Rentrée littéraire oblige, le Cultura de Mérignac fait venir deux écrivains durant ce mois d'octobre afin qu'ils dédicacent leurs ouvrages. Le premier, l'auteur ...
Dans ce dernier tome d’une série d’ouvrages autobiographiques, le chroniqueur retrace son arrivée de province pour vivre dans la capitale française. Mercredi 12 octobre, ce sera au tour de Yann Moix d’investir le magasin. Le premier, l’auteur vendéen Yves Viollier, vient présenter son nouveau roman « Un jeune homme si tranquille » (Ed.
L'avis de notre chroniqueur Jacques-Emile Miriel sur le dernier livre de Yann Moix, Paris, se révèle moins enthousiaste que celui de Pascal Louvrier ...
Paris est le roman de la confession d’un enfant du siècle qui ne croit pas (pour le moment) à la rédemption. Lorsqu’il raconte sa folle jeunesse, il le fait avec les yeux du romancier, mais sans doute avec trop de cynisme, en déformant la réalité à force d’insister sur le noir, comme si son âme était vouée à une malédiction éternelle. Encore semble-t-il y aller à reculons, comme doutant en fait de son talent, de sa passion pour la littérature : « Je me décidais à suicider mon livre en le bâclant ‒ je torchai la fin, dégoûté par ma prose, glacé par mon absence de style. C’est une manière, je le conçois, pour Yann Moix, de prendre de la distance avec ce qu’il raconte de douloureux. Ce traumatisme a créé en lui une poussée narcissique, qu’il évoque à profusion, et un trouble de l’identité, sur lequel il se fait plus discret ‒ Moix n’a apparemment pas suivi de psychanalyse, du moins pas encore. Il le note de la manière suivante : « Je sentais bien que la littérature, fussé-je un Proust nouveau, ne suffirait jamais à contrebalancer tantôt le dégoût que j’inspirais, tantôt l’invisibilité qui m’habitait.