A Plague Tale: Requiem

La suite du périple d'Hugo et Amicia, qui sort mardi sur PlayStation 5, Xbox Series X et S, Nintendo Switch et PC, reprend fidèlement les mécaniques du ...

Une souplesse qui n’occulte pas la frustration ressentie lorsque le jeu propose une énigme n’ayant qu’une seule solution, malgré les nombreux outils mis à la disposition du joueur, ou lors de phases de combat qui se révèlent parfois très lourdes dans leurs contrôles. Par amour pour son frère, Amicia ne cesse de commettre des actes irréfléchis, sans jamais avoir le luxe de prendre le temps de se questionner. La première reprend directement les mécaniques du premier épisode, au point de laisser penser au joueur que le titre ne se démarquera jamais vraiment de son prédécesseur. Au cours de ces premiers chapitres, Amicia semble tout autant lassée que le joueur de devoir se cantonner à ce type de quêtes. Si Amicia dispose encore d’une fronde qu’elle semblait à chaque fois sortir en dernier recours dans Innocence, elle rechigne désormais beaucoup moins à tuer les soldats qui cherchent à se placer entre elle et son frère – qui, de son côté, dispose de pouvoirs toujours plus impressionnants. Savant mélange d’infiltration et d’énigmes, le jeu avait marqué notamment par sa manière de mettre en scène la fuite en avant de ces deux enfants, dont la relation transcendait systématiquement les horreurs auxquelles ils faisaient face – la peste, symbolisée par des hordes de rats, mais aussi la cruauté des hommes prêts à tout pour mettre la main sur Hugo, porteur d’une mystérieuse maladie nommée macula.

Quand A Plague Tale : Innocence est sorti du nid d'Asobo en 2019, il a propulsé le studio sous le feu des projecteurs, ou plutôt des lanternes.

A Plague Tale : Requiem est le jeu de la confirmation. Certes, les possibilités sont nombreuses pour se débarrasser (ou détourner l’attention) des opposants, ce qui est un bon point, mais le tout manque un peu de précision. Quelques rares baisses de framerate sont à noter de temps à autre, et le flou cinétique parfois très présent pourrait gâcher le confort visuel des personnes les plus sensibles (cela peut être désactivé dans les options pour un résultat encore moins agréable). En utilisant les différentes armes, les multiples munitions et les pouvoirs d’Hugo, le joueur réussira à se sortir de situations inextricables. Les ennemis sont nombreux, alertes, et le bruit fait par les adversaires que l'aventurière étouffe a vite fait de rameuter la garde. En normal, il est parfois conseillé de tenter la méthode forte, quitte à se heurter à du die & retry, plutôt que d'essayer la furtivité totale. Alors que les magistères se relaient afin de ralentir le mal qui le ronge, il sombre de plus en plus vers les ténèbres. Le stealth kill n'en est donc pas vraiment un, il fait d'ailleurs grandir la jauge "agressivité" de l'héroïne. [A Plague Tale : Requiem](https://www.jeuxvideo.com/jeux/xbox-series/jeu-1422240/) est un jeu d’aventure narratif où le joueur est constamment guidé, que ce soit par des charrettes empêchant l’accès à une rue, ou par un groupe de passants. La pirate, quant à elle, se sert de son prisme pour enflammer des brindilles (ce qui attire les gardes) ou créer un halo lumineux (repoussant les rats). De plus, contrairement aux lunettes de vision de Sam Fisher, l'écho ne peut pas être activé à la volée : Hugo doit être à l'arrêt pour l'utiliser, ce qui est handicapant quand les gardes pullulent. Sa suite, sous-titrée Requiem, est l’occasion de vérifier si les conteurs bordelais sont prêts à entrer dans la légende.

Mardi, l'éditeur tricolore a lancé ce jeu d'action-aventure développé par le studio bordelais Asobo. Une commercialisation illustrant la nouvelle stratégie ...

Le jeu « A Plague Tale: Requiem » a ainsi disposé d'un budget de développement de près de 25 millions d'euros - contre 10 millions pour le titre dont il est la suite « A Plague Tale: Innocence ». « Ce jeu est l'un de nos vaisseaux amiraux et est l'illustration même de notre nouvelle stratégie », fait valoir John Bert, directeur général délégué de Focus. En cette fin d'année, l'un des jeux vidéo les plus attendus par les « gamers » est une production 100 % française.