Cet esprit libre aura croqué pendant six décennies le monde politique avec férocité et intelligence. Il est décédé à l'âge de 90 ans.
[Robert Laffont](/tags/robert-laffont)), il dégomme cette « mère emptoire », « boutefeu des pauvres », « impériale bureaucrate », qui « est aussi sacrée que ces paisibles ruminants qui traversent les rues de Bombay au milieu de la foule ». Le rebond est plus difficile : le journaliste analyse les soubresauts de la politique française et déverse son fiel dans la presse quotidienne régionale. [Martine Aubry](/tags/martine-aubry), alors ministre de l'Emploi et de la Solidarité. L'ouvrage, bien qu'un peu excessif – [on sait depuis que les 35 heures étaient l'idée de Dominique Strauss-Kahn, et de la droite avant](https://www.lepoint.fr/politique/catherine-nay-et-la-droite-inventa-les-35-heures-18-11-2021-2452656_20.php)–, est un carton et assoit la réputation du journaliste. [RTL](/tags/rtl) en 1969, où il devient la voix de la station. « Il fallait flinguer, être ni complaisant ni conventionnel, nous disait-il en 2012 dans son appartement parisien situé près de la statue [Molière](/tags/moliere), lui l'amoureux de théâtre (et pas seulement politique).
Journaliste et ancien éditorialiste politique est décédé au Touquet (Pas-de-Calais) lundi 31 octobre.
Il a affirmé que l’Élysée avait demandé sa démission en 1982 « pour apaiser François Mitterrand à qui mes chroniques donnaient de l’urticaire ». Il entre à RTL en 1969 après être passé par L’Oise libérée, Jours de France, Le Nouveau Candide ou Le Figaro Littéraire. Quelques-unes d’entre elles « peuvent traduire des humeurs, de la mauvaise foi, des excès, déclarait-il au Figaro en 2016.
Le journaliste avait été chroniqueur à RTL de 1969 à 1996, mais été aussi passé par la télévision aux côtés notamment de Serge July.
Né à Paris le 14 mars 1932 dans une famille d'origine juive, dont il a raconté l'histoire dans « Ma tribu plus que française » (2017), il débute dans le journalisme en 1951 comme rédacteur à « Combat ». Mais n'est-ce pas le propre de la fonction d'éditorialiste ? Quelques-unes d'entre elles « peuvent traduire des humeurs, de la mauvaise foi, des excès, déclarait-il au Figaro en 2016.
Journaliste politique à la rédaction de RTL pendant près de 30 ans, Philippe Alexandre est décédé ce lundi 31 octobre.
"Alexandre, c'est un grand journaliste", poursuit Philippe Labro, "on perd là une vraie plume, (…) le métier perd une de ses signatures qui ne se remplace pas". Tout le monde le respectait et admirait presque sa capacité à aller chercher le renseignement que n'avaient pas les autres et le courage de parfois dire les choses d'une très grande violence". "Le métier perd une de ses signatures qui ne se remplace pas".
Éditorialiste politique aux chroniques mordantes, Philippe Alexandre a travaillé pour RTL pendant 30 ans.
Il a affirmé que l'Élysée avait demandé sa démission en 1982 "pour apaiser François Mitterrand à qui mes chroniques donnaient de l'urticaire". Il entre à RTL en 1969 après être passé par L'Oise libérée, Jours de France, Le Nouveau Candide ou Le Figaro Littéraire. Quelques-unes d'entre elles "peuvent traduire des humeurs, de la mauvaise foi, des excès, déclarait-il au Figaro en 2016.
Philippe Alexandre fut une voix. Une bouche un peu pâteuse, un débit lent et un phrasé limpide qui ont réveillé deux générations d'auditeurs.
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Chroniqueur à RTL de 1969 à 1996 également passé par la télévision aux côtés notamment de Serge July, « il sera inhumé au cimetière du Touquet », dans le Pas-de ...
Il entre à RTL en 1969 après être passé par « L’Oise libérée », « Jours de France », « Le Nouveau Candide » ou « Le Figaro Littéraire ». Il claque la porte de RTL en 1996, après la fusion de la Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion (CLT) avec le groupe allemand Bertelsmann. Journaliste « purement politique » aux airs d’inspecteur Colombo, Philippe Alexandre était un « pionnier du poil à gratter radiophonique et du trait à la pointe sèche », disait son complice à la télévision, co-fondateur de « Libération », Serge July.
Éditorialiste politique au sein de la radio de 1969 à 1996, ses chroniques, écoutées chaque matin par des centaines de milliers d'auditeurs, ...
Il entre à RTL en 1969 après être passé par «L'Oise libérée», «Jours de France», «Le Nouveau Candide» ou «Le Figaro Littéraire». Journaliste «purement politique» aux airs d'inspecteur Colombo, Philippe Alexandre était un «pionnier du poil à gratter radiophonique et du trait à la pointe sèche», disait son complice à la télévision, cofondateur de «Libération», Serge July. Chroniqueur à RTL de 1969 à 1996 également passé par la télévision aux côtés notamment de Serge July, «il sera inhumé au cimetière du Touquet», dans le Pas-de-Calais, ce samedi.
Connu pour ses chroniques politiques cinglantes, il s'est éteint, lundi, à l'âge de 90 ans, a annoncé sa famille.
A la télévision, de 1989 à 1992, il a coanimé l’émission politique « Le Débat », sur TF1, avec Serge July et Michèle Cotta. Il a coécrit plusieurs ouvrages avec sa compagne, Béatrix de l’Aulnoit, dont un pamphlet contre Martine Aubry, La Dame des 35 heures (2002), qui provoqua la fureur de la responsable socialiste. Il a affirmé que l’Elysée avait demandé sa démission en 1982 « pour apaiser François Mitterrand, à qui [ses] chroniques donnaient de l’urticaire ». C’est une grande voix qui disparaît », a écrit sur Twitter le président de la Cour des comptes et ancien ministre socialiste Pierre Moscovici. « Nous étions loin d’être toujours d’accord, mais il connaissait tout de la politique, et son esprit était aussi vif que sa plume était acérée. Redouté et admiré, il était pour beaucoup de Français l’un des visages les plus familiers du journalisme politique », a réagi lundi soir sur Twitter le président Emmanuel Macron.
Décédé ce lundi 31 octobre, Philippe Alexandre aura été une plume incontournable, une signature emblématique et redoutée de RTL. Emmanuel Macron a souhaité ...
Et d'ajouter : "Redouté et admiré, il était, pour beaucoup de Français, l’un des visages les plus familiers du journalisme politique". Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Décédé ce lundi 31 octobre à l'âge de 90 ans, Philippe Alexandre, fût l'un des éditorialistes les plus marquants de l'histoire la station.
Connu pour ses chroniques acérées et parfois acerbes, le journaliste était connu comme ayant « autant de procès en diffamation » que « d'ouvrages publiés ».
Il claque la porte de RTL en 1996, après la fusion de la Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion (CLT) avec le groupe allemand Bertelsmann. Né à Paris le 14 mars 1932 dans une famille d’origine juive, dont il a raconté l’histoire dans « Ma tribu plus que française » (2017), Philippe Alexandre débute dans le journalisme en 1951 comme rédacteur à « Combat ». Il a affirmé que l’Élysée avait demandé sa démission en 1982 « pour apaiser François Mitterrand à qui mes chroniques donnaient de l’urticaire ». C’est une grande voix qui disparaît », a salué le président de la Cour des comptes et ancien ministre socialiste Pierre Moscovici, sur Twitter. Redouté et admiré, il était pour beaucoup de Français, l’un des visages les plus familiers du journalisme politique », a notamment réagi sur Twitter le président de la République Emmanuel Macron. L’annonce de son décès a suscité un flot de réactions dans les milieux politiques et journalistiques.
Le journaliste Philippe Alexandre, ancienne grande voix de RTL, est mort ce lundi 31 octobre à l'âge de 90 ans.
Né à Paris le 14 mars 1932 dans une famille d'origine juive, dont il a raconté l'histoire dans "Ma tribu plus que française" (2017), il débute dans le journalisme en 1951 comme rédacteur à "Combat". Journaliste "purement politique" aux airs d'inspecteur Colombo, Philippe Alexandre était un "pionnier du poil à gratter radiophonique et du trait à la pointe sèche", disait son complice à la télévision, co-fondateur de "Libération", Serge July. Chroniqueur à RTL de 1969 à 1996 également passé par la télévision aux côtés notamment de Serge July, "il sera inhumé au cimetière du Touquet", dans le Pas-de-Calais, ce samedi.
Décédé lundi 31 octobre, Philippe Alexandre était un exemple en termes d'indépendance journalistique. Il n'a pas eu peur de se mettre François Mitterrand et ...
Il avait révélé dans un livre l'existence de la fille cachée de François Mitterrand, Mazarine Pingeot. Philippe Alexandre, éditorialiste politique, est décédé à l'âge de 31 ans. Une grande voix de RTL s'est éteinte le lundi 31 octobre.
Figure du journalisme politique et voix de RTL pendant près de 30 ans, Philippe Alexandre, connu pour le mordant de ses chroniques, est décédé lundi à l'âge ...
Il a co-écrit plusieurs ouvrages avec sa compagne Béatrix de l'Aulnoit, dont un pamphlet contre Martine Aubry, "La Dame des 35 heures" (2002), qui provoqua la fureur de la responsable socialiste. À la télévision, de 1989 à 1992, il a co-animé l'émission politique "Le Débat" sur TF1, avec Serge July et Michèle Cotta, puis, dans les années 90, "Dimanche soir" sur France 3 avec Christine Ockrent et July, qui lui vaudra de fréquentes parodies dans les "Guignols de l'Info", sur Canal+. Journaliste "purement politique" aux airs d'inspecteur Colombo et à la voix rocailleuse, Philippe Alexandre était un "pionnier du poil à gratter radiophonique et du trait à la pointe sèche", disait son complice à la télévision, le co-fondateur de "Libération", Serge July.
C'est bien cela, une droite faire-valoir de la gauche. Les nécrologies parlent de ces chroniques acerbes, Emmanuel Macron évoque « une plume féroce, un ...
Et les enjeux actuels pour la France et les Français méritent (et méritaient ?) mieux qu'une conversation de bistrot chez les Guignols autour de Christine Ockrent, une caricature qui visait en fait juste. Et c'est certainement ce que persiste à croire la génération boomeuse pour qui Philippe Alexandre était une voix familière. Et l'on ne peut pas dire qu'ils sont les héritiers de Philippe Alexandre. C'est bien cela, une droite faire-valoir de la gauche. Philippe Alexandre était en fait l'un des rares fous du roi que la gauche acceptait. Précisons : de la droite de 1969 à 1996, de Pompidou à Chirac, et de cette droite qui se croyait éternelle.