Le tribunal de commerce de Grenoble (Isère) a entendu, ce lundi 19 décembre, les syndicats et la direction des magasins Go Sport. L'objectif est de savoir ...
Selon les salariés, la responsabilité est portée par un seul homme : Michel Ohayon, 104e fortune française, repreneur de Camaïeu en 2020, puis de Go Sport. » Pour lui, « l’essentiel est de savoir la vérité sur les chiffres. « Mais avec la liquidation de Camaïeu, cela signifie que cet argent est perdu et Go Sport se retrouve en difficulté », analyse dans une publication interne Christophe Lavalle, délégué syndical Force ouvrière. Si la cessation de paiements est décidée, il n’y aura aucun impact pour les salariés en termes d’emploi du moins dans l’immédiat. Il pourrait déclarer Go Sport en cessation de paiements et décider un redressement judiciaire, ce qui entraînerait la nomination d’un administrateur, puis la recherche d’un repreneur. Les élus du comité social et économique central (CSEC) de la société ainsi que les référents syndicaux CGT, FO, CFE-CGC, CFTC et CFDT ont lancé une procédure judiciaire pour savoir si Go Sport était en danger.
Les représentants des salariés de Go Sport et la direction de l'entreprise se sont succédés, ce lundi, devant le tribunal de commerce de Grenoble (Isère).
En attendant le verdict, il fait part de son angoisse : «Nous ne voulons pas finir comme Camaïeu». Plusieurs élus du CSEC ont ainsi exclu de se lancer dans une grève, «qui pénaliserait l'entreprise». Leur rapport d'expert, remis au tribunal de commerce ce lundi, faisait état de remontées d'argent, pour un montant estimé à 36,3 millions d'euros, effectuées sur la trésorerie de Go Sport vers HPB. Des conclusions que la direction du groupe Hermione, People and Brands (HPB), dont Go Sport est une filiale, a contredit à l'aide d'un autre rapport indépendant. Lors de l'audience, le groupe a d'ailleurs fait part de sa volonté de céder Go Sport si une conciliation était ouverte. Avec l'appui d'un expert indépendant mandaté par le CSEC, les commissaires aux comptes de l'enseigne ont en effet présenté un rapport concluant à l'état de cessation de paiements depuis la période octobre-novembre.
Après Camaïeu, l'enseigne Go Sport est en difficulté. La justice étudie son placement en redressement judiciaire. Les deux enseignes sont détenues par le ...
Chez Go Sport, 2 000 employés attendent la sentence de la justice, mercredi 21 décembre. Derrière ces problèmes de gestion, Michel Ohayon, homme d’affaires à l’origine de la liquidation de Camaïeu fin septembre, laissant 2 600 salariés sans emploi. La justice vérifie, ce jour, la viabilité financière de la chaîne et son possible placement en redressement judiciaire.
Les juges ont demandé des informations complémentaires afin de déterminer si la chaîne de magasins de sport est ou non en cessation de paiements.
Les élus du CSEC pointent des remontées d'argent, pour un montant estimé à 36,3 millions d'euros, qui auraient été effectuées sur la trésorerie de Go Sport vers HPB. [Baykar Industries vient d’inventer l’avion de chasse sans pilote, en faisant voler son « Kizilelma », le 1er drone à pouvoir effectuer des missions Air-Air. Le but de cette audience tenue à huis clos était de vérifier que l'entreprise n'est pas en situation de cessation de paiements à brève échéance. Le groupe Hermione People and Brands (HPB), détenue par l'investisseur bordelais Michel Ohayon, a fait part de sa volonté de céder l'enseigne si une conciliation était ouverte. Il avait demandé une procédure de conciliation, plus confidentielle. Les juges ont demandé des informations complémentaires et rendront leur décision mercredi.
Le tribunal de commerce de Grenoble va dire si Go Sport est (ou non) en cessation de paiement. Une procédure de redressement pourrait suivre.
La direction, elle, privilégierait plutôt l’idée d’une procédure de conciliation et envisagerait la cessation de Go Sport à un autre groupe. [France Info](https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/commerce-l-entreprise-go-sport-en-difficultes-financieres-devant-la-justice_5553555.html), les commissaires aux comptes évaluent aujourd’hui la dette de la société à plus de 36 millions d’euros. S’il déclarait Go Sport en cessation de paiement, il pourrait décider de l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. encadré), figure pourtant parmi les plus importantes de France, avec [Intersport](https://www.intersport.fr/) et [Décathlon](https://www.decathlon.fr/). Ce avant son rachat en 2021 pour un euro symbolique par Hermione People & Brands (HPB), filiale de la Financière Immobilière Bordelaise. [Go Sport dans la tourmente](https://www.go-sport.com/).
L'instance judiciaire entendait ce lundi les représentants des 2000 salariés ainsi que la direction de Go Sport afin de vérifier que l'entreprise n'est pas ...
Les élus du CSEC ont également découvert que des remontées d'argent, pour un montant estimé à 36,3 millions d'euros, avaient été effectuées sur la trésorerie de Go Sport vers HPB, selon le rapport d'expert remis lundi au tribunal de commerce. La direction de HPB a riposté à l'audience avec un autre rapport indépendant, produisant une déclaration de non-cessation de paiements et promettant un retour à une trésorerie positive à très brève échéance. Le groupe a d'ailleurs fait part, lors de l'audience, de sa volonté de céder Go Sport si une conciliation était ouverte. [la situation financière de Go Sport](/economie/entreprises/la-justice-se-penche-sur-les-finances-de-go-sport_AD-202212190196.html), ainsi que la direction de l'entreprise, rendra sa décision mercredi. "La situation reste inquiétante pour nous, mais nous avons été entendus. La société HPB avait, de son côté, demandé une procédure de conciliation, plus confidentielle et qui lui aurait permis de choisir elle-même son conciliateur.
Alors que pour les commissaires aux comptes et les représentants des salariés, l'enseigne de sports est en cessation de paiements, la direction affirme le ...
Go Sport, comme [Camaïeu, liquidée fin septembre 2022](https://www.leparisien.fr/economie/consommation/camaieu-en-liquidation-pour-votre-sourire-merci-a-paris-lemotion-du-dernier-jour-avant-la-fermeture-01-10-2022-DB7Q5ZUPTRECJADEYPLXL4NJCQ.php), ont toutes deux été rachetées par HPB, la branche distribution de la Financière Immobilière Bordelaise (FIB) de l’homme d’affaires Michel Ohayon. La liquidation de Camaïeu, elle aussi propriété de Hermione People and Brands (HPB), est dans toutes les têtes. [Go Sport](https://www.leparisien.fr/economie/apres-camaieu-go-sport-plonge-dans-la-tourmente-17-12-2022-DFUVCRTWKVEA3KBBDVOA23G2KU.php).