À partir du 13 octobre, le musée des Arts Décoratifs à Paris célébrera les Années 80. Rencontre avec Farida Khelfa, icône de ces années là.
Que reste-t-il des années 80 ? Quand je vous dis que toutes les années 80 passent par Farida Khelfa. Rencontre avec Farida Khelfa, icône de ces années là.
La question du voile pour les femmes revient chaque jour avec une subtilité supplémentaire. Être féministe et de gauche est un apanage qui s'entretient et ...
En revanche, il ne s’agit pas de l’ [identité](https://www.bvoltaire.fr/sujet/identite/) du sujet individuel, mais bien de celle d’une culture tout entière. Farida Khelfa a beau jeu de parler d’émancipation, quand ces femmes sont surtout utilisées comme des outils pour une émancipation qui n’est pas la leur mais bien celle d’une cause : l’islam. [France](https://www.bvoltaire.fr/sujet/france/) des femmes voilées, qui les exclut, alors que c’est une affirmation de leur identité ; de même qu'en Iran, l'arrachage du voile est aussi un signe d'émancipation », explique ainsi Farida Khelfa au micro de Sonia Devillers. Beaucoup ont perdu leur vie pour avoir refusé de se soumettre à cette pratique et des milliers de femmes dans [le monde](https://www.bvoltaire.fr/sujet/le-monde/) continuent d’être assassinées, défigurées, emprisonnées car elles veulent être libres, refusent d’être inférieures et n’acceptent pas d’être réduites à un corps. Certaines y ont laissé leur vie - les exemples récents en témoignent cruellement - quand d’autres évoluent dans le confort d'une idéologie qui les arrange bien éloignée de l’épreuve des faits. Ces femmes parlent du voile comme on parlerait d’une écharpe ou d’une montre, là où le sujet est en réalité éminemment politique, éminemment religieux, éminemment symbolique.