Grandeur et décadence d'un producteur à succès et prédateur sexuel, dont les actes sont à l'origine du mouvement #Metoo.
- 21h10 Rien de neuf sous le soleil de Californie, ces mœurs ont toujours été celles des moguls, depuis les débuts du cinéma. Il enfile le costume traditionnel du financier-à-cigare, et adopte les comportements qui ont fait la réputation de Hollywood. Le succès est venu plus tard, avec le cinéma : les Weinstein Brothers ont la bonne idée d’acheter les droits de « Cinema Paradiso », de participer à la production de « Sexe, mensonges et vidéo » et à celle d’« In Bed with Madonna ». Miramax puis la Weinstein Company ont produit des dizaines de films importants, dont « Reservoir Dogs » (1992), « Pulp Fiction » (1994), « le Chocolat » (2000), « le Seigneur des anneaux » (2001), « Aviator » (2004), « The Artist » (2011), « les Huit Salopards » (2015)… 90 femmes ont subi ses abus sexuels et ont eu le courage de le dire haut et fort.
CRITIQUE - Réalisé en 2019, ce documentaire nourri de multiples témoignages dessine les contours de la personnalité de l'ancien magnat du cinéma, qui, ...
Cela ne suffira pas à faire taire le scandale et endiguer l’afflux de témoignages dans le New York Times ou le New Yorker. Dans les mauvais, il valait mieux ne pas se trouver sur son passage.» Dans les années 1990, une jeune employée se plaint d’avoir subi une tentative de viol de la part du magnat maniaque. «Déjà à cette époque, il avait soif de célébrité et de pouvoir. Avant les lumières de New York, le film fait un détour à Buffalo, où Harvey Weinstein officiait dans les années 1970 comme organisateur de concerts. Le magnat, les témoignages récoltés ici le font comprendre, n’aurait jamais envisagé, dans le scénario de sa propre existence, passer des coteries sélectes new-yorkaises au tribunal de Manhattan, qui l’a condamné à vingt-trois années de réclusion. L’intouchable Harvey Weinstein, un film à ne pas manquer, ce vendredi 14 octobre à 22 heures 25 sur Arte et sur arte.tv
Un film sur l'affaire Harvey Weinstein, mais surtout une ode au journalisme d'investigation et aux femmes qui ont eu le courage de parler : « She Said » ...
Dans le film de Maria Schrader, Ashley Judd joue son propre rôle, celui d’une actrice qui a refusé les avances sexuelles du producteur et en a payé le prix durant sa carrière, avant de se résoudre, des années plus tard, à parler à visage découvert. « L’une des raisons pour lesquelles nous sommes si honorées par ce film, c’est qu’il incarne vraiment nos convictions en matière de journalisme », a expliqué Jodi Kantor, après la projection. Mais sur l’une des scènes du Lincoln Center, jeudi soir, c’est l’actrice et militante féministe Ashley Judd, l’une des premières à avoir dénoncé le harcèlement sexuel que lui avait fait subir Harvey Weinstein, qui a été ovationnée par le public.
Les procureurs comptent appeler l'acteur Mel Gibson pour étayer le témoignage d'une plaignante, qui dit avoir été agressée sexuellement par Harvey ...
Harvey Weinstein a publié un livre à charge contre le film. Weinstein", assure l'avocat de Harvey Weinstein. Elle a ensuite raconté l'incident à Mel Gibson, au cours d'un massage.