Alex Jones

Alex Jones, figure de l'extrême droite américaine et propriétaire du site complotiste Infowars, a été condamné, mercredi, à payer 965 millions de dollars de ...

[lutte contre la propagande terroriste sur les réseaux sociaux](https://www.france24.com/fr/20170721-youtube-jigsaw-redirect-method-terrorisme-videos-propagande-google-organisation-etat-islami), le débat sur la prolifération [des fake news](https://www.france24.com/fr/20170421-twitter-france-usa-fake-junk-news-informations-presidentielle-internet-etude) et enfin le scandale Cambridge Analytica pour en arriver là. Mais la posture de plateforme qui s’interdit le droit de juger ce que publient les utilisateurs était alors devenue intenable. Ils ont, tous deux, plus de 500 000 abonnés sur YouTube ou Twitter et sont bien décidés à perpétuer le travail du fondateur d’Infowars. Cette mise à l’index quasi-généralisée d’Alex Jones illustrerait un changement important de mentalité de la part des réseaux sociaux, estime Wired. Pendant des années, ces plateformes ont toléré la présence d’utilisateurs du calibre d’Alex Jones au nom de la liberté d’expression. En 2018, le théoricien du complot avait été banni de la quasi-totalité des réseaux sociaux en moins de 24 heures. Le site pornographique, qui hébergeait des dizaines de vidéo du commentateur et agitateur américain, a suivi le mouvement initié, la veille, par Apple et qui a eu un effet boule de neige. Ce dernier l’a appelé en direct durant l’une de ses émissions en 2015 pour le féliciter pour son travail et lui promettre qu’il ne le décevrait pas s’il accédait à la Maison Blanche. Cette promesse “d’ouverture à tous, d’absence de préjugés et de laxisme a longtemps été l’un des grands atouts de ces sites par rapport aux médias traditionnels qui contrôlent beaucoup plus ce qu’ils publient”, note le site. Apple, le premier, avait jugé que ses podcasts – l’application de son site Infowars reste quant à elle disponible sur l’Apple Store – contenaient des messages haineux. Facebook, YouTube, Spotify, Pinterest et LinkedIn [l’ont tous bouté hors de leur site](https://www.cnet.com/news/alex-jones-and-infowars-test-the-limit-of-free-speech-on-twitter-facebook-youtube-and-apple/), invoquant une violation des règles de conduite. Le laxisme, très critiqué, des principaux réseaux sociaux à l’égard d’Alex Jones pendant des années lui ont permis de s’imposer comme l’une des voix les plus virulentes et les plus écoutées du camp pro-Trump.

En 2012, vingt enfants ont été abattus dans l'école de Sandy Hook, dans le Connecticut. L'animateur de talk-shows qui avait qualifié cette tuerie de ...

Dans son émission du 12 octobre, Alex Jones a déclaré que le jugement était une « blague » destinée à « faire peur » à ceux qui, comme lui, remettent en question les autorités. Ainsi, plutôt que d’affirmer haut et fort des contre-vérités et de risquer un procès en diffamation, ils se protègent en assurant qu’ils ne font que poser des questions… Ce procès avait été ponctué de moments de vérité pour le moins inconfortables pour le vendeur de mensonges. Journaliste spécialisé dans la tech, il raconte dans le Même si la fortune de l’animateur n’est pas connue, un expert a estimé que les revenus publicitaires et la vente de produits dérivés lui rapportaient quelque 70 millions de dollars par an. Le vent est-il en train de tourner ?

Alex Jones, figure du complotisme d'extrême droite aux Etats-Unis, a été condamné mercredi à payer presque un milliard de dollars de compensations aux ...

Ils avaient laissé à des jurés le soin de fixer la peine. Le complotiste avait finalement admis publiquement la réalité de la tuerie. Alex Jones, fervent partisan de l'ex-président Donald Trump, suivait lui l'audience sur Infowars et la commentait en direct. En 2012, un jeune homme armé d'un fusil semi-automatique avait tué 20 enfants et six adultes à Sandy Hook. "Et ceux qui tirent profit du traumatisme des autres paieront pour ce qu'ils ont fait. Mais aujourd'hui, ils ont appris qu'ils devraient rendre des comptes", a-t-elle ajouté.

En 2012, un jeune homme armé d'un fusil semi-automatique avait tué 20 enfants et six adultes à Sandy Hook. La tuerie avait suscité l'effroi aux Etats-Unis et ...

Ils avaient laissé à des jurés le soin de fixer la peine. Ces familles avaient lancé des poursuites contre Alex Jones en expliquant être harcelées et menacées par des fans du complotiste, croyant dur comme fer que le massacre n’avait jamais eu lieu et que les proches éplorés jouaient un rôle. Cette somme est destinée à des familles de victimes d’un massacre dans une école dont il avait nié la réalité.

Dix ans après la fusillade de Sandy Hook, le complotiste d'extrême droite Alex Jones a été condamné à verser près d'un milliard de dollars aux victimes.

Le complotiste a immédiatement déclaré qu'il n'avait pas l'argent nécessaire pour indemniser les victimes, et a encouragé ses fans sur son site internet à acheter des produits qu'il vend pour l'aider à payer cette dette. Il a donc été condamné à verser 15 indemnités individuelles allant de 28,8 millions à 120 millions de dollars (de 29,6 à 123,3 millions d'euros). Alex Jones a répandu cette théorie complotiste sur Internet et les réseaux sociaux, causant une grande souffrance chez les familles des victimes, qui avaient lancé une procédure en justice affirmant qu’elles étaient harcelées par des partisans du complotiste.

Une condamnation record, le complotiste américain Alex Jones a été condamné mercredi à payer une compensation financière aux familles.

Ils avaient laissé le soin à des jurés de fixer la peine. Le complotiste avait finalement admis publiquement la réalité de la tuerie. Le complotiste américain d’extrême droite Alex Jones a été condamné mercredi à payer presque un milliard de dollars de compensations à des familles de victimes d’un massacre perpétré en 2012 dans une école, dont il avait nié la réalité.

La justice américaine a condamné mercredi le complotiste Alex Jones à verser près d'un milliard de dollars de dommages et intérêts aux huit familles des ...

A l’ouïe du verdict, Alex Jones a déclaré qu’il n’avait «même pas deux millions en cash». Pourtant, en 2012, un jeune homme muni d’un fusil semi-automatique avait abattu 20 enfants et six adultes dans cet établissement scolaire. Ce complotiste avait entre autres assuré que les proches des élèves abattus en 2012, dans l’école Sandy Hook, dans le Connecticut, étaient des «acteurs de crise».

Le prix de la désinformation. Ce mercredi, le magnat du complotisme mondial Alex Jones a été condamné par un tribunal américain à verser 965 millions de ...

Les familles des victimes avaient porté l’affaire en justice, pour dénoncer le préjudice moral de telles affabulations. Le prix de la désinformation. Alex Jones, ancien journaliste et fondateur d’InfoWars, fleuron de la désinformation en ligne, avait déjà été condamné pour avoir notamment répété que le massacre de Sandy Hook n’était qu’une mise en scène du lobby contre le port d’arme.

Le verdict est tombé ce mercredi 12 octobre. Après une bataille juridique considérable menée par les familles des victimes de la fusillade de Sandy Hook, ...

Un des avocats des familles, Chris Mattei, a ainsi réagi à cette nouvelle condamnation, en la décrivant comme un fait « historique ». Après une bataille juridique considérable menée par les familles des victimes de la fusillade de Sandy Hook, Alex Jones a été appelé par la justice du Connectictut à verser près d'un milliard de dollars de compensations pour diffamation et préjudice moral. En parallèle, les familles des victimes avaient lancé des poursuites le visant, notamment après avoir été menacées et harcelées par des fans du complotiste.