Un documentaire truffé d'épatantes archives dresse le beau portrait d'un mythe du show américain, sur scène et à l'écran.
Il refuse de se faire opérer, ne s’arrêtera de fumer qu’à 76 ans. De salles miteuses aux soirées de gala, il aura tout vécu. Le roi du cool à l’américaine, capable de remplir les salles, de pulvériser les audiences télé durant dix ans avec son show hebdomadaire, de vénérer Caruso et d’être adoubé par Sinatra, de faire carrière tout en ayant l’air de se moquer de tout, c’est donc lui. Face à la petite Deana Martin, fille de Dean, il lui dit : « On m’appelle le roi du rock’n’roll, mais ton père, c’est vraiment le roi du cool ! L’intérêt de ce documentaire truffé d’épatantes archives, notamment celles de la télévision américaine des années 1950 et 1960, est justement d’aller un peu plus loin que le portrait d’un type aussi doué, travailleur et, bien sûr, si cool. Mais, derrière le succès, se cache un homme « très complexe », comme le résumera l’une de ses épouses.