Après la débâcle autour de son mini-budget et les nombreux appels à sa démission, la première ministre britannique, Liz Truss, aura tenu moins de cinquante ...
Selon le chef de l’Etat français, la stabilité du Royaume-Uni est nécessaire dans « un contexte de guerre, un contexte de tensions énergétiques et de crise plus large ». Depuis, l’éphémère première ministre avait calmé le jeu, assurant au début d’octobre à Prague, lors du premier sommet de la Communauté politique européenne, que le dirigeant français était bien « un ami ». « On se souviendra du casque sur un char, d’un illettrisme catastrophique et des funérailles de la reine immédiatement après son audience avec Liz Truss », a-t-elle ajouté. Ministre des finances depuis le 14 octobre, le nouveau chancelier de l’Echiquier a semblé, depuis, être celui qui tenait les rênes du pouvoir, tant Mme Truss était affaiblie. « Bien que la démission de Liz Truss (…) laisse le Royaume-Uni sans dirigeant alors qu’il est confronté à d’énormes défis économiques, fiscaux et financiers, les marchés semblent soulagés », estime Paul Dales, de Capiral Economics. « Le Royaume-Uni n’a jamais connu un tel embarras causé par un premier ministre », a écrit Ces mesures ont fait craindre une sortie de route des comptes publics britanniques et déclenché une panique sur le marché des changes et celui de la dette. Le tabloïd britannique a rapidement, après l’annonce de Mme Truss, mis à jour - La crise remonte à la présentation, à la fin de septembre, du mini-budget de son ministre des finances d’alors, Kwasi Kwarteng, qui avait fait craindre un dérapage des comptes publics. Ce dernier, désormais largement considéré comme ayant pris l’ascendant sur Mme Truss, est revenu sur presque toutes les baisses d’impôts promises par la première ministre et a prévenu qu’il faudrait réduire les dépenses publiques pour faire des économies, faisant redouter le retour à l’austérité, comme après la crise financière de 2008. Les investisseurs étaient partagés entre soulagement et incertitude après la démission de Liz Truss, dont l’éphémère mandat aura généré une crise budgétaire et une tempête sur les marchés. Rejetée par l’opinion, contestée au sein de sa propre majorité (conservatrice), la première ministre britannique était en sursis depuis plusieurs jours, seulement six semaines après son arrivée à Downing Street.
[VIDÉO] ▶️ Nommée le 5 septembre dernier, la Première ministre britannique Liz Truss a annoncé sa démission. La cheffe du gouvernement était fragilisée ...
- 8 - 10 - 7 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 L'opposition travailliste continue, elle, de caracoler dans les sondages. Pour les conservateurs, l'enjeu maintenant est de trouver un successeur capable à la fois de rassembler le parti et d'inspirer confiance dans un pays qui, au-delà du chaos politique, subit une [crise économique et sociale majeure](/international/hausse-des-prix-royaume-uni-des-millions-de-personnes-sautent-des-repas-en-raison-de-l-inflation-2236058.html) avec une inflation qui a atteint en septembre 10,1%, un sommet en 40 ans. Elle avait expliqué qu'elle resterait à la tête du gouvernement en attendant. Arrivée le 5 septembre dernier, la Première ministre britannique Liz Truss est de nouveau apparue devant le 10 Downing Street, cette fois-ci pour annoncer sa démission, soit moins de six semaines après avoir été nommée.
Temps de lecture : 4 min. La Première ministre britannique ...
"Etant donné la situation, je ne peux accomplir le mandat pour lequel j'ai été élue par le parti conservateur. Elle explique avoir envoyé de sa boîte email privée, à un collègue du Parlement, un document officiel sur la politique migratoire. "J'ai compris, j'ai écouté", déclare la Première ministre, toujours au congrès du parti, le 5 octobre. Devant la panique financière, la Banque d'Angleterre annonce le 28 septembre intervenir en urgence sur le marché obligataire face à un "risque important pour la stabilité financière du Royaume-Uni". Son premier ministre des Finances, Kwasi Kwarteng, annonce un "mini-budget" pour relancer la croissance. Voici la chronologie de ses six semaines infernales au 10, Downing Street.
Au maximum trois candidats pourront concourir à la succession de la première ministre, qui a déclaré qu'elle ne peut pas «remplir le mandat sur lequel (elle ...
Ce nouvel appel du chef du Labour intervient alors que Liz Truss a annoncé qu'un scrutin interne au parti conservateur serait organisé pour que son successeur soit désigné «d'ici à la fin de la semaine prochaine». Liz Truss reconnaît des erreurs dans une interview tard le soir à la BBC et se dit «désolée», mais exclut de démissionner, évoquant «l'intérêt national». Charismatique, cette ancienne ministre de la Défense de 49 ans s'est illustrée face au Parlement lundi où elle a remplacé Liz Truss face à l'opposition, défendant avec aplomb le changement de cap économique, et expliquant que la Première ministre «ne se cache pas sous un bureau». Emmanuel Macron espère que le Royaume-Uni retrouvera «rapidement» la stabilité et se dit «triste de perdre une collègue». La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a réagi à la démission de Liz Truss, qualifiant la situation de «pagaille totale». L'hebdomadaire a publié une chronique sur The iceberg lady («La dame iceberg») alors que Liz Truss est une grande admiratrice de Margaret Thatcher, The iron lady («La dame de fer»). Le président américain Joe Biden a promis jeudi de poursuivre une «étroite coopération» avec le gouvernement britannique après la démission de Liz Truss. Le nouveau premier ministre britannique doit veiller à ce que le protocole continue de créer des emplois et des investissements en protégeant nos entreprises des conséquences du Brexit», a-t-elle dénoncé. «Quelle que soit la longévité de Liz Truss à son poste, on se souviendra d'elle comme de la première ministre dont l'emprise sur le pouvoir a été la plus courte de l'histoire politique britannique», estimait The Economist dans cette chronique. Au maximum trois députés conservateurs pourront être officiellement candidats à la succession de Liz Truss pour devenir premier ministre britannique, avant d'être départagés par les députés et éventuellement les adhérents, en vertu des règles présentées jeudi par le Parti conservateur. [L'annonce de la démission de la première ministre britannique Liz Truss](https://www.lefigaro.fr/international/royaume-uni-la-premiere-ministre-liz-truss-annonce-sa-demission-20221020) a été accueillie avec soulagement à Godalming, fief conservateur cossu au sud de Londres. Le parti a besoin de quelqu'un qui ait «un mandat» des électeurs, des membres du parti, et «quelqu'un qui puisse effectivement mettre ce parti en ordre de marche, nous faire encore gagner des élections», a-t-il déclaré.
La Première ministre britannique Liz Truss, qui vient de démissionner, établit un nouveau record: elle est la cheffe de gouvernement du Royaume-Uni la plus ...
[exercé la fonction](https://www.gov.uk/government/history/past-prime-ministers/george-canning) en 1827: arrivé en poste le 10 avril, il décède seulement 118 jours plus tard. [Charles III](/people/tetes-couronnees/le-roi-charles-iii-sera-couronne-le-6-mai-2023-a-londres_AN-202210110644.html), devenu roi le 8 octobre après la mort de sa mère Elizabeth II, soit deux jours après l'entrée en fonction de Liz Truss. En poste depuis octobre 1951, il démissionne en avril 1955 pour raisons de santé et prend sa retraite politique dans la foulée. Une autre situation particulière attire l'attention: celle d'Arthur Wellesley, qui assura [l'intérim de Premier ministre](https://www.britannica.com/biography/Arthur-Wellesley-1st-Duke-of-Wellington) du 14 novembre au 12 décembre 1834 pendant que le véritable chef du gouvernement, William Peel, est en Italie. Membre du parti parlementariste Whig, il a occupé le poste 21 ans, de 1721 à 1742 sans interruption. [annoncé jeudi sa démission](/international/europe/angleterre/royaume-uni-la-premiere-ministre-liz-truss-demissionne_AD-202210200490.html) après seulement 44 jours comme cheffe du gouvernement.
Liz Truss a été débarquée par son propre parti après seulement 44 jours à la tête du gouvernement et une journée parlementaire des plus chaotiques, ...
Au Royaume-Uni, le futur chef du gouvernement sera désigné d'ici le 28 octobre, à l'issue d'une élection interne au parti conservateur.
Ministre des Finances depuis une semaine, le nouveau chancelier de l'Echiquier a semblé, depuis sa nomination par Liz Truss, être celui qui tenait les rênes du pouvoir, tant la Première ministre paraissait affaiblie. Son départ forcé par une succession de scandales, dont Voici les possibles candidats à la succession de [l'éphémère dirigeante conservatrice](/monde/royaume-uni/royaume-uni-comment-la-premiere-ministre-liz-truss-a-plonge-le-pays-dans-la-crise-en-quelques-semaines_5426974.html). Ben Wallace, 52 ans, a toutefois semblé écarter ce scénario, en assurant mardi dans le Times vouloir rester à la Défense. Mais Rishi Sunak a un handicap de taille. Les faits lui ont donné raison.
Fragilisée, la Première ministre britannique a annoncé ce jeudi sa démission du gouvernement, après seulement 44 jours à Downing Street.
« On se souviendra du casque sur un char, d’un illettrisme catastrophique et des funérailles de la reine immédiatement après son audience avec Liz Truss », a ajouté, sur Telegram, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Avec 44 jours en poste, Liz Truss devient la Première ministre au mandat le plus court de l’histoire politique du Royaume-Uni, rappelle l’agence PA. Pour Liz Truss, la journée de mercredi a viré au mélodrame. Fragilisée, la Première ministre britannique a annoncé ce jeudi sa démission du gouvernement, après seulement 44 jours à Downing Street. Dans la foulée, le Parti conservateur a annoncé que son remplaçant serait nommé d’ici au 28 octobre. « Étant donné la situation, je ne peux accomplir le mandat pour lequel j’ai été élue par le parti conservateur.
Le nouveau Premier ministre britannique sera connu d'ici le 28 octobre.
[son premier budget, qui a fait tanguer son début de mandat](https://www.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/royaume-uni-comment-la-premiere-ministre-liz-truss-a-plonge-le-pays-dans-la-crise-en-quelques-semaines_5426974.html), en prévoyant des baisses d'impôts pour les plus riches et des nouvelles dépenses partiellement financées pour lutter contre la crise énergétique. 15h00 : En marge du sommet des Vingt-Sept à Bruxelles, Emmanuel Macron réagit à l'annonce de la démission de Liz Truss. 14h32 : Le Royaume-Uni accuse l'aviation russe d'avoir tiré un missile le 29 septembre à proximité d'un avion britannique patrouillant au-dessus de la mer Noire. 15h13 : Le chef de l'opposition britannique, le travailliste Keir Starmer, a appelé à la tenue d'élections législatives dès "maintenant". [Contestée depuis plusieurs semaines](https://www.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/royaume-uni-comment-la-premiere-ministre-liz-truss-a-plonge-le-pays-dans-la-crise-en-quelques-semaines_5426974.html), y compris au sein de sa majorité, [Liz Truss a annoncé sa démission](https://www.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/royaume-uni-la-premiere-ministre-britannique-liz-truss-presente-sa-demission_5429464.html). 15h42 : "Il sera possible de conduire un scrutin et de conclure une élection d'ici au vendredi 28 octobre", a déclaré Graham Brady, l'un des responsables du Parti conservateur. Le retour de la série qui suit l'histoire de la monarchie britannique est prévu le 9 novembre sur Netflix. [Suivez notre direct](https://www.francetvinfo.fr/economie/budget/direct-budget-de-la-secu-la-balle-est-dans-votre-camp-lance-le-ministre-de-la-sante-francois-braun-aux-deputes_5429146.html). Avec 45 jours au pouvoir, Liz Truss signe effectivement le mandat le plus court à la tête du gouvernement britannique. [l'article 49.3 de la Constitution](https://www.francetvinfo.fr/politique/parlement-francais/assemblee-nationale/recit-franceinfo-le-jour-ou-elisabeth-borne-a-declenche-le-49-3-pour-adopter-le-budget-2023_5427394.html) pour adopter la première partie du projet de loi de finances 2023, les députés enchaînent avec l'examen du budget de la Sécu. [Suivez notre direct](https://www.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/direct-demission-de-liz-truss-le-nouveau-premier-ministre-britannique-sera-designe-d-ici-le-28-octobre_5429509.html). 17h58 : La guerre de succession est ouverte.
La Première ministre britannique Liz Truss, affaiblie par les revirements politiques des derniers jours et des critiques de plus en plus explicites au sein ...
Elle avait bâti sa campagne sur la promesse d'importantes baisses d'impôts, de déréglementation et d'un virage à droite serré sur les questions culturelles et sociales. Quatrième Première ministre en six ans, Liz Truss ne pouvait se targuer que d'une base étroite au sein du Parti conservateur puisqu'elle n'a obtenu les suffrages que d'environ un tiers de ses membres. J'ai donc parlé à Sa Majesté le Roi pour lui dire que je démissionnais de mon poste de cheffe du Parti conservateur", a-t-elle dit.
Au lendemain de l'annonce de la démission de la Première ministre britannique Liz Truss, la campagne pour lui succéder commence vendredi, pour que le ...
Le Daily Mail met en Une le possible duel entre les deux hommes, évoquant un possible retour à la hâte de Johnson de ses vacances dans les Caraïbes. Un rythme qui, ont raillé certains observateurs sur Twitter, permettrait au roi Charles de battre le record de sa mère Elizabeth II, 15 Premiers ministres, d'ici l'été 2024. Ses opposants rappellent la succession de mensonges et d'affaires embarrassantes des trois ans de son mandat, qui ont laissé des traces profondes. En attendant, Liz Truss reste au pouvoir. Le nom du gagnant sera connu au plus tard vendredi prochain. Parmi les autres journaux conservateurs, le Daily Telegraph souligne que Johnson se pose en potentiel sauveur d'une déroute électorale annoncée, et affirme qu'il tend une branche d'olivier à son ex-ministre des Finances Rishi Sunak.
La Première ministre britannique Liz Truss a annoncé sa démission ce jeudi 20 octobre. Des élections au sein du parti conservateur auront lieu la semaine ...
Elle restera à son poste jusqu’à la désignation de son successeur. 44 jours après avoir été choisie par les Tories, la Première ministre a présenté sa démission ce matin au roi Charles III, comme le veut la tradition au Royaume-Uni. Un projet qui avait refroidi les marchés et poussé à la démission son ministre des Finances Kwasi Kwarteng, le 14 octobre dernier.
Le gouvernement britannique prévoit depuis 1991 une allocation de 115.000 livres par an (130.000 euros) pour ses ex-premiers ministres.
Elle a fait 44 jours de mandat, elle n'y a pas vraiment droit, elle devrait le refuser et ne pas le prendre." "Elle devrait refuser. Un ex-premier ministre peut décider de ne pas en bénéficier ou de n'en toucher qu'une partie. Mais pour la loi qui régit le fonctionnement du gouvernement britannique, la durée du mandat importe peu. Elle va donc bénéficier des avantages que lui procure ce statut, notamment pécuniaires. Il faut remonter à 1827 pour trouver le précédent recordman, un certain George Canning, décédé 118 jours après avoir pris ses fonctions.
[Revue de presse] La Première ministre britannique Liz Truss a présenté jeudi 20 octobre sa démission après 44 jours chaotiques à la tête du gouvernement.
[Le Monde](https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/21/apres-la-demission-de-liz-truss-le-royaume-uni-plonge-dans-une-crise-politique-profonde-et-inedite_6146726_3210.html). La possibilité d’un tel retour a cependant “ravivé les divisions entre les députés conservateurs et les menaces de défection du parti”, mentionne [El Mundo](https://amp.elmundo.es/internacional/2022/10/21/63519ac7e4d4d8f7078b45a1.html). Cette semaine, c’est la ministre de l’Intérieur Suella Braverman qui démissionnait, rendant la situation “intenable pour Mme Truss” [ [La Reppublica](https://www.repubblica.it/esteri/2022/10/20/news/liz_truss_dimissioni_gran_bretagna_premier_crisi_governo-370870765/)]. “Nous ne pouvons pas continuer avec ce chaos et nous avons besoin de toute urgence d’un nouveau départ”, a-t-il déclaré dans des propos relayés par Les candidats ont jusqu’à lundi pour obtenir les 100 parrainages requis pour se présenter à la tête du parti. “En quelques jours, il était clair que Mme Truss avait déclenché une crise économique, qui a fait chuter la cote de popularité des conservateurs et la valeur de la livre sterling”, ajoute [Politico](https://www.politico.eu/article/conservative-libertarian-brexit-cult-wont-be-dead-for-long-liz-truss/). Quant au second, “la droite des tories ne supporte pas davantage ce vrai Brexiter, qui refuse d’éviter les questions difficiles et plaide pour des hausses d’impôts afin de financer des services publics exsangues”, explique le journal du soir. Une annonce faite “après la tempête sur les marchés déclenchée par la réforme fiscale qui a ensuite été retirée et la révolte des conservateurs”, écrit [La Reppublica](https://www.repubblica.it/esteri/2022/10/20/news/liz_truss_dimissioni_gran_bretagna_premier_crisi_governo-370870765/). Mais bien sûr, comme il a toujours été basé sur le fantasme, il était toujours destiné à se heurter à la réalité”, analyse Tim Bale, politologue et professeur à l’Université Queen Mary de Londres [ Pour tenter de rassurer les investisseurs, Liz Truss décidait il y a une semaine de se séparer de son ministre des Finances. “Lorsque le ministre des Finances, Kwasi Kwarteng présente ce plan le 23 septembre, c’est la douche froide sur les marchés”, rappellent “Ses promesses de réduire les impôts et de gouverner en tant que conservatrice étaient exactement ce qu’ils [les conservateurs] voulaient entendre”, poursuit la télévision britannique.
La Première ministre britannique a annoncé ce jeudi démissionner de son poste, après un mandat chaotique. Son successeur sera désigné d'ici le 28 octobre.
[Emmanuel Macron](/tags/emmanuel-macron) a dit jeudi espérer que le Royaume-Uni retrouvera « rapidement » la « stabilité ». [Boris Johnson](https://www.lepoint.fr/monde/boris-johnson-prepare-sa-future-nouvelle-vie-03-09-2022-2488362_24.php), le Premier ministre qu'elle a remplacé en septembre. Les deux dirigeants avaient mal entamé leur relation : avant même d'être nommée Première ministre, Liz Truss, alors cheffe de la diplomatie britannique et candidate à Downing Street, avait refusé de dire si Emmanuel Macron était un « ami » ou un « ennemi ». « À titre personnel, je suis toujours triste de voir partir un collègue, une collègue en l'espèce », a ajouté Emmanuel Macron. « Il sera possible de conduire un scrutin et de conclure une élection d'ici au vendredi 28 octobre », a déclaré aux journaliste Graham Brady alors que le processus de sélection de Liz Truss par les quelque 170 000 adhérents du parti au pouvoir avait pris deux mois après le départ de [son ambitieux plan économique annoncé le 23 septembre](https://www.lepoint.fr/monde/royaume-uni-apres-l-abandon-des-trussonomics-le-plus-dur-reste-a-faire-18-10-2022-2494237_24.php) par son ministre des Finances Kwasi Kwarteng, qui prévoit des dizaines de milliards de baisses d'impôt, n'a pas de financement clair.
Après la démission de la Première ministre britannique Liz Truss, une nouvelle course à Downing Street s'amorce vendredi, sous l'ombre des probables ...
[Les prétendants sont à la chasse aux soutiens pour atteindre le seuil des 100 parrainages requis d'ici lundi en début d'après-midi. Un rythme qui, ont raillé certains observateurs sur Twitter, permettrait au roi Charles de battre le record de sa mère Elizabeth II --15 Premiers ministres-- d'ici l'été 2024. En attendant, Liz Truss reste au pouvoir. Arrivée le 6 septembre à son poste, Liz Truss a été emportée par une profonde crise de confiance après des revirements pour calmer la tempête sur les marchés déclenchée par les annonces budgétaires de son gouvernement. "Il reste encore plusieurs jours, nous verrons ce qui se passe", a-t-il déclaré à la télévision. Quel que soit le prochain Premier ministre, il prendra la tête d'un parti miné par les divisions face à une opposition au plus haut dans les sondages, mais surtout d'un pays plongé dans une grave crise du coût de la vie.
La Première ministre britannique a annoncé ce jeudi sa démission après seulement six semaines au pouvoir. Un passage par Downing Street marqué par une crise ...
Dans une courte prise de parole, elle évoque pudiquement la « situation » qui l’empêche d’« accomplir le mandat pour lequel [elle a] été élue ». Pour « The Times », Liz Truss est « condamnée ». Dans la soirée de mercredi, la situation au Parlement se dégrade après un vote sur la fracturation hydraulique, qui aurait tourné à la foire d’empoigne dans les couloirs de Westminster, selon des élus et des journalistes. Pour « The Sun », Liz Truss est « brisée ». Les appels à la démission se poursuivent et, dans la journée, c’est sa ministre de l’Intérieur qui quitte le gouvernement, après avoir utilisé son adresse e-mail privée pour envoyer des documents officiels. Dans l’après-midi, la dirigeante conservatrice ne se présente pas à la séance des questions de l’opposition au gouvernement au Parlement. La veille encore, le futur ex-ministre des Finances affirmait être convaincu que lui et la Première ministre seraient encore en poste dans un mois… C’est le 23 septembre que la crise commence réellement pour Liz Truss, lorsque son ministre des Finances Kwasi Kwarteng annonce un « mini-budget » pour relancer la croissance. Elle défend l’approche budgétaire « responsable » de son budget et tente de rassurer : « Quand il y a du changement, il y a des perturbations. La tâche n’est pas simple : Liz Truss arrive au pouvoir dans le contexte d’une très forte inflation au Royaume-Uni et d’une flambée des coûts de l’énergie. Le 26 septembre, à la réouverture des marchés, la monnaie britannique chute à un plus bas historique. Le mandat de Liz Truss débute sous de sinistres auspices.
La Première ministre britannique Liz Truss a annoncé, ce jeudi, sa démission après seulement 44 jours au pouvoir. Une occasion pour Boris Johsnon, ...
Si Boris Johnson revient sur le devant de la scène, ce sera à l'issue d'un nouveau scrutin interne au sein du parti conservateur. Ce seuil limite à trois maximum le nombre de candidats, le parti comptant 357 élus à la Chambre des Communes. Ensuite, les députés devront se mettre d'accord sur les deux noms que les 170.000 adhérents du parti auront départagés, en ligne. Le comeback de «BoJo» ? Aucun candidat ne s'est pour l'heure officiellement présenté, mais Boris Johnson compte déjà des partisans. En effet, l'ancien Premier ministre, pourrait bien faire son retour.
Un jour après l'annonce de la démission de la Première ministre britannique, Liz Truss, les candidatures se font déjà connaître. L'actuelle ministre des ...
Ou encore le ministre des Entreprises Jacob Rees-Mogg, qui était devenu le premier membre du gouvernement actuel à soutenir Boris Johnson en lançant sur Twitter le mot d'ordre #BORISorBUST, « BORIS ou LA FAILLITE ». [la démission de la Première ministre britannique Liz Truss](https://www.lejdd.fr/International/demission-de-liz-truss-mais-pourquoi-les-britanniques-ne-retournent-ils-pas-aux-urnes-4142083) , tous les yeux sont rivés sur les possibles candidatures. Sur Twitter, l'actuelle ministre britannique des relations avec le Parlement, [Penny Mordaunt](https://www.lejdd.fr/International/royaume-uni-penny-mordaunt-la-secretaire-detat-au-commerce-exterieur-qui-pourrait-succeder-a-boris-johnson-4123600) a annoncé vouloir devenir la nouvelle Première ministre du pays. Le site suit de très près les avancées de la course, À l’instar du ministre de la Défense Ben Wallace, qui a indiqué ce vendredi qu'il penchait pour l'ex-Premier ministre, tout en se laissant la place de se raviser. L'actuelle ministre des Relations avec le Parlement, Penny Mordaunt, a déclaré ce vendredi sur Twitter être candidate pour le poste.
Des passants bravent la pluie fine pour faire du shopping dans la rue commerçante chic du centre-ville de Guildford, bastion conservateur au sud-ouest de ...
Ce qu'il se passe, ce n'est pas à cause des conservateurs, mais c'est une question de leadership." Elle en veut à Liz Truss : "Elle a ruiné l'économie, elle est totalement incompétente, tempête-t-elle. Là-bas, après la