L'abandon de poste, qui jusqu'ici donnait parfois lieu à un licenciement pour faute grave, sera à présent assimilé à une démission du travailleur. 20 Minutes ...
[prud’hommes](https://www.20minutes.fr/dossier/prud_hommes) », souligne Claire Abate, qui ajoute que « l’affaire serait portée directement devant le bureau de jugement qui aura un mois pour se prononcer. [Renaissance ](https://www.20minutes.fr/politique/renaissance/)Dominique Da Silva, c’est une mesure « claire et juste » pour tous, car les abandons de poste désorganisent les entreprises. Une analyse partagée par la [CGT](https://www.20minutes.fr/dossier/cgt), qui dénonce un « scandale ». « L’employeur doit mettre en demeure le salarié de justifier son absence et de reprendre son poste par lettre recommandée avec accusé de réception », précise toutefois l’avocate, qui ajoute que ce cadre permet de clarifier les choses et de vérifier que l’absence est bien injustifiée. Ensuite, avec ces nouveaux amendements, « le salarié pourra contester le fait que son abandon de poste soit considéré comme une démission devant le conseil des « En abandonnant leur poste, les salariés tentent le tout pour le tout », explique Claire Abate. Dans un [entretien avec France Info](https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/chomage-durcir-les-regles-d-indemnisation-en-cas-d-abandon-de-poste-est-un-peu-curieux-selon-l-association-nationale-des-drh_5395336.html), le vice-président délégué de l’Association nationale des DRH, Benoît Serre, affirmait toutefois ne pas « constater d’augmentation des abandons de poste ». », s’est interrogé le communiste Pierre Dharréville, suggérant un lien avec les [conditions de travail](https://www.20minutes.fr/dossier/conditions_de_travail). « C’est généralement la seule solution qui reste à des salariés qui n’ont pas réussi à obtenir une rupture conventionnelle dans des cas de très mauvaise situation de dégradation de travail », affirme Denis Gravouil, secrétaire confédéral, [sur France Info](https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/abandon-de-poste-entre-necessite-absolue-et-scandale-le-durcissement-des-regles-dindemnisation-fait-polemique_5394718.html). Car en cas de démission, les salariés n’ont pas le droit à des indemnisations de la part de [Pôle emploi](https://www.20minutes.fr/dossier/pole-emploi) - à l’exception de très rares cas. [20 Minutes](https://www.20minutes.fr/dossier/20_minutes) se penche sur ces changements et le débat qu’il suscite, avec l’éclairage de l’avocate en droit social et fondatrice du cabinet AC Legal Avocat, Claire Abate. [Nupes](https://www.20minutes.fr/politique/nupes/) (PS, EELV, LFI, PCF) ont reproché au gouvernement d' « affaiblir la protection des salariés ».
L'examen du projet de loi « marché du travail » en première lecture se poursuit dans l'Hémicycle. Hier, un amendement visant à présumer la démission pour ...
L’article dispose en effet que « l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement, qui se prononce sur la nature de la rupture et les conséquences associées. L’exposé des motifs de la mesure explique que « l’objectif est de limiter le recours des salariés à la pratique de l’abandon de poste lorsqu’ils souhaitent que leur relation de travail cesse, tout en étant indemnisé par l’assurance chômage ». Or en tant que démissionnaire, il ne perçoit par d’allocation chômage.
Cette mesure, portée par le gouvernement et décriée par la gauche, a reçu le soutien des députés du parti Les Républicains.
Mais un licenciement pour abandon de poste constitue un licenciement pour faute et ne prive actuellement pas le licencié de son droit à bénéficier de l'assurance chômage, bien que l'abandon de poste soit "volontaire". Le gouvernement, par la voix de la ministre déléguée Carole Grandjean, s'est dit favorable à cette mesure sur les abandons de poste, "un phénomène en augmentation constante". L'Assemblée nationale a voté, mercredi 5 octobre, des amendements de la majorité et des députés Les Républicains (LR) pour limiter l'accès à l'assurance-chômage, malgré les critiques de la gauche.
L'objectif du gouvernement est de limiter ces départs inopinés qui désorganisent l'activité des entreprises, en particulier des plus petites d'entre elles.
Au bout de ce délai, l’entreprise peut adresser une lettre de mise en demeure pour demander au salarié de reprendre son poste dans les plus brefs délais. L’abandon de poste décrit une situation où un collaborateur « quitte son poste de travail sans autorisation de l’employeur ou s’absente de manière prolongée ou répétée sans justificatif pendant ses heures de travail », nous rappelle le site du service public. L’objectif du gouvernement est de limiter ces départs inopinés qui désorganisent l’activité des entreprises, en particulier des plus petites d’entre elles.
Ce mercredi 5 octobre, les députés ont voté des amendements la majorité et des LR pour limiter l'accès à l'assurance chômage.
La gauche s'est inscrite en faux sur ce phénomène, évoquant des cas « marginaux » et plaidant pour ne pas « affaiblir la protection des salariés ». Le gouvernement, par la voix de la ministre déléguée Carole Grandjean, s'est dit favorable à cette mesure sur les abandons de poste, « un phénomène en augmentation constante ». », a demandé le communiste Pierre Dharréville, suggérant un lien avec les conditions de travail.
L'Assemblée nationale a voté mercredi quatre amendements au projet de loi portant mesures d'urgences sur le fonctionnement du marché du travail.
[projet de reconversion professionnelle](https://www.mercipourlinfo.fr/emploi/demission/comment-demissionner-et-toucher-le-chomage-pour-se-reconvertir-909820) imposant de suivre une formation ou un projet de création ou de reprise d’une entreprise peuvent être indemnisés s’ils ont travaillé au moins 5 ans de manière continue avant la date de leur départ, pour un ou plus employeurs. En tant que départ volontaire, la démission n’ouvre pas droit à une indemnisation de Pôle emploi. Il peut cependant « conteste[r] la rupture de son contrat de travail sur le fondement de cette présomption » auprès du « conseil de prud’hommes ». « Il y a une faille : un salarié qui procède à un abandon de poste a accès à des conditions d’indemnisation plus favorables qu’un salarié qui démissionne », avait observé Olivier Dussopt, commentant un précédent amendement LR présenté sur le sujet. Le salarié n’a droit de la part de l’employeur ni à une indemnité de licenciement ni à une indemnité compensant le préavis non effectué, le cas échéant. La présomption de démission ne doit pas viser « les salariés qui quittent leur poste pour des raisons de santé ou sécurité, conformément à la jurisprudence constante de la Cour de cassation sur les abandons de poste », précise l’exposé des motifs des amendements.
Or rien n'oblige un employeur à licencier : en l'absence de travail, il peut suspendre tout versement du salaire. Et lié par son contrat, le salarié ne peut ni ...
Connectez-vous](/connexion?redirect=%2Fidees-debats%2Feditos-analyses%2Fabandon-de-poste-ou-est-le-vrai-probleme-1866953) Il y a donc de quoi faire bouger les lignes. Or rien n'oblige un employeur à licencier : en l'absence de travail, il peut suspendre tout versement du salaire.
Ces salariés ne viennent plus travailler, sans justification, et finissent par être licenciés par leur employeur. Ils peuvent alors toucher l'assurance chômage.
Marine Le Pen a épinglé les « pudeurs de vierge du gouvernement » en la matière. « Il y a une partie des gens qui fraudent » en alternant CDD et allocations-chômage, et en refusant des CDI, a avancé la présidente du groupe d’extrême droite. Ils ont toujours la possibilité d’un recours » devant le conseil de prud’hommes, a aussi souligné Jean-Louis Thiériot (LR), critiquant chez certains à gauche « le choix du droit à la paresse ». Dans une ambiance à nouveau houleuse, les socialistes ont assuré que la mesure adoptée était inconstitutionnelle, et non compatible avec les normes de l’Organisation internationale du travail (OIT). Le gouvernement, par la voix de la ministre déléguée Carole Grandjean, s’est dit favorable à cette mesure sur les abandons de poste, « un phénomène en augmentation constante ». Elle a voté mercredi des amendements de la majorité et des LR pour limiter l’accès à l’assurance chômage, malgré les critiques de la gauche.