Les autorités sanitaires alertent sur un une recrudescence anormalement élevée d'infections au streptocoque de groupe A. En France, deux enfants sont morts ...
"Le taux de mortalité des infections invasives à streptocoques A est estimé à environ 10% toutes pathologies confondues", rappelle par ailleurs l'Institut Pasteur Les autorités sanitaires parlent par ailleurs d'une "recrudescence de formes graves et de décès". L'organisme souligne enfin la nécessité de respecter les gestes barrières pour se prémunir de toute infection. "Plusieurs cas pédiatriques d'infections invasives à streptocoque du groupe A [...], en nombre plus important qu'habituellement, ont été signalés dans différentes régions - Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine - au cours des 15 derniers jours, explique la Direction Générale de la Santé, dans un message adressé aux professionnels de santé du pays. Cette bactérie peut aussi être à l'origine d'infections invasives graves comme les bactériémies, les infections cutanées nécrosantes, les infections puerpérales, des pleuropneumopathies, des méningites... Ce constat a d'abord été dressé au Royaume-Uni, où au moins neuf enfants sont morts après avoir été infectés ces derniers jours.
Point de situation suite à plusieurs cas pédiatriques d'infections invasives à Streptocoque du groupe A principalement survenus chez des enfants de moins de ...
[https://cnr-strep.fr/](https://cnr-strep.fr/) Les données du réseau EPIBAC montrent que les infections invasives à SGA étaient en constante augmentation entre 2003 et 2019. [EPIBAC](https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infections-a-pneumocoque/articles/epibac). Ces infections invasives à Streptocoque du groupe A (IISGA) sont survenues dans différentes régions (Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine) et principalement chez des enfants de moins de 10 ans. Ces deux dernières semaines, des cliniciens et des réanimateurs pédiatriques ont signalé à Santé publique France et aux Agences régionales de Santé (ARS) un nombre de cas pédiatriques d’infections invasives à Streptocoque du Groupe A (IISGA) plus important qu’habituellement observé dans leurs services. Il est le plus souvent responsable d’infections non invasives bénignes, telles que l’angine, l’impétigo et la scarlatine.
Assistons-nous à l'émergence d'une nouvelle souche bactérienne plus virulente ? Les autorités sanitaires excluent pour l'heure cette hypothèse et écrivent : " ...
"La scarlatine est un diagnostic clinique, rappelle la DGS, et un TROD négatif ne suffit pas à exclure une infection à streptocoque A". De plus, tous les cas d’infections invasives à streptocoque devront être signalés "sans délai" à l’ARS. Pour s’assurer qu’un enfant atteint de scarlatine ne risque pas une surinfection à streptocoque A, les médecins devront réaliser un prélèvement de la gorge même si le TROD est négatif et l’envoyer au Centre National de Référence pour pallier certains "faux négatifs". Constitué de données agrégées par les laboratoires de microbiologie, il montre que les infections invasives à streptocoque A étaient en augmentation constante entre 2003 et 2019, avec 10% des diagnostics concernant les enfants de moins de 10 ans. Les infections à streptocoque A sont fréquentes, mais causent généralement des infections bénignes non invasives telles que des angines, l’impétigo ou la scarlatine chez les enfants. Au cours de ces 15 derniers jours, plusieurs enfants de moins de 10 ont été hospitalisés à la suite d’une infection à streptocoque A.