Lula Bolsonaro

Le président d'extrême droite Jair Bolsonaro restait muré dans son silence plus de 24 heures après sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva, ...

Lula a été saluée dans le monde entier par une avalanche de messages de dirigeants étrangers, de Washington, Londres, Paris, Pékin, Moscou, New Delhi, Buenos Aires à la Commission européenne. Le chef de la police routière fédérale, Cristiano Vasconcellos, a déclaré à la radio CBN que des barrages avaient été dressés "dans tout le Brésil". Lula dans son discours de victoire. Lula craignait que le chef de l'Etat sortant refuse de reconnaître sa défaite, avec des conséquences potentiellement délétères pour la première économie d'Amérique latine, des partisans de M. Il agissait en réponse à la demande d'une fédération de transport qui se plaignait que cela nuisait à leurs affaires. Le real brésilien a gagné plus de 2% par rapport au dollar.

Le Brésil était hier dans l'attente anxieuse d'une reconnaissance de sa défaite par Bolsonaro, muré dans le silence depuis l'annonce de la victoire à la ...

Anticipant déjà des difficultés, il avait souhaité dimanche que "le gouvernement (sortant) soit civilisé"et comprenne qu’"il est nécessaire de faire une bonne passation de pouvoir". Lula va devoir rassembler un Brésil malmené par quatre années de gestion tumultueuse de son prédécesseur, un pays coupé en deux par la campagne la plus polarisée et brutale de son histoire récente. Il s'est rendu hier matin au Palais du Planalto, le siège de la présidence, sans faire la moindre déclaration.

Un retour historique. Le dirigeant de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a été élu dimanche pour un troisième mandat à la tête du Brésil, distançant d'une ...

"Un Brésil égalitaire, un Brésil pour tous, dont la priorité est donnée aux personnes qui en ont le plus besoin". Donné favori dans les sondages, l'icône de la gauche latino-américaine a finalement obtenu 50,90% voix contre 49,10% pour son adversaire d’extrême droite, soit seulement un peu plus de deux millions de voix d'avance sur 156 millions d'électeurs. Le dirigeant de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a été élu dimanche pour un troisième mandat à la tête du Brésil, distançant d'une très courte tête le président sortant Jair Bolsonaro.

Ce lourd silence rappelle à beaucoup de Brésiliens que Jair Bolsonaro a maintes fois menacé de ne pas reconnaître le verdict des urnes s'il perdait.

A Brasilia, la sécurité a été renforcée "de façon préventive" près de la Place des Trois Pouvoirs, qui rassemble le Palais présidentiel, la Cour suprême et le Parlement, en prévision de la possible arrivée de manifestants pro-Bolsonaro. Ce climat d'incertitude se reflétait dans la volatilité de la Bourse de Sao Paulo, la première place financière d'Amérique latine, qui, après avoir ouvert dans le rouge, a clôturé sur une hausse de 1,36%, après de nombreuses variations en cours de séance. Il s'est rendu lundi matin au Palais du Planalto, le siège de la présidence, puis est revenu dans l'après-midi dans sa résidence, sans faire la moindre déclaration, a constaté un photographe de l'AFP.

Après les scènes de liesse, les feux d'artifice et un discours de victoire plein de promesses, Lula, président élu du Brésil, se prépare à un mandat ...

« Le Brésil est prêt à reprendre son leadership dans la lutte contre la crise climatique (...) Le Brésil et la planète ont besoin d’une Amazonie en vie », a lancé Lula. « Ce pays a besoin de paix et d’unité », a insisté l’icône de la gauche car « personne n’a envie de vivre dans une famille où règne la discorde ». C’est d’ailleurs ce qu’a dit promis le vétéran de la politique brésilienne dimanche : « il n’existe pas deux Brésil », a-t-il lancé, « nous sommes un seul peuple, une seule nation ». Il a choisi aussi un vice-président au centre, Geraldo Alckmin, un ex-adversaire battu à la présidentielle de 2006, pour séduire l’électorat modéré et les milieux d’affaires. C’est un come-back historique pour cet ancien métallo de 77 ans, qui débutera le 1er janvier son troisième mandat, 12 ans après avoir quitté le pouvoir sur une popularité record (87 %). « Lula va devoir pacifier le pays », dit l’analyste. La suite s’annonce difficile pour Lula qui va devoir réunir et pacifier un Brésil malmené par quatre années de gestion à coups de crises de son prédécesseur au Palais du Planalto. Lula a aussi plaidé pour « un Brésil égalitaire, un Brésil pour tous, dont la priorité est donnée aux personnes qui en ont le plus besoin ». Il s’est toutefois dit « inquiet » du silence assourdissant de son adversaire. Bolsonaro doit agir vite, sinon, on ne pourra plus rien faire », dit Ruth da Silva Barbosa, enseignante de 50 ans, dépitée après avoir suivi le dépouillement à Brasilia. « J’aimerais bien être juste heureux, mais je suis moitié heureux, moitié inquiet », a-t-il insisté. « Dans n’importe quel pays au monde, le candidat défait m’aurait déjà appelé pour reconnaître sa défaite.

Le candidat de gauche a remporté la présidentielle d'une courte tête face au président sortant d'extrême droite, qui ne s'est toujours pas manifesté pour ...

Durant le premier mandat de Jair Bolsonaro, près de - Lula hérite d’un pays violent et ultrapolarisé à l’issue de la campagne la plus brutale de l’histoire récente du Brésil. L’icône de la gauche sera confrontée à un Congrès qui lui est hostile. [l’Etat de Sao Paulo](https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/31/elections-au-bresil-le-camp-de-bolsonaro-s-empare-de-sao-paulo_6147992_3210.html), le plus peuplé et le plus riche du Brésil. - Le Brésil est suspendu à la réaction de son adversaire, Jair Bolsonaro, qui n’a toujours pas reconnu sa défaite. Avec 50,9 % des voix, dimanche 30 octobre, contre 49,1 % pour le président sortant d’extrême droite, le « phénix du Brésil »

Maud Chirio, historienne, maîtresse de conférences à l'Université Eiffel, Cristina Terra, économiste. professeure à l'ESSEC Business school, ...

Ce qui a joué, c'est "le fait de maintenir une partie de l'opinion dans une contre vérité, dans laquelle le président Bolsonaro a été celui qui a le plus protégé l'Amazonie de tous les présidents, où le Brésil a été l'économie la plus protégée du Covid etc", explique-t-elle. "La police des routes, la police militaires, et une partie de l'armée, a organisé des blocages gigantesques en particulier dans les régions plutôt à gauche, pour empêcher les électeurs d'arriver sur le lieu du vote", affirme-t-elle. "Jair Bolsonaro perd l'élection sur le fil, mais il n'est pas défait, et encore moins le bolsonarisme", affirme Christophe Ventura, directeur de recherche à l'IRIS, alors que Lula (Parti des travailleurs) a remporté la présidentielle brésilienne face à Jair Bolsonaro (extrême-droite), avec deux points d'avance.