Durant la cérémonie de clôture du Congrès du Parti communiste chinois à Pékin, samedi 22 octobre, l'ancien président chinois Hu Jintao, 79 ans, assis à côté ...
Le congrès « accepte d’inclure dans la charte du parti des déclarations sur (...) l’opposition résolue et la dissuasion des séparatistes qui cherchent à obtenir l’indépendance de Taïwan », indique la résolution. Enfin, le Parti communiste chinois a décidé d’inclure pour la première fois dans sa charte une mention sur l’opposition de Pékin à l’indépendance de Taïwan, selon une résolution rendue publique à la clôture du congrès du PCC. Le Parti communiste chinois a ainsi intégré samedi dans sa charte le « rôle central » du président Xi Jinping. Ce congrès, le 20e depuis la création du PCC en 1921, survenait dans un contexte délicat pour la Chine, confrontée à un ralentissement de sa croissance en raison de confinements à répétition et de tensions diplomatiques avec l’Occident. Assis à la gauche du leader Xi Jinping, l’ancien président chinois Hu Jintao, 79 ans, a été fermement contraint par deux gardes de sécurité de se lever et de quitter la scène politique. Durant la cérémonie de clôture du Congrès du Parti communiste chinois à Pékin, samedi 22 octobre, l’ancien président chinois Hu Jintao, 79 ans, assis à côté de Xi Jinping a été expulsé en direct du Palais du peuple devant les caméras du monde entier.
Lors de la cérémonie de clôture du congrès du PCC, l'ancien président chinois, assis à côté de Xi Jinping, a été poussé contre son gré vers la sortie.
Le leader de 69 ans, qui doit être reconduit dimanche pour un troisième mandat à la tête du parti et du pays, avait déjà fait supprimer de la Constitution en 2018 la limite de deux mandats, ouvrant la voie vers une potentielle présidence à vie. Cet organe tout-puissant de sept membres actuellement détient la réalité du pouvoir en Chine. « Osez vous battre pour la victoire », a-t-il lancé triomphalement à la fin de la cérémonie au Palais du peuple. Au moment de se lever, Hu Jintao a un bref échange avec Xi Jinping, qui lui répond sans le regarder, et le Premier ministre Li Keqiang, à qui il donne une tape amicale à l'épaule. L'incident, qui s'est déroulé sous les yeux de la presse, invitée peu avant à venir couvrir la fin de la cérémonie, n'a pas été expliqué ni rapporté par les médias d'Etat, et toute référence récente à son nom semblait avoir été censurée sur l'internet chinois. Une scène inhabituelle a perturbé la cérémonie de clôture du congrès du Parti communiste chinois, samedi.
Hu Jintao, qui a présidé la Chine de 2003 à 2013, a été incité par des employés à se lever de son siège, situé à côté de Xi Jinping au premier rang du ...
Seules des informations de la veille, et provenant de comptes officiels, étaient disponibles. Au moment de se lever, il a un bref échange avec Xi Jinping, qui lui répond sans le regarder, et le Premier ministre Li Keqiang, à qui il donne une tape amicale à l'épaule. L'individu essaie ensuite de le soulever par les aisselles, mais le prédécesseur de Xi Jinping continue à résister.
L'ancien président chinois a dû quitter la cérémonie de clôture du Congrès qui sacre Xi Jinping. Son nom semble avoir été censuré de l'internet chinois.
Le nom « Hu Jintao » paraissait censuré samedi après-midi sur le réseau social Weibo, équivalent en Chine de Twitter. Affichant une grande fermeté contre toute forme de dissidence, il a aussi mené une redoutable campagne anti-corruption qui lui a permis de faire le ménage parmi ses rivaux. Elle est survenue juste avant le vote unanime, par les quelque 2300 délégués du PCC, pour intégrer à la charte du parti le « rôle central » de Xi Jinping. « En l’absence d’informations supplémentaires, c’est difficile de tirer des conclusions sur le rapport entre cet incident et la politique chinoise », précise Neil Thomas. L’ancien président chinois Hu Jintao a été escorté vers la sortie ce samedi 22 octobre lors de la cérémonie de clôture du congrès du Parti communiste, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’individu essaie ensuite de le soulever par les aisselles, mais le prédécesseur de Xi Jinping continue à résister.
Le XXe congrès du Parti communiste chinois (PCC) s'est achevé samedi 22 octobre 2022 à Pékin en consacrant le « rôle central » de Xi Jinping, ...
Lors de son discours en ouverture du congrès du Parti communiste le 16 octobre, le président chinois avait réaffirmé que Pékin « s’efforçait de rechercher la perspective d’une réunification pacifique avec la plus grande sincérité et les plus grands efforts ». Cette politique « zéro Covid » a aussi renforcé le contrôle social sur les citoyens, dont tous les déplacements sont désormais enregistrés informatiquement, dans ce pays déjà critiqué sur la scène internationale pour des violations des droits de l’homme. Pour la première fois, le PCC a décidé d’inclure dans sa charte une mention spécifique sur son « opposition » à l’indépendance de l’île de 23 millions d’habitants. Le Parti communiste a intégré dans sa charte « le rôle central du camarade Xi Jinping », une résolution adoptée à l’unanimité. Lors de ce congrès, la composition du nouveau Comité central, sorte de « parlement » interne au parti, y a aussi été dévoilée. [XXe congrès du Parti communiste chinois (PCC)](https://www.ouest-france.fr/monde/chine/chine-xi-jinping-ouvre-le-congres-du-parti-communiste-en-defendant-son-bilan-anti-covid-162a5b72-db0a-4fc0-938b-0eb7420124c4) depuis sa création en 1921 s’est achevé samedi 22 octobre 2022 à Pékin.
Le président Xi Jinping a annoncé samedi la clôture du XXe Congrès du Parti communiste chinois (PCC), après une semaine de délibérations à huis clos pour ...
Chef du Parti, chef des armées, chef de l’Etat…, le dirigeant a plaidé pour la continuité de ses politiques lors d’un discours au ton triomphal à l’ouverture du congrès. Depuis son arrivée au pouvoir à la fin de 2012, Xi Jinping a accumulé les pouvoirs au sommet de la deuxième puissance mondiale et présidé à un renforcement de l’autorité du régime. Le PCC a intégré dans sa charte "le rôle central du camarade Xi Jinping", une résolution adoptée à l’unanimité qui semble encore renforcer son pouvoir en interne.
Le président Xi Jinping a annoncé samedi 22 octobre la clôture du 20e congrès du Parti communiste chinois (PCC), après une semaine de délibérations à huis clos ...
[l’ancien président Hu Jintao,](https://www.liberation.fr/planete/2001/11/02/hu-jintao-de-l-ombre-chinoise-a-la-cour-des-grands_382532/) apparu affaibli pendant le congrès, [a pour sa part été escorté vers la sortie,](https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/chine-contre-son-gre-lex-president-hu-jintao-escorte-hors-du-congres-du-parti-communiste-20221022_BMP5BOODRZB3DM2DOGT7KDCBWU/) ont constaté des journalistes de l’AFP. Le nouveau comité permanent, largement remanié, sera composé «en majorité de personnalités loyales à Xi Jinping», subodore Nis Grünberg, de l’Institut Mercator d’études chinoises (Merics) à Berlin. Le congrès «accepte d’inclure dans la charte du parti des déclarations sur […] l’opposition résolue et la dissuasion des séparatistes qui cherchent à obtenir l’indépendance de Taïwan», indique la résolution. Il désignera les 25 membres de l’instance de décision du PCC (le Bureau politique) ainsi que son Comité permanent. Pour se maintenir au pouvoir, Xi Jinping avait ainsi fait supprimer de la Constitution en 2018 la limite de deux mandats. Depuis une semaine, quelque 2 300 délégués choisis par les différentes instances du Parti étaient réunis, avec pour mission de remanier l’équipe dirigeante du parti, et donc de la deuxième économie mondiale, et de tracer les futures orientations du pays.
C'est l'image est forte du 20e congrès du Parti communiste chinois : l'évacuation soudaine de la tribune, vendredi 22 octobre, de l'ancien leader Hu Jintao, ...
Pas un mot le soir à la télévision nationale. L’homme essaie de le soulever, mais Hu Jintao semble réticent. Il n’y a pas de place à l’improvisation, et pourtant.
Le président chinois sera très vraisemblablement reconduit au poste de secrétaire général du parti et devrait décrocher son troisième mandat.
Depuis son arrivée au pouvoir fin 2012, Xi Jinping a accumulé les pouvoirs au sommet de la Chine et présidé à un renforcement de l’autorité du régime. Depuis une semaine, quelque 2.300 délégués choisis par les différentes instances du Parti étaient réunis à huis clos, avec pour mission de remanier l’équipe dirigeante du parti, et donc de la deuxième économie mondiale, et de tracer les futures orientations du pays. « Ce troisième mandat mettra fin à trois décennies de transition (encadrée) du pouvoir » en Chine, relève Neil Thomas, analyste du cabinet Eurasia Group. « Osez vous battre pour la victoire », a lancé d’un air triomphal Xi Jinping à l’issue de la cérémonie au Palais du peuple, un bâtiment de style soviétique à la décoration intérieure dominée de rouge. Il désignera les 25 membres de l’instance de décision du PCC (le Bureau politique) ainsi que son Comité permanent. La composition du nouveau Comité central, sorte de « parlement » interne au parti, y a été dévoilée.