Le directeur de la police judiciaire pour Marseille et toute la zone sud de la France, Éric Arella, a été démis de ses fonctions, vendredi 7 octobre.
» Autre réaction, celle du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) qui dénonce une « décision brutale et injuste ». Cette destitution intervient dans un contexte de forte tension en raison d’une réforme de la police judiciaire qui doit aboutir en 2023. La crainte de ceux qu’on appelle les « péjistes » est qu’ils soient mobilisés à l’avenir sur d’autres tâches. « C’est une décision choquante qui touche un fonctionnaire de très grande qualité et très respecté », indique Karine Sabourin, membre de l’Union syndicale des magistrats (USM) et présidente d’une chambre correctionnelle de délinquance organisée au tribunal judiciaire de En tout cas, c’est un message de fermeté que vient d’envoyer Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale. Ce responsable, très respecté localement, paie un spectaculaire mouvement de protestation de ses troupes contre une réforme de la police.
Le responsable de la police judiciaire a été démis de ses fonctions. Eric Arella occupait les fonctions de directeur de la PJ de Marseille depuis 2015 et va ...
Eric Arella occupait les fonctions de directeur de la PJ de Marseille depuis 2015. Les résultats à Marseille sont par ailleurs mauvais, avec des niveaux record d'homicides alors que les effectifs ont été considérablement renforcés". Il a fait ce qu'il fallait et il est tenu responsable de la fronde.
Le directeur de la PJ de Marseille Éric Arella a été démis de ses fonctions, a-t-on appris ce vendredi 7 octobre de la direction de la police nationale.
«Au vu des nombreux témoignages de soutienqui affluent, cette décision est totalement incomprise par une immense partie des chefs de police», peut-on encore lire dans le communiqué. Il doit être remplacé par Dominique Abbenanti, qui occupait le poste d'attaché de la sécurité intérieure à Alger (Algérie). «Les résultats à Marseille sont par ailleurs mauvais avec des niveaux records d’homicides alors que les effectifs ont été considérablement renforcés», ajoute cette même source.
Éric Arella a été démis de ses fonctions à la suite d'une manifestation de quelque 200 officiers de la PJ de Marseille, jeudi 6 octobre.
[25 personnes sont mortes par balle](https://www.lepoint.fr/faits-divers/marseille-deux-morts-apres-une-nouvelle-fusillade-12-09-2022-2489567_2627.php) dans des homicides liés au trafic de drogue dans les Bouches-du-Rhône, selon la préfecture de police. [Toulon](/tags/toulon) ou devaient le faire à Nice et à Montpellier et dans toute la France. [Marseille](/tags/marseille) et dans le sud de la [France](/tags/france), la décision est difficile à comprendre. La réforme de la PJ suscite une énorme réticence au sein de l'institution, mais aussi du côté de la justice. Cette éviction a été confirmée à l'Agence France-Presse par la Direction générale de la police nationale (DGPN). Le directeur général de la police nationale (DGPN), À Marseille, ils étaient environ 200 à crier des « bravo », « merci patron ». [À LIRE AUSSIFace aux projets de réforme, la police judiciaire se rebiffe](https://www.lepoint.fr/societe/face-aux-projets-de-reforme-la-police-judiciaire-se-rebiffe-12-09-2022-2489559_23.php) À sa sortie de réunion, Frédéric Veaux a traversé les couloirs dans une ambiance glaciale, contraint de fendre une haie de manifestants, bras croisés et silencieux, selon une vidéo transmise à l'AFP jeudi. Et ce sont la quasi-totalité des responsables qui sont contre cette réforme », voulue par le gouvernement, a indiqué à l' [Agence France-Presse](/tags/afp) (AFP) une source de la PJ à Marseille.« Tout le monde est abasourdi, c'est un choc », a également confié un cadre d'un office central de la police judiciaire. « On lui reproche le coup de force des officiers hier », a commenté une autre source policière locale, évoquant un homme « très respecté ». L'Association française des magistrats instructeurs (Afmi) a pour sa part jugé cette éviction « inquiétante », dans un communiqué.
Au lendemain de l'action des policiers de Marseille contre la réforme de la PJ, la direction générale de la police nationale (DGPN) annonce ce vendredi 7 ...
- 7 - 5 - 4 La réforme de la PJ suscite une énorme réticence au sein de l'institution, mais aussi du côté de la justice. Mais une telle déloyauté n’est pas acceptable", indique à TF1info l'entourage du directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, qui a lui-même ordonné le départ d'Éric Arella, remplacé par Dominique Abbenanti, jusqu'ici attaché de sécurité à Alger. A sa sortie de réunion, Frédéric Veaux a traversé les couloirs dans une ambiance glaciale, contraint de fendre une haie de manifestants silencieux (vidéo en tête de cet article).
Le patron de la direction marseillaise a été évincé ce vendredi par sa hiérarchie au lendemain d'une mobilisation inédite des enquêteurs.
Du côté de l’entourage du directeur général de la police nationale, on justifie ainsi l’éviction du patron de la PJ de Marseille : « Comme pour toute réforme, il y a des discussions, il peut y avoir des désaccords. Forts de ces soutiens de poids, les policiers de la PJ envisagent de manifester devant les préfectures ou les services de police le 17 octobre prochain. PJ qui était encore flattée en début de semaine par la Préfète de police de Marseille... « Le but, c’est de faire du Veaux Tour une tournée d’adieu », sourit un policier présent qui a participé à une de ces actions. La PJ et Marseille viennent de perdre très gros. La crise est en tout cas historique et met le ministère de l’Intérieur dans une position difficile face à sa volonté de faire passer coûte que coûte sa réforme controversée de départementalisation de la police. Ce vendredi, la réponse de la hiérarchie est tombée : Éric Arella, directeur zonal de la PJ en poste à Marseille depuis 2015, a été démis de ses fonctions par le DGPN. Depuis plusieurs jours, et pour circonscrire l’incendie, Frédéric Veaux avait donc été envoyé aux quatre coins de la France pour défendre la réforme au plus près des troupes. Ce texte pose également des questions d’indépendance de la police judiciaire, qui agi sous l’autorité des magistrats, puisque le directeur départemental sera directement placé sous la coupe du préfet, notamment dans le cadre des enquêtes sur la probité d’élus ou sur les milieux économiques locaux. Ce directeur n’a pourtant pas la réputation d’être un frondeur et est décrit comme un homme de dialogue et ouvert aux propositions. Il sera dès lundi affecté comme chargé de mission à la direction de la police nationale (et non à l’IGPN comme annoncé par l’Intérieur dans un premier temps) et remplacé par Dominique Abbenanti, jusqu’à aujourd’hui en poste comme attaché de sécurité intérieure à Alger. Images inédites du malaise et de la défiance, qui se sont propagées comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux depuis quelques heures, face à la réforme de « la PJ ».
En poste depuis 2015, Eric Arella, le directeur de la police judiciaire à Marseille, a été démis de ses fonctions. Cette décision fait suite à la ...
Et pour laquelle les membres de la police judicaire ont pacifiquement exprimé leur désaccord avec la réforme de la police nationale qui est proposée par le DGPN aujourd’hui et le ministère de l’Intérieur. Il y aura une perte de confiance de ces forces de l'ordre, de cette équipe de la police judiciaire, qui est ébranlée". Arella, qui a été démis de ses fonctions aujourd’hui par le ministre de l’Intérieur, qui fait sans doute suite à la venue du directeur générale de la police nationale dans les locaux de la direction zonale de Marseille hier. Normalement, lorsqu'il y a des réformes, il y a un dialogue et lorsqu'il y a des désaccords, on essaye de trouver des compromis. En poste depuis 2015, Eric Arella, le directeur de la police judiciaire à Marseille, a été démis de ses fonctions. Ils estiment qu'elle ne leur permettra plus de se concentrer sur les enquêtes chronophages, contre le crime organisé par exemple. Décision "inquiétante et significative d’un mode de gestion autoritariste qui (…) interdit tout débat". Humain, proche des troupes, loyal il a obtenu avec ses équipes des résultats exceptionnels notamment contre les trafics de stupéfiants et les règlements de compte! "C’est quelqu’un qui a la mentalité PJ. "Éric Arella est un grand chef de police. Les fonctionnaires protestent actuellement contre une réforme voulue par Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur. "Bravo Monsieur" le salue un fonctionnaire.
[VIDÉO] ▶️ Éric Arella, patron de la police judiciaire de la zone sud, a été démis de ses fonctions vendredi. Cet événement intervient au lendemain d'une ...
Mais une telle déloyauté n’est pas acceptable", indique à TF1info l'entourage du directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, qui a lui-même ordonné le départ d'Éric Arella "Les résultats à Marseille sont par ailleurs mauvais avec des niveaux records d’homicides alors que les effectifs ont été considérablement renforcés." [Éric Arella a été démis de ses fonctions](/justice-faits-divers/manifestation-de-policiers-a-marseille-le-directeur-de-la-pj-de-la-zone-sud-demis-de-ses-fonctions-par-le-directeur-general-de-la-police-nationale-dgpn-2234662.html). Impensable pour la majorité des policiers qui ont déjà fait plusieurs actions et vidéos en France depuis le début de la semaine, comme Avant cette action coup de poing, quelque 200 officiers de la police judiciaire avaient manifesté devant l'Évêché, l’hôtel de police de Marseille, pour protester contre cette réforme. Accompagné d'Éric Arella, alors encore directeur de la police judiciaire de la zone sud de la France, le patron de la police française a traversé ce couloir dans une ambiance glaciale, contournant même une policière assise au sol sur son chemin, et lançant quelques "bonjour" au milieu des agents en colère. La venue de Frédéric Veaux jeudi à Marseille (Bouches-du-Rhône) n'a pas fait l'unanimité chez les policiers.
L'éviction d'Eric Arella intervient au lendemain d'un coup d'éclat des policiers marseillais, qui ont organisé, jeudi, une « haie du déshonneur » contre le ...
Le limogeage brutal de M. Jusque-là considéré comme un proche de M. Cette décision intervient après le coup d’éclat de 200 enquêteurs, la veille, lors de la visite de M. « Les enquêteurs de la PJ sont fous furieux et organisent dès à présent leur soutien à leurs chefs ! La police judiciaire traverse-t-elle la plus grave crise de son histoire depuis sa création en 1907 ? « Une telle déloyauté n’est pas acceptable », a fait savoir vendredi 7 octobre la direction générale de la police nationale, qui souligne que « les résultats à Marseille sont par ailleurs mauvais avec des niveaux records d’homicides alors que les effectifs ont été considérablement renforcés ».