Halloween Ends vient ensanglanter nos écrans et conclue la trilogie lancée par David Gordon Green et Blumhouse en 2018.
"Il y avait un agent de la sécurité dans la salle de projection avec moi qui était là pour s’assurer que je ne pirate pas le film. J'ai donc regardé Halloween Ends seule dans cette salle avec l'agent assis au fond qui surveillait que je n’enregistre pas le film. A chaque fois que vous dites au revoir à un groupe de personnes que vous ne reverrez probablement jamais, c’est triste. Dès qu’il se taisait, je savais que je pouvais à nouveau regarder et je remontais le son." "C'est bien la fin" nous assure Jamie Lee Curtis. Quand les scènes flippantes arrivaient, je baissais le volume, je regardais ailleurs puis je jetais des coups d’oeil pour voir si c’était toujours horrible".
Qu'est-ce qui sort au cinéma le 12 octobre ? Halloween Ends, Jack Mimoun et les secrets de Val Verde... Chaque semaine, Écran Large récapitule les sorties ...
On y retrouve les personnages dessinés par Jean Barbaud (Maestro, Pierrot et même le fameux sosie de Sarkozy) et les designs caractéristiques de Manchu. A la fois énorme shot de nostalgie, source d'émerveillement potentielle pour de nombreux gosses de l'ère Tik Tok et aventure spatiale assez originale dans le paysage culturel français de l'époque, le long-métrage revient en salles, plus beau que jamais grâce à sa nouvelle restauration. Difficile néanmoins de ne pas voir les limites sensationnelles du film, à commencer par l'écriture et l'interprétation plus qu'inégales, avec à peu près zéro énergie et alchimie dans les premiers rôles. Le tout dans une visite mélancolique d'un Paris disparu, qui évite à la perfection de verser dans la mollesse surannée. C'est là que Jack Mimoun et les secrets de Val Verde existe, et a priori, il ne va réconcilier personne. De quoi ça parle : Nicolas est un petit garçon dont la vie se partage entre l'école, les copains et la famille. [L’Innocent](https://www.ecranlarge.com/films/1439212-linnocent), tout le monde prend un pied monumental. La raison : Aurélie Diaz, qui veut reprendre là où son père a disparu, en quête d'une légendaire épée de pirate... Sous couvert de proposer une adaptation animée du Petit Nicolas de Sempé et Goscinny, désireuse d'en respecter la direction artistique à la lettre, cette proposition se distingue en chroniqant l'amitié bien réelle entre les deux créateurs du divin enfant. Le coeur sensible du long-métrage se révèle alors beaucoup plus fort et tendre que prévu, tout en étant doublé d'une réflexion sur le travail d'acteur qui trouve à travers le jeu et la performance une forme de révélation sentimentale. Après le retour malin dans Halloween 2018 et la parenthèse débilo-gore Halloween Kills, Halloween Ends offre donc un dernier tour de manège. A chacun et chacun de se faire son propre avis, mais voici le petit guide.
Michael Myers, l'un des monstres du cinéma d'horreur, est de retour ce mercredi dans les salles obscures dans "Halloween ends". Rencontre avec celle qui le ...
- 20:3022:50 - 21:1022:50 Rencontre avec l'interprète de Laurie Strode, son ennemie jurée depuis plus de quatre décennies, la légende d'Hollywood Jamie Lee Curtis.
CRITIQUE / AVIS Halloween Ends - Après "Halloween Kills" sorti en 2021, il est désormais temps pour Michael Myers et Laurie Strode d'en finir.
Gordon Green avait des choses à dire et à montrer lorsqu'il mettait en scène la bestialité de Myers. Comme s'il manquait un épisode entre le deuxième et le troisième film, la différence de traitement du personnage de Michael Myers est trop importante. [David Gordon Green](https://www.cineserie.com/persons/135253/) et le scénariste Danny McBride avaient fait le pari d'offrir une suite directe à [La Nuit des masques](https://www.cineserie.com/movies/1571828/) de [John Carpenter](https://www.cineserie.com/persons/70456/) avec [Halloween](https://www.cineserie.com/movies/773645/). Et que reste-t-il de la saga Halloween sans son boogeyman terrifiant ? Vivant comme un paria depuis quatre années, ce dernier n'est plus que l'ombre de lui-même. Le problème principal étant que ce nouveau venu n'a pas l'étoffe de Myers. Prisonnière de ce mal pendant 40 ans, elle a finalement réussi à s'en détacher avec la disparition du boogeyman. Michael Myers n'est plus au centre de l'attention. Elle a délaissé son fusil à pompe pour un ordinateur sur lequel elle écrit ses mémoires. La seconde touchait par sa capacité à gérer son traumatisme, et à survivre une nouvelle fois. Toujours réalisé par David Gordon Green, il se déroule quatre ans après la dernière tuerie d'Haddonfield. Ignorant les autres films de la saga, le long-métrage séduisait par l'écriture des personnages de Michael Myers et de Laurie.
Haddonfield va à nouveau trembler sous le spectre de Michael Meyers. Laurie Strode et sa petite-fille Allyson vont devoir endosser la responsabilité des ...
Après la catastrophe Halloween Kills, la trilogie reboot se termine en eau de boudin. Mais qu'est-il arrivé à David Gordon Green ? En 2018, le réalisateur ...
Une idée pas si farfelue qui permet à David Gordon Green de démonter une bonne partie des codes du slasher (le quota de meurtres est réduit à peau de chagrin) mais qui relève ici de l’impasse : le film n’atteint jamais la portée symbolique qu’il semble viser, la faute revenant à la fois à Green (en service minimum dans la mise en scène) et à un traitement presque grotesque du sujet, enchaînement de raccourcis scénaristiques et de nouveaux personnages désincarnés. En 2018, le réalisateur relançait avec beaucoup de style et de sincérité la franchise Halloween en se plaçant dans la continuité directe de l’original, effaçant d’un coup d’un seul tous les autres films. Elle écrit ses mémoires et vit tranquillement avec sa petite-fille Allyson (elle lui fait même des tartes à la citrouille, sacrée mamie), qu’elle élève seule après la mort de sa mère.
Découvrez la critique du film Halloween Ends de David Gordon Green - David Gordon Green, sous l'égide de Blumhouse et avec la bénédiction de Jamie Lee ...
Ends a beau ne pas rivaliser avec la bêtise des pires retournements de situation de son prédécesseur, il ne lésine pas sur les dialogues appuyés, les situations forcées et les liens noués un poil trop rapidement. Preuve que pour parvenir à vraiment achever une saga de slasher, il faut démonter un par un ses prérequis, et ce avec plus de rigueur que dans le dernier Scream. Étonnant lorsqu'il justifie le retour de Michael et de ses meurtres, Halloween Ends revient vite sur des rails quand il tente de se connecter aux thématiques sociales de la nouvelle trilogie. Seul importe le sourire apaisé de Malmené dans le deuxième opus, Gordon Green ne sachant visiblement pas quoi en faire après la version de 2018, son personnage reste utilisé très maladroitement (la séquence qui ouvre le troisième acte est vraiment étrange) et demeure en arrière-plan, mais il redevient la clé de voute du récit. Preuve en est du dernier acte, qui aurait du contrebalancer son manque d'originalité par sa portée symbolique. L'idée désarçonne, nous refuse le carnage espéré, à un meurtre ultra-gore près, mais met en même temps à mal la dynamique qui a fait les grandes heures du slasher movie : la tension narrative entre la final girl et le boogeyman, soit une mise en pratique du fameux schéma narratif antagoniste/protagoniste. Plus que jamais, Michael est une émanation de la psyché de l'héroïne. [Jason Blum](https://www.ecranlarge.com/personnalite/695031-jason-blum) lui-même l'assumait pendant la promotion : bien que rien ne soit prévu pour le moment, il n'est pas né celui qui l'empêchera de faire revenir ce bon vieux Michael Myers, tant qu'il aura les faveurs du grand public. Il a tenu sa première promesse (au prix de la plausibilité de son scénario), mais parviendra-t-il à tenir la seconde, autrement plus ambitieuse ? Une paix intérieure qui force le respect, étant donné la conclusion absurde du précédent volet. Suite au succès de son [Halloween](https://www.ecranlarge.com/films/998385-halloween), il s'était engagé à sensiblement augmenter son bodycount dans [Halloween Kills](https://www.ecranlarge.com/films/1092450-halloween-kills), puis à clore purement et simplement son histoire dans [Halloween Ends](https://www.ecranlarge.com/films/1092451-halloween-ends).
Très impliqué dans sa trilogie, le polyvalent cinéaste David Gordon Green achève un long chapitre sur un tueur fictif d'une manière assez surprenante et qui ...
D’ici là, et même si cette fiction ne s’adresse pas aux enfants et aux personnes sensibles, le mieux reste à savourer « Halloween Ends » avec du pop-corn à mâcher silencieusement afin de ne pas perdre 1 miette de ce qu’il peut se passer à la cuisine… Comme auparavant, ce 13ème « Halloween » ne se déroule plus à Pasadena, mais dans un autre lieu, à savoir les états de la Caroline du Nord et du Sud. A regret, car comme souvent dans cette franchise, « le mal ne dort jamais » et peut atteindre tout le monde. S’il déçoit un peu à cause du manque de rythme, entre les surprises et la dose de sang, le tour est réussi. Principalement parce que la trame et les nouveaux personnages peinent à se mettre en place. « Michael » n’est jamais loin et ce chapitre clôturant d’une certaine manière la franchise et récente trilogie, le prouve bien.
Ce mardi, à l'occasion de l'avant-première du dernier volet d'«Halloween», Jamie Lee Curtis était au TLC Chinese Theater, à Los Angeles. À ses côtés, ses ...
Ce mardi, à l'occasion de l'avant-première du dernier volet d'«Halloween», Jamie Lee Curtis était au TLC Chinese Theater, à Los Angeles. De son côté, Annie, est quant à elle mariée et professeure de danse. En juillet 2021, Jamie Lee Curtis avait révélé que Ruby, né garçon sous le nom de Thomas et adoptée en 1996 peu de temps après sa naissance, avait fait son coming-out transgenre.