Le président péruvien Pedro Castillo a été destitué mercredi après avoir tenté de dissoudre le Parlement et annoncé un gouvernement d'exception.
Il lui était notamment reproché des crises ministérielles à répétition et la formation de quatre gouvernements en huit mois, fait inédit au Pérou. La diplomatie américaine a immédiatement fait savoir qu'elle ne considérait plus Pedro Castillo comme le président du pays en exercice, saluant le rôle des parlementaires. Il avait également annoncé la mise en place d'un "gouvernement d'urgence exceptionnel" visant à "rétablir l'État de droit et la démocratie", assurant vouloir "convoquer dans les plus brefs délais un nouveau Congrès doté de pouvoirs constituants pour rédiger une nouvelle Constitution dans un délai ne dépassant pas neuf mois". Pedro Castillo, 53 ans, a été "placé en état d'arrestation", a annoncé à la presse la procureure Marita Barreto, après la publication par l'administration judiciaire d'images montrant l'ancien chef de l'État assis dans un fauteuil et entouré de procureurs et de policiers. Se trata de un golpe de Estado que agrava la crisis política e institucional que la sociedad peruana tendrá que superar con estricto apego a la ley.— Dina Boluarte Z. [Pedro Castillo](https://www.france24.com/fr/amériques/20210720-au-pérou-pedro-castillo-proclamé-vainqueur-de-la-présidentielle) n'a pas résisté à une troisième procédure de destitution du Parlement et, après à peine dix-sept mois, cède le pouvoir à sa vice-présidente Dina Boluarte, investie mercredi 7 décembre à la tête du Pérou, pays qui connait des crises politiques à répétition.
En grande difficulté, le chef de l'État péruvien a basculé. Alors que le Parlement monocaméral allait se réunir pour débattre d'une motion pour le destituer ...
La diplomatie américaine a déclaré qu'elle ne considérait plus Pedro Castillo comme le président du Pérou en exercice. Le syndicaliste s'est de surcroît dit ouvert à la tenue d'un référendum pour offrir à la Bolivie, enclavée par les guerres du passé, un accès tant espéré à l'océan Pacifique. Sa chute a été précipitée comme souvent par le retrait du soutien des forces armées et de la police. Les évènements ont finalement amplifié le mouvement, rendant la tentative du chef de l'État parfaitement vaine. Le débat sur la motion était initialement prévu à 15 heures heure de Lima. Elle a dénoncé « un coup d'État qui aggrave la crise politique et institutionnelle de la société péruvienne ». Pedro Castillo afrontará ahora a la justicia. Le Pérou devra « surmonter » cette épreuve « en respectant strictement la loi », a-t-elle plaidé, sur Twitter. En vain, car le Congrès s'est quand même réuni pour voter la vacance de la présidence et sa remise entre les mains de la vice-présidente. La destitution de M. Alors que le Parlement monocaméral allait se réunir pour débattre d'une motion pour le destituer, Pedro Castillo a ordonné, ce mercredi 7 décembre, la dissolution du Congrès et l'établissement d'un « gouvernement d'exception ». Le Parlement du pays est dominé par la droite.
Instituteur rural avant de devenir président du Pérou, Pedro Castillo n'a passé que 17 mois au pouvoir avant d'être destitué mercredi par le Parlement, ...
Des perquisitions sont effectuées au secrétariat général de la présidence et même dans la résidence familiale des Castillo. La justice a même déposé un recours constitutionnel l'accusant du délit d'organisation criminelle de corruption. Son ministre des Affaires étrangères, un ex-guérillero, démissionne seulement 19 jours après sa nomination. Il devenait le premier président péruvien sans aucun lien avec les élites politiques, économiques et culturelles du pays. En plus du chaos institutionnel, la justice ouvre plusieurs enquêtes pour des soupçons de corruption ou de trafic d'influence impliquant directement le président Castillo ou son entourage. Issu du parti Pérou Libre se revendiquant du marxisme-léninisme, il a beaucoup promis durant la campagne présidentielle : un million d'emplois en un an, des investissements publics pour réactiver l'économie, une nouvelle constitution, le renforcement des secteurs de la santé, de l'éducation et de l'agriculture pour améliorer le sort des Péruviens les plus démunis...
La nouvelle présidente du Pérou, Dina Boluarte, a prêté serment devant le Parlement, à Lima, mercredi 7 décembre 2022. GUADALUPE PARDO / AP.
Le gouvernement mexicain avait, quant à lui, appelé au « respect de la démocratie et des droits de l’homme ». « C’est un coup d’Etat voué à l’échec, le Pérou veut vivre en démocratie », avait également réagi Francisco Morales, président de la Cour constitutionnelle, auprès de la radio RPP. Cette même destitution pour « incapacité morale » a déjà fait chuter deux présidents en exercice au Pérou : Pedro Pablo Kuczynski (droite) en 2018 et Martin Vizcarra (centre) en 2020. A l’issue du vote des parlementaires, la diplomatie américaine a immédiatement fait savoir qu’elle ne considérait plus Pedro Castillo comme le président du pays en exercice. Castillo « est en état d’arrestation », a déclaré à la presse plus tard dans la journée la procureure Marita Barreto, confirmant une information de plusieurs médias péruviens. Quelques heures avant le vote, le président avait annoncé dissoudre le Parlement et former un « gouvernement d’exception ».
Pedro Castillo n'a pas résisté à une troisième procédure de destitution du Parlement et après 17 mois à peine cède le pouvoir à sa vice-présidente Dina ...
Castillo avait déjà échappé à deux motions de destitution pour "incapacité morale" --qui ont déjà fait chuter deux présidents en exercice, Pedro Pablo Kuczynski (droite) en 2018 et Martin Vizcarra (centre) en 2020--, dont la dernière en mars 2022. Il lui était notamment reproché des crises ministérielles à répétition et la formation de quatre gouvernements en huit mois, fait inédit au Pérou. Castillo, a déclaré lors d'une cérémonie devant le Parlement Mme Boluarte, une avocate de 60 ans. Le gouvernement mexicain a appelé au "respect de la démocratie et des droits de l'homme". "Nous sommes fatigués de ce gouvernement corrompu, de ce gouvernement qui (nous) vole depuis le premier jour", a déclaré à l'AFP Johana Salazar, une ouvrière de 51 ans. "J'assume (le pouvoir) conformément à la Constitution du Pérou, à partir de ce moment" et jusqu'en "juillet 2026", lorsque devait prendre fin le mandat de M.
Au Pérou, le président Castillo a dissous le Parlement avant que celui-ci ne le destitue. Le Pérou a connu une série de crises politiques depuis la ...
Le Parlement réplique en le suspendant pour un an et vote son remplacement par la vice-présidente. « PPK » démissionne en 2018 à la veille d’un probable vote parlementaire pour le destituer. En 2011, Ollanta Humala devient le premier président de gauche depuis 36 ans. Le Pérou a connu une série de crises politiques depuis la destitution d’Alberto Fujimori en 2000. La destitution pour « incapacité morale » de Pedro Castillo, retransmise en direct à la télévision, a été approuvée par 101 des 130 parlementaires. Le gouvernement démissionne en bloc.
Le président Castillo, avant d'être destitué, avait tenté de dissoudre le Parlement et d'installer un gouvernement d'exception. La crise politique est ...
Cette même destitution pour « incapacité morale » qui a déjà fait chuter deux présidents en exercice, Pedro Pablo Kuczynski (droite) en 2018 et Martin Vizcarra (centre) en 2020, a eu raison de Pedro Castillo (gauche). Sa destitution pour « incapacité morale », retransmise en direct à la télévision, a été approuvée par 101 des 130 parlementaires, dont 80 dans l’opposition. Je suis désolée pour lui et sa famille », renchérissait Roxana, une commerçante de 48 ans. Il avait assuré vouloir « convoquer dans les plus brefs délais un nouveau Congrès doté de pouvoirs constituants pour rédiger une nouvelle Constitution dans un délai ne dépassant pas neuf mois ». Finalement, le parquet a fait savoir que Pedro Castillo a été placé en détention. Et la vice-présidente Dina Boluarte a été investie à la tête du pays.
Les pays d'Amérique latine ont apporté leur soutien au Parlement péruvien et à Dina Boluarte.
Le gouvernement espagnol a « fermement condamné la rupture de l’ordre constitutionnel au Pérou et se félicite du rétablissement de la normalité démocratique ». Une manoeuvre rapidement qualifiée de « coup d’Etat » tant par sa vice-présidente Dina Boluarte que par le président de la Cour constitutionnelle Francisco Morales, estimant que « personne ne doit obéissance à un gouvernement usurpateur ». Une source judiciaire a précisé à l’AFP qu’une enquête pour « rébellion », après sa tentative de dissolution du Parlement, avait été ouverte contre Castillo.
Instituteur rural avant de devenir président du Pérou, Pedro Castillo n'a passé que 17 mois au pouvoir avant d'être destitué mercredi par le Parlement, ...
Des perquisitions sont effectuées au secrétariat général de la présidence et même dans la résidence familiale des Castillo. La justice a même déposé un recours constitutionnel l'accusant du délit d'organisation criminelle de corruption. Son ministre des Affaires étrangères, un ex-guérillero, démissionne seulement 19 jours après sa nomination. Il devenait le premier président péruvien sans aucun lien avec les élites politiques, économiques et culturelles du pays. Alors que le Parlement devait se réunir mercredi pour débattre et voter de sa destitution éventuelle pour "incapacité morale" --la même qui a fait chuter deux présidents en exercice, Pedro Pablo Kuczynski (droite) en 2018 et Martin Vizcarra (centre) en 2020--, Pedro Castillo a tenté le tout pour le tout. Issu du parti Pérou Libre se revendiquant du marxisme-léninisme, il a beaucoup promis durant la campagne présidentielle : un million d'emplois en un an, des investissements publics pour réactiver l'économie, une nouvelle constitution, le renforcement des secteurs de la santé, de l'éducation et de l'agriculture pour améliorer le sort des Péruviens les plus démunis...
Au Pérou, le Parlement a voté ce mercredi la destitution du président Pedro Castillo, malgré l'annonce de sa dissolution et l'instauration de l'état ...
"Les Etats-Unis exhortent avec force le président Castillo à revenir sur sa tentative de dissoudre le Congrès et à permettre aux institutions démocratiques de fonctionner conformément à la constitution", a écrit sur Twitter l'ambassadrice américaine à Lima, Lisa Kenna. La vice-présidente Dina Boluarte a dénoncé sur Twitter "un coup d'Etat qui aggrave la crise politique et institutionnelle que la société péruvienne devra surmonter en respectant strictement la loi". L'ambassadeur du Pérou auprès de l'Organisation des Etats américains (OEA), Harold Forsyth Mejia, a annoncé sa démission lors d'une réunion du Conseil permanent de l'OEA à Washington. Jusqu'à la cmise en place d'un nouveau Parlement, "le gouvernement agira par décrets-lois", a-t-il poursuivi, annonçant également un "couvre-feu national à partir d'aujourd'hui" entre 22h00 et 04h00. Il a également assuré qu'il voulait "convoquer dans les plus brefs délais un nouveau Congrès doté de pouvoirs constituants pour rédiger une nouvelle Constitution dans un délai ne dépassant pas neuf mois". Sa vice-présidente, élue à ses côtés en 2021 et issue du même parti d'inspiration marxiste (Peru libre), Dina Boluarte, a été investie à 20H00 GMT.
par Marco Aquino. LIMA, 8 décembre (Reuters) - Dina Boluarte a prêté serment mercredi en tant que nouvelle présidente du Pérou, alors que l'ancien président ...
Castillo avait été arrêté et était accusé de "rébellion" et Le ministère public a indiqué mercredi soir que Pedro que l'ancien président, Pedro Castillo, a été arrêté après avoir
Le président péruvien Pedro Castillo se trouvait lundi en détention dans une base de la police à Lima, au lendemain de sa destitution et de son arr...
Castillo, Madrid se félicitant "du rétablissement de la normalité démocratique". Castillo avait "violé l'article 117 de la Constitution péruvienne et (était) dans l'illégalité. Castillo a tenté son va-tout en annonçant la dissolution du Parlement qui tentait de le faire tomber, une manoeuvre immédiatement qualifiée de "coup d'Etat" par de nombreuses personnalités. Castillo avait l'intention de se réfugier à l'ambassade du Mexique et de demander l'asile, mais il a été arrêté avant. Castillo a ensuite été transféré par hélicoptère vers une base des forces spéciales de la police à Lima, où il devrait être détenu pour une durée maximale de 15 jours. La troisième procédure de destitution a eu raison du président de gauche.
Il aura fallu quelques heures ce mercredi 7 décembre pour que Dina Boluarte, vice-présidente du Pérou, devienne la première femme à diriger le pays.
Sa destitution pour "incapacité morale", retransmise en direct à la télévision, a été approuvée par 101 des 130 parlementaires, dont 80 dans l'opposition. Par ailleurs, une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une enquête pour "rébellion", après sa tentative de dissolution du Parlement, avait été ouverte contre le président déchu, qui n'aura dirigé le pays que dix-sept mois. Destitué, puis arrêté au terme d'une procédure de destitution qui a porté ses fruits, le président péruvien Pedro Castillo a laissé son siège à sa vice-présidente, Dina Boluarte, investie à la tête du pays d'Amérique latine, coutumier des crises politiques, a annoncé l'AFP.
Le président avait tenté de dissoudre le Parlement en dernier recours mercredi. Mais il a finalement été destitué par les parlementaires pour « incapacité ...
» Mais désormais, la question est de savoir pour combien de temps. A la mi-journée, le président largement affaibli politiquement a utilisé sa dernière carte en tentant de dissoudre le Parlement pour écrire une nouvelle Constitution. Il a été transféré dans une base de détention à Lima pour une durée de quinze jours au maximum. Les Etats-Unis ont immédiatement acté la destitution de Pedro Castillo. Une nouvelle enquête pour « rébellion » a été ouverte contre lui. Mais il a finalement été destitué par les parlementaires pour « incapacité morale », dans une rocambolesque journée de crise politique au Pérou.
Le Parlement péruvien a voté mercredi la destitution du président, qui a ensuite été arrêté. Sa vice-présidente a été investie à la tête du pays.
Retrouvez dans notre hors-série les photos et les articles de la presse étrangère qui ont marqué 2022.Je commande mon hors-série →](https://www.courrierinternational.com/magazine/2022/92-hors-serie) [GymglishC’est bientôt Noël ! Révisez vos connaissances et épatez vos convives autour du sapin NoëlJe fais le test →](https://www.courrierinternational.com/gymglish-quiz-noel-2022) Le média fait part de son sentiment de “déjà-vu”. “L’ancien dirigeant syndical promettait alors, coiffé de son chapeau de palme et la main sur la Bible, de transformer un pays fracturé et profondément polarisé après une élection qui l’avait opposé à la [candidate de] droite Keiko Fujimori. Son arrivée au pouvoir, le 28 juillet 2021, avait marqué car c’était “la première fois qu’un instituteur prêtait serment en tant que président” du Pérou, retrace le journal espagnol. Dans son premier discours, Mme Boluarte “s’est engagée à remettre sur les rails le pays, plongé dans une crise politique qui s’est aggravée ces derniers mois”, résume le quotidien.
Le président Pedro Castillo a été la cible d'une procédure de destitution après avoir tenté de dissoudre le Parlement, qui tentait de le faire tomber en ...
D’autres ont pris la défense de l’ancien président et appelé « au respect du vote du peuple », comme Sissy, une employée municipale de 50 ans, estimant que « depuis que le président est arrivé, ils l’ont humilié, ils n’ont pas accepté un président issu des provinces », en référence à l’ex-instituteur en zone rurale pendant 24 ans, novice en politique. « Nous rejetterons catégoriquement tout acte qui contrevient (...) à toute Constitution, tout acte qui sape la démocratie », a déclaré le porte-parole du département d’État Ned Price. « Nous sommes fatigués de ce gouvernement corrompu, de ce gouvernement qui (nous) vole depuis le premier jour », a déclaré à l’AFP Johana Salazar, une ouvrière de 51 ans. Pedro Castillo a tenté son va-tout en annonçant la dissolution du Parlement qui tentait de le faire destituer, une manœuvre immédiatement qualifiée de « coup d’État » par de nombreuses personnalités. Lors d’une cérémonie d’investiture devant le Parlement où elle a été ceinte de l’écharpe présidentielle pour devenir la première femme présidente du Pérou, Dina Boluarte a elle aussi répété qu’il y avait « eu une tentative de coup d’État promue par Pedro Castillo qui n’a trouvé aucun écho dans les institutions de la démocratie ni dans la rue ». Selon la police, après l’échec de sa tentative de dissolution, Pedro Castillo avait l’intention de se réfugier à l’ambassade du Mexique et de demander l’asile, mais il a été arrêté avant.
Cette femme de 60 ans a convoqué « une trêve politique afin d'installer un gouvernement d'union nationale ». Elle a prêté serment mercredi après-midi, tournant ...
Fujimori, qui avait alors reçu le soutien de l’armée et des médias, la tentative de M. La communauté internationale a également exprimé son refus de la rupture de l’ordre constitutionnel, Etats-Unis en tête. Mais à la différence de M. Une manœuvre que le Tribunal constitutionnel a immédiatement qualifiée de « coup d’Etat ». Elle a prêté serment mercredi après-midi, tournant la courte page de la présidence de M. C’est désormais la vice-présidente, Dina Boluarte, qui occupe le fauteuil présidentiel, après que le Congrès a voté la destitution du président de gauche pour « incapacité morale permanente ».
Le président péruvien Pedro Castillo a été destitué et arrêté mercredi et sa vice-présidente Dina Boluarte à été investie à la tête du pays coutumier des ...
Castillo, Madrid se félicitant "du rétablissement de la normalité démocratique". Castillo avait "violé l'article 117 de la Constitution péruvienne et (était) dans l'illégalité. Castillo a tenté son va-tout en annonçant la dissolution du Parlement qui tentait de le faire tomber, une manoeuvre immédiatement qualifiée de "coup d'Etat" par de nombreuses personnalités. Les Etats-Unis ont immédiatement fait savoir qu'ils ne considéraient plus Pedro Castillo comme le président du pays en exercice. Castillo avait l'intention de se réfugier à l'ambassade du Mexique et de demander l'asile, mais il a été arrêté avant. D'autres ont pris la défense de M. Castillo, a dit l'avocate de 60 ans issue du même parti d'inspiration marxiste (Peru libre) que lui. La troisième procédure de destitution a eu raison du président de gauche. Une manoeuvre ignorée par le Parlement et largement dénoncée par la classe politique. C'est un auto-coup d'Etat". "Aujourd'hui, il y a eu un coup d'Etat dans le plus pur style du 20e siècle", a dénoncé le président de la Cour constitutionnelle Francisco Morales, estimant que "personne ne doit obéissance à un gouvernement usurpateur". Le président péruvien Pedro Castillo se trouvait jeudi en détention dans une base de la police à Lima, au lendemain de sa destitution et de son arrestation lors d'une journée riche en rebondissements qui a vu sa vice-présidente Dina Boluarte investie à la tête du pays latino-américain, coutumier des crises politiques.
Le président Pedro Castillo a été destitué mercredi 7 décembre par le Parlement, alors qu'il tentait de le dissoudre. C'est sa vice-présidente Dina Boluarte ...
L'ancienne vice-présidente, Dina Boluarte, a été investie présidente après la tentative de dissolution du Parlement par son prédécesseur.
L'ambassadeur du Mexique au Pérou, Pablo Monroy, a pu s'entretenir avec Pedro Castillo depuis son lieu de détention dans une base de la police à Lima.
Plus tôt dans la matinée, le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador avait indiqué que Pedro Castillo l'avait appelé pour demander l'asile au Mexique. Me Victor Perez affirme que l'ex-président est victime d'une "persécution infondée d'organes de justice qui ont pris un caractère politique". Poursuivi pour "rébellion" et "conspiration", Pedro Castillo a transmis sa demande à l'ambassade du Mexique à Lima dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué Marcelo Ebrard en reproduisant sur Twitter la lettre de l'avocat de l'ancien président.
Plus tôt dans la matinée, le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador avait indiqué que Pedro Castillo l'avait appelé pour demander l'asile au Mexique. Le ...
[Pedro Castillo](https://www.france24.com/fr/tag/pedro-castillo/), destitué et placé en détention provisoire, a fait une demande officielle d'asile au Mexique, qui consulte le gouvernement péruvien, a annoncé jeudi 8 décembre le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard. L'ex-président du Pérou Pedro Castillo, destitué et placé en détention provisoire, a fait une demande officielle d'asile au Mexique, a annoncé jeudi le ministre mexicain des affaires étrangères Marcelo Ebrard, dont le pays a entamé des "consultations devant les autorités péruviennes". La justice péruvienne a ordonné jeudi sept jours de détention provisoire à l'encontre de Pedro Castillo.
Poursuivi pour «rébellion» et «conspiration», Pedro Castillo a transmis sa demande à l'ambassade du Mexique à Lima dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué ...
Pedro Castillo a été destitué mercredi par un vote du Parlement dont il venait d'annoncer la dissolution. Son homologue mexicain lui a apporté son soutien ...
La justice péruvienne a ordonné jeudi sept jours de détention provisoire à l’encontre de Pedro Castillo. L’ambassadeur du Mexique à Lima, Pablo Monroy, a pu s’entretenir avec Pedro Castillo depuis son lieu de détention dans une base de la police à Lima, a ajouté le ministre. Poursuivi pour « rébellion » et « conspiration », M.
L'ex-président du Pérou, arrêté après sa tentative de «coup d'Etat», a fait une demande officielle d'
«Nous examinerons les solutions alternatives sur (la) meilleure façon de réorienter le destin du pays», a répondu l'avocate de 60 ans, interrogée lors de sa première conférence de presse jeudi à Lima. Réunis devant la base où est détenu Pedro Castillo, quelques-uns de ses partisans brandissaient des pancartes réclamant de nouvelles élections. Mais ceux qui l'ont élu au second tour du scrutin de juin 2021 ne se sont pas mobilisés, ce jeudi étant un jour férié au Pérou. Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a confirmé, jeudi, des rumeurs selon lesquelles Pedro Castillo lui avait demandé l'asile politique dans l'ambassade de Lima avant d'être arrêté. El Embajador Pablo Monroy me reporta desde Lima que pudo entrevistarse a las 13:20 horas con Pedro Castillo en el Centro Penitenciario. La descente aux enfers se poursuit pour Pedro Castillo.
Destitué mercredi, Pedro Castillo est désormais en détention provisoire après sa tentative de « coup d'État ». S'il est le dernier, il n'est pas le premier ...
Il est donc utilisé à leur guise par les députés pour destituer des présidents accusés par exemple de corruption mais pas encore condamnés par la justice et donc officiellement innocents. La Constitution de 1993 affaiblit également le chef de l’État qui peut être destitué pour « incapacité morale ou physique permanente ». S'il est le dernier, il n'est pas le premier chef d'État péruvien victime de cette tension permanente entre le Congrès et le pouvoir exécutif.