Réalisé par Henri-Georges Clouzot, "Le Salaire de la peur" (1953) fut extrêmement compliqué pour le réalisateur et son équipe.
Le tournage du Salaire de la peur est donc en pause et pour patienter toute l'équipe se réfugie dans un hôtel de Nîmes. Clouzot a alors dépassé son budget du double, mais le résultat est à la hauteur. C'est sur cette période que les séquences les plus délicates du Salaire de la peur sont tournées. J’avais une douche en plein air à proximité pour me défaire de ça dès que le tournage était fini. Réalisé par Henri-Georges Clouzot, "Le Salaire de la peur" (1953) fut extrêmement compliqué pour le réalisateur et son équipe. D'abord, malgré son désir de filmer en Amérique central, Clouzot n'eut d'autre choix que de déplacer finalement le tournage du film dans le Gard. Et Jo ( [Charles Vanel](https://www.cineserie.com/persons/1571457/)), également loin d'être un sain et cherche toujours à éviter la police. Pour obtenir un tel résultat, Clouzot n'y va pas par quatre chemins et réclame du vrai pétrole. Le réalisateur doit multiplier les prises avec Montand, comme d’ailleurs avec son épouse, Véra. [Henri-Georges Clouzot](https://www.cineserie.com/persons/1094527/) aura été un des réalisateurs français les plus marquants de son époque. Cependant, ce n'est pas avec ces films qu'il fut le plus récompensé, mais avec [Le Salaire de la peur](https://www.cineserie.com/movies/1571445/) (1953), qui remporta la même année la Palme d'or du Festival de Cannes (appelée à l'époque Grand prix) et l'Ours d'or au Festival de Berlin, puis le Prix Méliès (remis par le Syndicat français de la critique de cinéma) et le BAFTA du meilleur film. Un lieu pauvre, où des étrangers exilés noient leur ennui et rêve de revenir dans leur pays.
Chef-d'oeuvre signé Henri-Georges Clouzot, "Le Salaire de la peur" n'a pas pris une ride depuis sa sortie triomphale il y a 70 ans.
Non loin de là, la SOC, une compagnie pétrolière américaine, fait la pluie et le beau temps des embauches. Pour 2 000 dollars, Mario, Jo, Luigi et Bimba s'engagent dans ce voyage au péril de leur vie… À Las Piedras, coin perdu d'Amérique centrale, sorte de ville frontière à la population hybride, le travail manque.
Arte diffuse ce soir Le Salaire de la peur d'Henri-Georges Clouzot, un réalisateur craint par ses propres acteurs...
[Lire la suite](/news-tv/Tu-as-ete-un-trou-du-c-l-Jean-Pascal-voit-rouge-et-s-emporte-contre-Matthieu-Delormeau-VIDEO-4695569) ["J'ai plus de pognon, arrêtez de me faire chier avec ça !" Et malgré un tournage ultra éprouvant (Clouzot a exigé que la séquence de la bagarre avec Charles Vanel, dans une mare d’hydrocarbures, soit tournée avec du vrai pétrole), ce fut pour l’artiste, et le public, une révélation ! Le réalisateur lui offrira son premier grand rôle avec ce film d’aventure poisseux et rugueux, salué, en 1953, par la Palme d’or, à Cannes, et l’Ours d’or, à Berlin.
Chef-d'œuvre d'Henri-Georges Clouzot, Le Salaire de la peur, diffusé ce lundi sur Arte à 20.50, a connu un succès mondial. Mais pas à n'importe quel prix.
En effet, au Etats-Unis, le film a été coupé au montage lors de sa sortie en 1955. Le Salaire de la peur a également été salué par la critique internationale lors de sa sortie originale.Par exemple, le critique du New York Times déclarera à la sortie du film : « L'excitation [au sujet du film] provient entièrement de la conscience de la nitroglycérine et de sa manipulation délicate et essoufflée. Quant au Guatemala, où l'histoire est censée se dérouler, le film a été purement et simplement interdit ! Pour preuve, le réalisateur du Corbeau recevra la Palme d'or à Cannes en 1953, l'Ours d'or à Berlinale de Berlin en 1953 et le Meilleur film au Bafta Awards de 1955. Le film a tout simplement été accusé d'anti-américanisme... Aux Etats-Unis, les autorités exigeant que le film soit censuré.
[Télé]. « Le Salaire de la peur » d'Henri-Georges Clouzot est un film au suspense haletant qui se passe en Amérique centrale où deux camions chargés de ...
Cette histoire de quatre hommes qui roulent vers une mort épouvantable et vers leur enfer offre une vision de nos comportements, fait parfois de courage, de rouerie et de cruauté… Tourné entièrement en France, en Camargue, et dans la bambouseraie d’Anduze, le film fait réellement croire à un pays d’Amérique centrale. Le patron de la S.O.C. « Le Salaire de la peur » d’Henri-Georges Clouzot est un film au suspense haletant qui se passe en Amérique centrale où deux camions chargés de nitroglycérine devront parcourir une piste en « tôle ondulée », menaçant d’exploser à tout moment. embauche selon ses besoins, profitant de la misère et de la corruption. NOTRE AVIS (****) : un classique à voir et à revoir, et une histoire de pétrole, noire et poisseuse portée par des figures du cinéma français, Charles Vanel et Yves Montand.