L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé dimanche par Israël, est arrivé à l'aéroport parisien de Roissy, accueilli par sa...
Salah Hamouri est soupçonné par Israël de liens, ce qu'il nie, avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l'Etat hébreu et l'Union européenne. "Depuis sa dernière arrestation, la France s'est pleinement mobilisée, y compris au plus haut niveau de l'Etat, pour faire en sorte que les droits de M. Des pratiques de détention "pas seulement illégales: elles sont sadiques", jugent-ils encore. "Aujourd'hui, je suis arraché de ma patrie brutalement par cette force occupante, qui continue ce nettoyage ethnique depuis 1948. Notre droit c'est de résister", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui, je sens que j'ai une responsabilité énorme pour ma cause et mon peuple.
Israël a expulsé, dimanche, l'avocat franco-palestinien détenu sans accusation formelle dans des prisons israéliennes depuis mars. Salah Hamouri a été ...
Celui qui avait déjà été détenu entre 2005 et 2011 pour avoir, selon la justice israélienne, participé à un complot visant à assassiner un dirigeant religieux et politique israélien, avait appris fin novembre qu’il allait être expulsé en décembre vers la France. « Je suis leur cible depuis plus de vingt ans. Né à Jérusalem-Est, annexée et occupée par l’Etat hébreu, Salah Hamouri ne dispose pas de la nationalité israélienne, mais d’un permis de résidence, que les autorités israéliennes ont révoqué. « J’ai été extrait contre mon gré de mon lieu de détention et envoyé en exil », dénonce le juriste. Quelques heures plus tôt, il avait été extrait de sa cellule et » Eprouvé et physiquement marqué par dix mois d’emprisonnement, l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, détenu sans accusation formelle dans des prisons israéliennes depuis mars, est arrivé à Roissy, dimanche 18 décembre en fin de matinée.
Sorti de prison et arrivé en France dimanche, l'avocat et défenseur des prisonniers palestiniens Salah Hamouri ente.
L’expulsion de Salah Hamouri est un «test» pour les habitants de Jérusalem-Est, a estimé récemment son avocate Leah Tsemel, disant craindre que le futur gouvernement israélien ne multiplie les révocations de permis de résident de Palestiniens nés dans la Ville Sainte. Soupçonné par Israël de liens – ce qu’il nie – avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l’Etat hébreu et l’Union européenne, Salah Hamouri avait appris fin novembre qu’il allait être expulsé en décembre vers la France. La France a «condamné» dimanche l’expulsion de Salah Hamouri, la jugeant «contraire au droit» et rappelant avoir «engagé de multiples démarches auprès des autorités israéliennes pour manifester de la manière la plus claire son opposition à cette expulsion d’un résident palestinien de Jérusalem-Est, territoire occupé au sens de la quatrième convention de Genève». L’expulsion de Salah Hamouri intervient peu avant la formation d’un nouveau gouvernement en Israël mené par Benjamin Netanyahu, vainqueur des législatives du 1er novembre, et ses alliés des partis ultra-orthodoxes et d’extrême droite. «J’ai changé d’endroit mais le combat continue» a déclaré l’avocat de 37 ans à son arrivée à l’aéroport parisien de Roissy, où il a été accueilli par sa femme Elsa et plusieurs dizaines de ses soutiens, dont certains scandaient «Palestine vivra, Palestine vaincra». L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé dimanche par Israël après plusieurs mois de détention, est arrivé en fin de matinée en France, où il a affirmé vouloir continuer «le combat».
... « Je n'ai pas souhaité ce moment. » En jogging noir, physiquement marqué par dix mois d'emprisonnement, l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri est ...
C’est la première fois qu’un Palestinien est expulsé sous ce prétexte depuis l’entrée en vigueur de la loi, en 2018. « C’est une déportation. Son avocate, Leah Tsemel, estime que les Israéliens ont profité du fait que Salah Hamouri avait une autre nationalité et donc une patrie vers laquelle être renvoyé. « Je suis leur cible depuis plus de vingt ans. L’épilogue d’un long parcours face à la machine judiciaire de l’Etat hébreu : ces dernières années, le défenseur des droits humains, âgé de 37 ans, a passé plus de deux ans en détention administrative – c’est-à-dire sans accusation ni procès –, son téléphone a été mis sous surveillance, via le logiciel espion Pegasus, et son épouse, française, a été expulsée d’Israël, alors qu’elle était enceinte de leur premier enfant, en 2016. Quelques heures plus tôt, il avait été extrait de sa cellule de la prison de haute sécurité d’Hadarim (Israël) et