Pour "Le Daim", Quentin Dupieux compose un très beau duo de cinéma avec Adèle Haenel et Jean Dujardin. Mais sa collaboration avec l'actrice, ...
Je lis le scénario, et j'écris à Dupieux que ça ne va pas, qu'il faut changer le personnage. Dans le rôle de Georges, un homme qui se plonge entièrement dans sa solitude et parle à son blouson en daim - qui lui donne "un style de malade"-, Jean Dujardin sort une de ses meilleures performances. Une passionnée de cinéma et de montage qui vit dans un coin paumé, et qui va suivre Georges et son idée obscure de tourner un film avec sa petite caméra. Pour Adèle Haenel, tout est politique, et dans les causes qu'elle défend le féminisme est au premier rang. Jean Dujardin raconte avoir foncé et dit "oui" dès sa rencontre avec Quentin Dupieux et le pitch du film. De cette histoire qui part d'un argument a priori grotesque - un homme qui veut être le seul à porter un blouson dans le monde -, Quentin Dupieux tire une sensation étrange, une poésie absurde et effrayante qui s'amuse avec les codes du slasher et de l'épouvante.
«Le daim», une comédie dramatique avec Jean Dujardin et Adèle Haenel, la nouvelle série documentaire «Justice en France» qui explique le fonctionnement de ...
À l’écran, il est l’auteur de longs-métrages authentiquement surréalistes tel ce « Rubber » — un pneu amoureux qui roule sur tout ce qui bouge. En mai 2019, aux premières heures du Festival de Cannes, « le Daim » s’était déjà fabriqué une solide réputation. « Le Daim », à 20h55, sur Arte.
Quentin Dupieux signe un manifeste tordu en faveur de l'amateurisme artistique.
- 21h10 « Le Daim », simili-western aux décors seventies et aux couleurs marronnasses, gagné par la folie meurtrière de son protagoniste, est son « Voyage au bout de l’enfer » (en VO, « The Deer Hunter », soit « Le chasseur de daim »). Un manifeste tordu en faveur de l’amateurisme artistique, où Georges apparaît comme un autoportrait du cinéaste en mythomane fétichiste, rongé par la solitude, à la mégalomanie contagieuse, voire criminelle. « Réalité », avec Alain Chabat, était le « Mulholland Drive » de Dupieux. Il filme son paletot, s’imagine dialoguer avec lui : « Mon rêve le plus cher, lui confie la peau de bête, c’est d’être le seul blouson au monde. Le prénom lui va comme un gant (c’était déjà le sien dans « The Artist », ce le sera ensuite dans « J’accuse », de Roman Polanski).
Quel est le programme télé de ce mercredi 19 octobre ? « Marianne » vous donne ses conseils. Également au programme : « Le dîner de cons » et « Baywatch ...
Mais ce navet, avec pour acteurs principaux Dwayne Johnson et Zac Efron, se distingue surtout par sa vulgarité et son humour de vestiaire, et se perd dans une intrigue absurde qui implique des trafiquants de drogue et une milliardaire cupide. À l’origine, il y a d'abord la déception Mathieu Kassovitz, l'un des réalisateurs français les plus doués – et pas seulement de sa génération – qui à force de vouloir jouer les Américains s'est perdu. Dantec](https://www.marianne.net/culture/maurice-g-dantec-humain-trop-humain) a été un chemin de croix (un documentaire-making of, Fucking Kassovitz montre bien l'extrême tension entre le réalisateur et l'acteur principal Vin Diesel). [le cinéma français serait peut-être plus en forme qu'il ne l'est aujourd'hui](https://www.marianne.net/culture/cinema/films-en-pagaille-et-embouteillage-monstre-dans-les-salles-le-cinema-francais-est-il-masochiste) – nonobstant l'offensive des plateformes, le prix du ticket de ciné et les habitudes prises avec le Covid. Dans le futur, un mercenaire doit convoyer de la Russie jusqu'aux États-Unis une jeune femme pour la remettre aux mains d'une secte. Quel est le programme télé de ce mercredi 19 octobre ?
Depuis plusieurs années, Jean Dujardin et Nathalie Péchalat forment un couple inébranlable. Pourtant au quotidien, tout ne serait pas si rose à en croire ...
Si les gens fantasment sur certaines personnes à cause de leur métier, et si l’écran crée ce fantasme, ce n’est pas mon cas », a-t-elle regretté à nos confrères. [parfait amour avec Nathalie Péchalat](https://www.public.fr/Bios/Nathalie-Pechalat-558216) qui lui a donné deux filles : Jeanne et Alice. Je le connais par cœur, je connais les rôles de chacun. Il y a de la schizophrénie, mais on la maîtrise […] ». Mais c’est mon boulot de déceler ce que je pourrais améliorer, enlever, reprendre. J’éteins le feu dès que je sors de la loge », a analysé