Laurent Bigorgne

2022 - 11 - 10

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Laurent Bigorgne, de l'Institut Montaigne au tribunal : la chute d'un ... (L'Express)

L'ex-directeur de l'Institut Montaigne et proche d'Emmanuel Macron doit être jugé ce 10 novembre pour avoir drogué une collaboratrice à son insu.

"Aujourd'hui, il comparaît seulement pour "administration de substance nuisible", non pour "tentative de viol". En garde à vue, il a ensuite affirmé avoir commencé à en prendre au "début de l'automne 2021" - "avant" selon Sophie Conrad -, et précise aux policiers en acheter un pochon d'un gramme par semaine, "des fois deux". "Il a toujours lu des choses très éclectiques", commente-t-on. Il avait des journées de plus de douze heures, pratiquement sans pause." Il ne fait plus partie de la fonction publique", précise-t-on. Il devient directeur des études de l'IEP à à peine 28 ans, avant de prendre la tête de l'Institut Montaigne en 2011, l'un des think tanks les plus influents du pays, présidé par l'ex-PDG de l'assureur Axa, Henri de Castries, et financé par le CAC 40. "A la manière assez radicale qui le caractérise souvent, il a décidé de se couper de tout, et, par la même occasion, de chacune de ses sources de revenus", commente Luc. Dans certains messages, il écrit, accompagné d'un smiley "clin d'oeil" : "Je suis sûr que t'es un super coup même si je n'ai pas le droit de le dire". Par la suite, Laurent Bigorgne envoie des textos "à caractère sexuel" à "Souf" - le surnom qu'il lui attribue -, et s'enquiert régulièrement de sa vie intime. "Il a été lucide sur ce qu'il a fait, tout de suite. Il raconte avoir commencé à en consommer à son bureau, dès la fin de l'après-midi, ce jour-là, au cours d'une "réunion très difficile, avec plein de décisions à prendre". "Je regrette infiniment de lui avoir fait du mal", assure ensuite Laurent Bigorgne aux policiers.

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Laurent Bigorgne jugé pour avoir drogué sa collaboratrice: "c'était ... (BFMTV.COM)

Sophie Conrad est convaincue que son employeur a voulu la violer. Si le parquet de Paris a écarté le motif sexuel, le tribunal correctionnel de Paris se laisse ...

Il a assuré "je n'ai jamais touché Sophie, jamais eu l'intention de la toucher, ce sera sa parole contre la mienne" Le prévenu assure que s'il a drogué Sophie Conrad, c'est pour échanger communiquer avec elle plus librement. Le coupable c'est moi, la victime c'est Sophie". "J'ai l'impression que le 22 février c'est vraiment on va lui mettre de la drogue et on va y aller". J'ai eu l'impression que j'allais perdre connaissance et que j'allais me réveiller demain matin et que j'allais me souvenir de rien." Laurent Bigorgne lui propose de la drogue et la fait venir dans sa chambre d'hôtel. C'est l'ex-mari de sa soeur, "Ma nièce, sa fille, je la chéris.

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