leur minimum vieillesse.

Ils étaient dans l’obligation jusque-là de résider en France la moitié de l’année, dans des conditions parfois précaires. Selon les informations recueillies par franceinfo ce mercredi 4 janvier, la quarantaine de tirailleurs recensés par l’Office national des anciens combattants pourront vivre dans leur pays d’origine tout en percevant le minimum vieillesse. Une quarantaine d’anciens tirailleurs d’origine sénégalaise, malienne ou mauritanienne, pourront vivre dans leur pays tout en percevant leur minimum vieillesse.

Le ministère des Solidarités a annoncé ce mercredi 4 janvier 2023 que les derniers tirailleurs sénégalais pourront rentrer dans leur pays d'origine tout en ...

Jean-Yves Le Naour estime que « les soldats noirs ont généralement été oubliés depuis les années 60, après avoir été vantés comme la force impériale en France. Lorsqu’il fallait faire le sale boulot, ils étaient là, mais ils n’ont pas défilé lors de la libération de Paris, pour la bonne et simple raison que les armées françaises étaient sous commandement américain et les États-Unis à l’époque sont ségrégationnistes. On réduit le service militaire pour les Français, alors qu’on « l’augmente pour les Indochinois, les Malgaches et les Africains ». Durant la Seconde guerre mondiale, ils sont plus de 100 000 à être engagés lors des combats. « Ils ont fait Verdun, ils ont fait la Somme, ils ont fait la défense de Reims, ils ont fait le Chemin des Dames », étaye Anthony Guyon. La Grande guerre « a été une saignée pour l’armée », qui a besoin de remplir ses rangs, relate Anthony Guyon. » « Les Noirs n’ont pas été plus que de la chair à canon que les Blancs. « Elle n’a pas donné la nationalité française à la citoyenneté laissée à ses soldats qui pourtant l’attendaient ». À l’Assemblée nationale, le député du Sénégal Blaise Diagne accuse Mangin d’avoir utilisé les tirailleurs comme de « la chair à canon » lors de la bataille. Ils ne viennent plus que du Sénégal, mais de toute l’Afrique occidentale occupée par la France, complète Jean-Yves Le Naour, historien et auteur du documentaire « Les derniers tirailleurs ». « À la fin du 19ᵉ siècle, il compte 6 000 hommes et, à la veille de la Première Guerre mondiale, à peu près à 15 000.

"Tirailleurs" avec Omar Sy est dans nos salles depuis mercredi. Retour sur l'histoire de ces hommes à qui Mathieu Vadepied rend ici hommage.

Le long-métrage est à voir dans nos salles obscures depuis ce mercredi 4 janvier. [Tirailleurs](/film/fichefilm_gen_cfilm=289236.html) de [Mathieu Vadepied](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=42864.html) est sorti dans nos salles ce mercredi 4 janvier. On essaie beaucoup de couper des branches comme si c’était un arbre, mais notre histoire est comme une natte. Il ajoute à notre micro : "Ça ne veut pas dire qu’on nie l’Histoire qu’on connaît déjà, c’est simplement compléter un récit et considérer toutes ces mémoires qui font notre Histoire commune. Les derniers bataillons de tirailleurs sont dissous entre 1960 et 1964. Le réalisateur porte ce projet depuis de nombreuses années.

Tout en se démarquant du film de guerre, le cinéaste a voulu mettre en lumière les soldats africains enrôlés dans la Première Guerre mondiale.

L’histoire des tirailleurs n’a été transmise ni du côté français ni du côté africain. Tout en se démarquant du film de guerre, le cinéaste a voulu mettre en lumière les soldats africains enrôlés dans la Première Guerre mondiale. La mémoire des tirailleurs africains est en train de renaître, comme une nécessité. Mais après cette occultation, une énergie inverse se fait sentir, une volonté de savoir et de faire la paix avec le passé. Avec Omar Sy en héros pour toucher le cœur des spectateurs. Trois questions à Mathieu Vadepied.

M. Dièye est un visage des centaines de milliers de soldats africains qui ont combattu pour la France lors des deux Guerres mondiales et les conflits coloniaux, ...

Le dernier "poilu" (soldat de la Première guerre mondiale) sénégalais est lui mort en 1998 à l'âge de 104 ans. Dièye compte parmi "la dizaine de tirailleurs de la deuxième Guerre mondiale en vie au Sénégal", affirme à l'AFP l'historien Mamadou Koné. "On les avait utilisés en leur disant qu'en versant leur sang, ils auraient les mêmes droits" que les Français. "Les tirailleurs ont été ostracisés pour avoir été considérés comme des bras armés de l'impérialisme français. Il est ensuite "informé" des évènements de Thiaroye où la France a tué des dizaines de tirailleurs qui réclamaient leur solde le 1er décembre 1944. "Je gagnais 500.000 FCFA (750 euros) par an avec ma pension", soit 41.600 FCFA (63 euros) par mois.