Eric Arella

Grand flic respecté par ses troupes et ses partenaires judiciaires pour son professionnalisme et son intégrité, Eric Arella, patron évincé de la PJ...

"Un très grand serviteur de l'Etat, dans le sens noble du terme", a évoqué en écho la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, en regrettant "une immense perte pour la police judiciaire". "Une carrière exemplaire, un grand monsieur de la PJ", a salué Philippe Frizon, numéro 2 de la PJ à l'Evêché, où M. A l'heure de son départ, ses collaborateurs ont salué auprès de l'AFP "un homme digne, droit, avec une élégance morale".

C'est un séïsme qui agite la police judiciaire à Marseille. Le patron de la PJ Eric Arella a été démis de ses fonctions, au lendemain d'un manifestation de ...

Les hommes de la PJ de Marseille lui ont réservé une haie d'honneur lors de son arrivée à l'Evêché ce vendredi après-midi, sous les applaudissements. La décision de la direction générale de la police nationale (DGPN) survient au lendemain d'une manifestation des personnels de la PJ à Marseille contre la réforme de la police judiciaire. Selon les agents de la PJ, spécialisés dans les enquêtes au long cours, cela porte atteinte à leur travail, car il auront moins de temps par exemple pour leurs enquêtes qui peuvent demander de longs mois d'investigation. Il est désormais affecté comme chargé de mission, à la DGPN à partir de lundi, et remplacé à la PJ par Dominique Abbenanti, actuellement attaché de sécurité à Alger. Eric Arella démis de ses fonctions, c'est tout simplement "une sanction car on lui reproche de ne pas avoir su tenir ses troupes", indique à France Bleu une source policière. Le patron de la police judiciaire de la zone sud de la France, Eric Arella, a été démis de ses fonctions ce vendredi.

Cette sanction intervient dans le contexte d'une réforme de la police sur le terrain qui ne passe pas chez les enquêteurs de la police judiciaire.

Dans un communiqué distinct, les juges d’instruction de Marseille ont pour leur part indiqué avoir appris « avec stupeur » l’éviction d’Eric Arella et exprimé leur « vive inquiétude » à l’égard de ce projet de réforme, contesté par la majorité des enquêteurs de la PJ. Dans un communiqué de presse, le Syndicat des commissaires de police a dénoncé une décision « brutale et injuste ». Au sein de la police nationale, on assure toutefois que le limogeage d’Éric Arella n’est pas uniquement lié à cet acte de « déloyauté » des policiers marseillais. Car au centre de cette action des policiers marseillais, il y a la réforme de la police qui suscite une énorme réticence au sein de l’institution mais aussi du côté de la justice. Quelque 200 policiers de la PJ avaient manifesté devant l’Évêché, l’hôtel de police à Marseille, à l’occasion de la venue de Frédéric Veaux. [police judiciaire](https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/pourquoi-emmanuel-macron-recoit-de-grandes-figures-de-la-police-a-diner_208553.html) dans la cité phocéenne, Éric Arella, a été démis de ses fonctions ce vendredi 7 octobre.

Le limogeage intempestif du directeur zonal de Marseille, Éric Arella, a mis le feu aux poudres, et tous les policiers de France, ce vendredi après-midi, ...

Au vu des nombreux témoignages de soutien qui affluent pour Eric Arella, cette décision, si elle respecte les règles discrétionnaires des emplois de la Police Nationale, est totalement incomprise par une immense partie des chefs de police. La grogne monte dans la police avec le projet de réforme de la police judiciaire (PJ), qui prévoit notamment de placer tous les services de police d’un département sous l’autorité d’un seul directeur départemental de la police nationale (DDPN), qui dépendra du préfet. Cela renverrait également l’idée que la parole d’un chef de l’expérience et de la renommée d’Eric ARELLA ne peut être écoutée à défaut d’être entendue.

Limogé au lendemain de la spectaculaire manifestation à l'Évêché de Marseille, Éric Arella cristallise aujourd'hui le rejet des fonctionnaires contre la ...

« Un très grand serviteur de l’État, dans le sens noble du terme », a évoqué en écho la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, en regrettant « une immense perte pour la police judiciaire ». « Une carrière exemplaire, un grand monsieur de la PJ », a salué Philippe Frizon, numéro 2 de la PJ à l’Évêché, où M. Sa seule faute, c’est sa loyauté, dire la vérité à ses chefs, ça plaît pas », commentait encore vendredi un commissaire de police judiciaire.

L'éviction du patron de la Police judiciaire (PJ) de la zone sud de la France, Eric Arella, suscite une vague d'intense d'indignation chez les officiers de ...

La réforme, portée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le patron de la police (DGPN) Frédéric Veaux, prévoit que tous les services de police à l’échelle du département – renseignement, sécurité publique, police aux frontières (PAF) et police judiciaire (PJ) – soient placés sous l’autorité d’un nouveau responsable unique, le Directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet. La réforme de la Police judiciaire censée entrer en application courant 2023 et présentée par ses défenseurs comme une manière de désengorger les services d’investigation rencontre une forte opposition côté enquêteurs et monde judiciaire qui dénoncent une « casse de l’investigation ». Il est vrai, vu sous cet angle-là, qu’il y a sincèrement de quoi s’inquiéter des soi-disant « si bons résultats » sur le terrain du démis Éric Arella, lorsque les projecteurs de l’actualité recensent (presque) quotidiennement un nombre spectaculaire des règlements de comptes et homicides dans la seule cité phocéenne, sous les fenêtres de l’ex-directeur de la zone sud au sein de la Police judiciaire de Marseille…