La société française a été condamnée à verser 778 millions de dollars pour avoir « fait le choix impensable » de financer l'organisation Etat islamique en ...
Holcim a aussi insisté sur le fait que les responsables de la firme française impliqués ont tous quitté l’entreprise au plus tard en 2017. L’enquête française a évalué les versements de Lafarge entre 4,8 et 10 millions d’euros pour le seul groupe EI. Le groupe français était poursuivi par la justice américaine pour avoir porté atteinte à la « sécurité nationale » des Etats-Unis.
Les délais de la procédure pénale lancée depuis plusieurs années en France suscitent remous et interrogations. - Agence Anadolu.
[Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Pour Clémentine Autain, elle aussi députée de la NUPES « le silence et l’inaction sont coupables ». Le groupe Lafarge a, quant à lui, été mis en examen en juin 2018 en tant que personne morale pour « violation d’un embargo », « financement d’une entreprise terroriste », « mise en danger de la vie d’autrui » et « complicité de crimes contre l’humanité ».
L'ex-patron du cimentier français réfute avoir été au courant des paiements à des organisations comme l'Etat islami.
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Dans un communiqué, Bruno Lafont a accusé par ailleurs Holcim, la maison mère de Lafarge, d'avoir mené une enquête « exclusivement à charge » contre lui.
Dans un communiqué, Bruno Lafont a accusé par ailleurs Holcim, la maison mère de Lafarge, d’avoir mené une enquête « exclusivement à charge » contre lui. « Cela interroge sur la nature des faits et des responsabilités reconnus par Lafarge aux États-Unis, sous la conduite d’Holcim », ajoute l’ancien PDG. L’ex-PDG de Lafarge Bruno Lafont « conteste fermement » avoir été informé de paiements à des « groupes terroristes » en Syrie, , ont indiqué ce mercredi ses avocats.
JUSTICE. Le Français a accepté de payer une sanction financière de 778 millions de dollars aux Etats-Unis. L'ex-PDG du cimentier conteste avoir été informé.
"Il apparaît au fil des témoignages et des révélations des protagonistes de ce dossier, que la soi-disant enquête menée par Holcim est entièrement et exclusivement à charge contre Bruno Lafont et les anciens dirigeants du groupe Lafarge et qu'Holcim s'est systématiquement opposé à la recherche de la vérité. Parmi ces groupes, il y aurait le groupe État islamique (EI) et des intermédiaires. Selon lui, le ministère américain de la Justice a reconnu que le groupe avait mis en place des procédures de contrôle appropriées pour désormais détecter, et éviter, toute conduite de cette nature et avait en conséquent estimé qu'il n'était "pas nécessaire" de nommer un contrôleur indépendant. Dans un communiqué, il a accusé Holcim d'avoir mené une enquête "exclusivement à charge" contre lui. "Au milieu d'une guerre civile, Lafarge a fait le choix impensable de mettre de l'argent entre les mains de l'État Islamique, l'une des organisations terroristes les plus barbares au monde, afin de continuer à vendre du ciment", a indiqué le 18 octobre 2022 le procureur fédéral de Brooklyn, Breon Peace. [Lafarge](/tag/lafarge), appartenant au groupe suisse Holcim, vient d'écoper d'une amende de 778 millions de dollars aux États-Unis pour avoir aidé des organisations "terroristes" en Syrie.
Le groupe Lafarge, qui a fusionné avec le suisse Holcim en 2015, a plaidé coupable aux Etats-Unis et va payer 778 millions de dollars pour avoir fait «le ...
Via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria, le groupe est soupçonné d’avoir versé en 2013 et 2014 plusieurs millions d’euros à des groupes «terroristes» ainsi qu’à des intermédiaires. Un dossier pour lequel le cimentier est poursuivi en France pour «crimes contre l'humanité». [États-Unis](https://www.cnews.fr/faits-divers/2022-10-18/etats-unis-4-corps-demembres-decouverts-dans-une-riviere-1278994) du chef d'accusation de «complot en vue de fournir un soutien matériel à des organisations terroristes étrangères désignées en [Syrie](https://www.cnews.fr/france/2022-10-05/revenants-du-jihad-129-personnes-dont-51-femmes-incarcerees-fin-septembre-evoque) entre août 2013 et octobre 2014 », le cimentier français Lafarge devra débourser 778 millions de dollars (792 millions d’euros) pour avoir fait «le choix impensable» de collaborer avec le groupe terroriste Daesh.
Devant la justice américaine, Lafarge a plaidé coupable et devra payer 778 millions de dollars. Le cimentier était accusé d'atteinte à la sécurité nationale ...
Sur ce chef d'inculpation, Holcim a annoncé avoir engagé un recours contre la confirmation en appel de cette mise en examen. La stratégie d'Holcim est de détacher la responsabilité des personnes de la société qu'elle a rachetée. La mise en examen pour « complicité de crimes contre l'humanité » est également rarissime. C'est donc à ce dernier de porter la responsabilité de certains des anciens dirigeants, notamment devant les autorités américaines. Selon la justice américaine, l'entreprise a alors payé près de 6 millions de dollars à l'EI et au Front al-Nosra entre aout 2013 et octobre 2014. Cette zone de la Syrie fait rapidement partie des territoires visés par l'organisation État islamique.
Lafarge a été condamné, mardi, par la justice américaine à une lourde amende de 778 millions de dollars pour avoir soutenu plusieurs groupes terroristes, ...
[Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. « On parle de millions d’euros versés à un groupe terroriste! Elle insiste sur la fait que « la procédure américaine est indépendante de la procédure initiée en France » même s’il s’agit en réalité « d’une reconnaissance publique de la part de Lafarge, de leur responsabilité pour des soutiens apportés à des organisations terroristes ». « On n’est, cependant, pas en mesure de dire s’il y aura un impact de ce plaider coupable sur la procédure en France », explique la juriste qui précise que la procédure américaine « concerne uniquement la fourniture de moyens mais ne vise pas la complicité de crime contre l’humanité ni la mise en danger de la vie d’autrui » pour lesquels Lafarge est mis en examen en France. Dans une déclaration à l’Agence Anadolu, Cannelle Lavite, co-directrice du département entreprise et droits humains de l’ONG ECCHR (Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits humains) estime que « ce plaider coupable va dans le sens de ce qui est allégué » dans la plainte de l’organisation et vient corroborer (son) travail et celui de la justice française ». Affaire Lafarge : Les ONG saluent la reconnaissance de culpabilité mais restent prudentes sur l’impact en France