Naruto

One Piece, Dragon Ball Berserk et L'attaque des titans ont un point commun : ils font partie des 25 livres préférés des Français.

» 200 m2 consacrés aux mangas où se croisent les écoliers d’à côté, accompagnés des grands-parents, comme les étudiants de Paris 7 à une rue seulement de la boutique. Perrine Baschieri chez Glénat en sait quelque chose : « C’est générationnel et ce qui est super, c’est que la première génération lit toujours des mangas et leurs enfants de 8 ou 9 ans commencent à en lire. « Le débat est souvent stérile mais je pense que les générations futures seront moins réductrices vis-à-vis du manga. Preuve s’il en est que la lecture de mangas est loin d’être incompatible avec d’autres genres, y compris les titres de la Pléiade, Rayan s’amuse : « Je peux passer d’un manga à lire Maupassant, Baudelaire ou Balzac ! C’est l’esthétique de la bibliothèque : de nombreux amateurs prennent en photo leur étagère Billy Ikea pour montrer qu’ils les chérissent comme la prunelle de leurs yeux. « Les mangas et les animes n’ont pas la même fin », précise Rayan qui complète la liste des 7 différences : « Parfois, il n’y a pas de suite sur l’anime, alors que sur le manga oui. « Le racisme, le deuil, l’amitié », liste Marie-Amélie. « Qu’on ne retrouve pas ailleurs », précise Antonin qui admet lire plusieurs genres de manga, « action, aventure, thriller, horreur, romance, fantastique, sportif. « C’est trahir l’oeuvre originale » avec une traduction amateure, s’agace-t-on légèrement chez Glénat. Au rythme d’un scan par semaine, il sort, pour les titres les plus prolifiques, une quinzaine de pages dont la durée de lecture s’approche des 25 à 30 minutes. Il y a quelques mois, Léna Situations posait en train de se faire coiffer avant un shooting, un One Piece à la main.