Gerard Philipe

2022 - 12 - 16

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Notre critique du documentaire Gérard Philipe, le dernier hiver du ... (Le Figaro)

CRITIQUE - Patrick Jeudy adapte l'ouvrage de Jérôme Garcin Le dernier hiver du Cid. Son documentaire retrace avec de nombreuses archives inédites les ...

Grâce à ses relations, et parce qu’il a physiquement participé à la Libération de Paris, son fils parvient à empêcher qu’il soit fusillé. Il va ainsi endosser le costume de Rodrigue à 199 reprises, et 120 fois celui du prince de Hombourg. C’est là que Jean Vilar le découvre et lui propose de jouer Le Cid à l’occasion de deuxième édition du Festival qu’il a créé à Avignon. Grâce à des images inédites en couleur et des photos conservées par Anne-Marie Philipe, la fille de l’acteur, on le découvre à Ramatuelle, savourant un été dont il ignore qu’il sera le dernier. À l’heure du centenaire de la naissance à Cannes de l’acteur, Patrick Jeudy a adapté le livre de Jérôme Garcin et réalisé un documentaire dont le fil conducteur est un album de famille. Impressionné par le bouillonnement dégagé par cet adolescent de 17 ans, il lui recommande un cours de théâtre à Cannes.

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N'en déplaise à François Truffaut, la preuve par six que Gérard ... (Télérama.fr)

LE CLIN D'ŒIL DE PIERRE MURAT – Aussi adoré du public que mal traité par une certaine critique, le comédien ne saurait se résumer à la scène.

[Gérard Philipe, le dernier hiver du Cid](https://www.france.tv/documentaires/art-culture/4382512-gerard-philipe-le-dernier-hiver-du-cid.html), documentaire de Patrick Jeudy d’après le livre de Jérôme Garcin. [Monsieur Ripois](https://www.telerama.fr/cinema/films/monsieur-ripois,9189.php). [ Les Grandes Manœuvres](https://www.telerama.fr/cinema/films/les-grandes-manoeuvres,14135.php#:~:text=%7C%20Genre%20%3A%20drame%20sentimental.,Manoeuvres%2C%20film%20amer%20et%20l%C3%A9ger.), 1955). [Cinémathèque française](https://www.cinematheque.fr/cycle/gerard-philipe-1010.html), jusqu’au 22 décembre. Seul Jean-Paul Belmondo parviendra à susciter le même éblouissement enfantin, sous la direction de Philippe de Broca : moins dans [Cartouche](https://www.telerama.fr/television/programme-tv-du-30-decembre-ce-soir-on-regarde-cartouche-sur-arte,136262.php) que dans L’Homme de Rio. [Lire aussi : “Monsieur Ripois”, portrait d’un bel indifférent affreusement séducteur](/cinema/monsieur-ripois-portrait-d-un-bel-indifferent-affreusement-seducteur-7010849.php)3 minutes à lire Jacques Becker exige de ses producteurs le noir et blanc, pour attirer l’attention des spectateurs non sur les toiles, mais sur les regards entre Gérard Philipe et Anouk Aimée… [Fanfan](https://www.telerama.fr/cinema/films/fanfan-la-tulipe,4257.php), bien sûr… Comme pour obéir au précepte de Bertolt Brecht – « défaire l’illusion » –, il parvient à affiner son personnage tout en le caricaturant, le donne et se donne en spectacle simultanément, en s’amusant, visiblement, avec son metteur en scène, ses partenaires et le public. Les Russes, Les Japonais, les Canadiens ne jurent que par ce jeune homme beau, fringant, insolent (les dialogues sont d’Henri Jeanson), qui parvient à forcer le destin, en rendant vraie la fausse prédiction d’une gitane d’opérette (Gina Lollobrigida) : « Tu épouseras la fille du roi »… On ne se rend plus compte, aujourd’hui, de ce que fut Gérard Philipe dans le cœur des Français : la lumière d’après la guerre. LE CLIN D’ŒIL DE PIERRE MURAT – Aussi adoré du public que mal traité par une certaine critique, le comédien ne saurait se résumer à la scène.

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