Bastien vives

La direction du festival de la BD d'Angoulême indique dans un communiqué l'annulation d'une exposition consacrée au dessinateur Bastien Vivès.

"Le Festival considère que l'œuvre de Bastien Vivès, dans son ensemble, relève de la liberté d'expression et qu'il revient à la loi de tracer les frontières dans ce domaine et à la justice de les faire respecter" , a souligné le FIBD dans son communiqué. Mais "des faits nouveaux ont radicalement changé la nature de cette situation et imposent dorénavant au Festival la nécessité d'annuler cette exposition", a écrit la direction. Celle-ci a déploré que "des intimidations apparaissent à l'encontre de membres de l'équipe du Festival". [à Bastien Vivès](https://www.radiofrance.fr/personnes/bastien-vives), au regard des "menaces" qu'il a reçues. "Mais à aucun moment je n'ai voulu blesser des victimes de crimes et abus sexuels. "Aujourd'hui je me rends compte qu'au-delà de mes œuvres, ce sont surtout mes propos qui ont choqué", poursuit-il.

La direction a pris cette décision après une polémique autour du dessinateur, accusé de défendre la pédopornographie.

[Petit Paul](https://www.lemonde.fr/bande-dessinee/article/2018/09/24/accusee-de-pedopornographie-la-bd-petit-paul-de-bastien-vives-retiree-des-magasins-cultura-et-gibert_5359590_4420272.html) (Glénat, 2018), un récit pour adultes mettant en scène un garçon de 10 ans doté d’un pénis démesuré qui déclenche des pensées salaces chez les femmes de son entourage. Les menaces de mort envoyées sur le téléphone portable de Bastien Vivès, les appels menaçants reçus chez ses maisons d’édition (Casterman, Glénat) et les intimidations à l’encontre d’un salarié du festival ont conduit à la déprogrammation de l’exposition, à trois jours d’une manifestation que prévoyaient d’organiser les détracteurs du dessinateur, devant le ministère de la culture. Avant d’en arriver là, le FIBD avait envisagé une « prise de position » en faveur de « la cause de l’enfance et des femmes ». Il y en avait plus de 100 000, mercredi 14 décembre, sur [la pétition lancée par le mouvement #bebravefrance](https://www.mesopinions.com/petition/enfants/pedocriminalite-deprogrammation-expo-bastien-vives-festival/193829), demandant la suppression de l’exposition d’Angoulême. [a décidé d’annuler la carte blanche qui aurait dû être consacrée à l’auteur de bande dessinée français à l’occasion de sa cinquantième édition, du 26 au 29 janvier.](https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/12/14/l-exposition-de-bastien-vives-au-festival-international-de-la-bande-dessinee-d-angouleme-annulee_6154380_3246.html) Des raisons de « sécurité » ont été mises en avant par la manifestation, mercredi 14 décembre, après plusieurs jours de polémique sur les réseaux sociaux, où de graves accusations étaient formulées à l’encontre du dessinateur : apologie de l’inceste, éloge de la pédopornographie, culture du viol… « Dans ce laps de temps très bref, des faits nouveaux ont radicalement changé la nature de cette situation et imposent dorénavant au festival la nécessité d’annuler cette exposition, explique le communiqué du FIBD.

L'organisation du Festival international de la bande dessinée a été contrainte d'annuler l'exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès ».

» [l’exposition « Présumé innocent »](https://www.sudouest.fr/justice/presumes-innocents-a-bordeaux-clap-final-d-un-feuilleton-juridique-long-de-onze-ans-9796757.php), en 2000 au CAPC à Bordeaux, ayant laissé des traces profondes. [au « Monde »](https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/12/13/bd-avis-de-tempete-sur-l-exposition-de-bastien-vives-prevue-a-angouleme_6154162_3246.html). Pour autant, elle ne pardonne pas le positionnement du festival, qui « ne cède ici qu’à la menace », « J’ai interrogé le FIBD sur la pertinence d’engager de d’argent public sur une œuvre dont une partie tourne autour de violences sexuelles et les viols sur les femmes et les enfants. Des « menaces physiques » à l’encontre de l’auteur et des tentatives « d’intimidation » sur l’équipe du festival. [rapportent plusieurs médias](https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/12/13/bd-avis-de-tempete-sur-l-exposition-de-bastien-vives-prevue-a-angouleme_6154162_3246.html).

Voilà déjà plusieurs jours que la grogne monte sur les réseaux sociaux pour faire retirer l'exposition carte blanche à Bastien Vivès, organisée par le 50e ( ...

Juste après l’annonce, des anonymes et certains professionnels du milieu se sont dressés contre la tenue de l’exposition provoquant clivages et polémiques sur le travail de Bastien Vivès. Il n’est dès lors pas possible pour l’événement d’envisager que sa programmation puisse faire peser de tels risques sur un auteur. « Des menaces physiques ont été proférées vis-à-vis de Bastien Vivès.

Accusé de faire l'apologie de l'inceste et de la pédophilie dans ses œuvres, Bastien Vivès n'aura finalement pas son exposition dédiée au Festival de BD ...

Rendant dès lors impossible pour le festival « d'envisager que sa programmation puisse faire peser de tels risques sur un auteur et, potentiellement, dans quelques semaines, sur ses festivaliers ». Dans un communiqué de presse, ceux-ci font état de « menaces physiques […] proférées vis-à-vis de Bastien Vivès ». L'œuvre de l'artiste est riche, diverse, et l'exposition carte blanche qui lui était consacrée en janvier 2023, dans le cadre du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD), la plus importante manifestation du genre au monde, devait être un événement remarqué.

PORTRAIT - Ce dessinateur de bande dessinée de 38 ans, dont l'œuvre chatoyante, parfois tapageuse, devait être célébrée lors du 50e festival d'Angoulême.

Pour l'auteur de Polina, Lastman, Océan noir ou encore de Dernier Week-end de Janvier, la 50e édition du festival d'Angoulême avait mis les petits plats dans les grands en lui consacrant une grande exposition baptisée Dans les yeux de Bastien Vivès. Bastien Vivès se remettra-t-il de ses turbulentes provocations d'enfant gâté de la BD ? Plus dure sera la chute pour cet auteur multifacettes, délicat, talentueux et provocateur, qui n'a jamais vraiment accepté de se laisser enfermer dans des cases, fussent-elles de BD...

Le dessinateur réfute dans un communiqué les accusations d'apologie d'inceste et de pédocriminalité. Son exposition, prévue pour janvier à Angoulême, ...

"Je regrette sincèrement certains de mes propos, et plus particulièrement ceux à l’encontre de la dessinatrice Emma posté sur mon mur Facebook envers laquelle je tiens à m’excuser. Et le dessinateur de faire son mea culpa sur les propos polémiques qu'il a pu tenir sur Radio Nova et sur Mademoizelle: "Je condamne la culture du viol et les violences faites aux femmes", a-t-il ajouté dans cette publication.

Depuis plusieurs jours, les protestations sur les réseaux sociaux se multipliaient, dénonçant la mise en avant d'un auteur accusé d'avoir tenu des propos ou ...

» Et précise qu’« un cadre juridique existe ; un article du Code pénal précise ce qui est possible ou pas, en l’occurrence qu’on ne peut pas représenter des images ayant trait à la pédophilie, je pense que le festival d’Angoulême a parfaitement connaissance de cet article. [Parisien](https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/les-festivals-en-2024-cyril-hanouna-la-polemique-bastien-vives-les-reponses-de-rima-abdul-malak-13-12-2022-3JORTZ36VZELRHFSUD7VL6EDHY.php), la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak a estimé que « ce n’est pas l’exposition en elle-même qui pose problème […] mais des dessins antérieurs et des propos tenus dans certaines interviews. » Le festival annonce sa volonté de « poser ce débat dans la sérénité », à travers « un forum prospectif – où il ne manquera pas de convier certain.e.s des internautes parties prenantes qui se sont exprimé.e.s récemment en l’interpellant ».

Le Festival international de la BD d'Angoulême a annulé une exposition consacrée à Bastien Vivès. Le dessinateur a publié ce jeudi un long texte sur ...

Tout y avait été pensé et pesé en tenant compte des contraintes d’une manifestation comme le festival international de la bande dessinée ». « À aucun moment, je n’ai voulu blesser des victimes de crimes et abus sexuels. Dans « Une sœur » en 2017, une fiction réaliste adaptée à l’écran [(« Falcon Lake », actuellement en salle)](/culture/cinema/cinema-avec-falcon-lake-charlotte-le-bon-signe-un-splendide-teen-movie-13176710.php), un garçon de 13 ans a des relations sexuelles, pendant des vacances en bord de mer, avec une fille de 16 ans.

Dans un long message publié sur Instagram, l'auteur de Polina, dont l'exposition à Angoulême a été annulée, présente ses «plus sincères excuses» pour des ...

Je regrette sincèrement certains de mes propos, et plus particulièrement ceux à l'encontre de la dessinatrice Emma postés sur mon mur Facebook envers laquelle je tiens à m'excuser. Pour celles et ceux qui ne m'auraient jamais lu, la plupart de mes livres évoquent la naissance du sentiment amoureux et du désir. Et je tiens évidemment, si mes propos ont pu heurter ces personnes, à leur présenter mes plus sincères excuses. Je condamne la culture du viol et les violences faites aux femmes. Mes quatre livres dits ''pornographiques'' sont vendus en librairie sous blister, avec un avertissement et une interdiction aux moins de 18 ans. «Je condamne la pédocriminalité, ainsi que son apologie et sa banalisation.

Sur Instagram, l'auteur a assuré qu'il condamnait la pédocriminalité, « ainsi que son apologie et sa banalisation ».

La polémique porte également sur les livres de cet auteur, qui mêlent pornographie et mineurs. Il invoquait des « menaces » qui ont visé l'auteur et les organisateurs. « À aucun moment je n'ai voulu blesser des victimes de crimes et d'abus sexuels.

Quel wokisme ? Cela n'existe que dans l'esprit dérangé de militants fascistes ! Et même si ça existait pour de vrai, serait-ce négatif ? Ce sont les nouvelles ...

Il ne pose pas de jugement, il pose la vie à la pointe du crayon, même dégueulasse, surtout taboue. La censure s’est abattue sur Bastien Vivès, bédéiste, auquel le festival d’Angoulême voulait consacrer une exposition : il a été "cancellé" par une fronde qui voulait sa peau et l’a obtenue pour apologie de l’inceste, de la pédocriminalité et de la pédopornographie. Il s’est aussi essayé à la pornographie à la sauce satirique, ce qui a fait ma joie et mes rires. Ce qui équivaut au Wokistan à un crime de sexisme et d’homophobie, ayant pour conséquence de rendre la danse insupportable pour nos étudiants sensibilisés à l’os. Car la subversion vient de l’homosexualité tandis que la transsexualité remet les pendules à l’heure du bigot. Ce que vous appelez "cancel culture" est une bienveillance : la prise en compte des sensibilités de tous les individus, la reconnaissance des petites blessures quotidiennes, l’effacement des mots, personnages, monuments qui offusquent, braquent, tuent à petit feu !