Depuis, l'hypothèse émise par Emmanuel Macron s'est éloignée au profit d'un projet de loi dédié, semblant pour partie donner raison à Yaël Braun-Pivet. Mais sa ...
« Ma pensée politique, c’est celle de la majorité à laquelle j’appartiens, s’étonne l’avocate de formation. Tous s’accordent sur la loyauté de ce profil symbolique de la Macronie, élue pour la première fois en 2017, présidente de la commission des lois, éphémère ministre des Outre-Mer en 2022 avant de démissionner pour tenter d’être élue à la tête de l’Assemblée nationale, contre l’avis de plusieurs cadors de la majorité et proches d’Emmanuel Macron. Quand elle assure, lundi dans Le Parisien, que l’article 49-3 de la Constitution (qui permet l’adoption d’un texte sans vote sauf en cas de dépôt d’une motion de censure), « n’est pas un gros mot », « elle a voulu donner le change, son but n’est pas de s’engouffrer dans la brèche », estime un conseiller de l’exécutif. » En annonçant sur France Inter son [opposition à une transformation de notre système de retraite](https://www.lejdd.fr/Politique/la-presidente-de-lassemblee-nationale-yael-braun-pivet-opposee-a-une-reforme-des-retraites-par-amendement-4135885) par amendement, celle qui se sent « à [sa] place » au perchoir estime seulement avoir pris « la défense de l’institution, du débat parlementaire ». « Elle se crée des inimitiés au sein de la majorité, assure un fin connaisseur des troupes Renaissance. [Yaël Braun-Pivet](https://www.lejdd.fr/Politique/lascension-eclair-de-yael-braun-pivet-probable-future-presidente-de-lassemblee-nationale-4119821) a-t-elle ressenti le besoin de s’éloigner de la France ?
L'ex-présidente de la commission des Lois, novice en politique en 2017, n'était pas le choix numéro un d'Emmanuel Macron pour le perchoir. Éphémère ministre des ...
Et cette mère de cinq enfants continue de vivre dans sa ville du Vésinet et de « prendre soin de sa famille ». « Je ne veux pas d’une Assemblée qui soit trop lisse » ou « uniformisée », disait-elle en juillet, se refusant à exercer « la police vestimentaire » ou à sanctionner « le moindre comportement un peu turbulent ». « Elle défend l’institution », se félicite une députée LR, tout en lui demandant de « donner de la hauteur » et de ne pas se mêler par exemple du management de chaque député. Concernant les superprofits, autre sujet de la rentrée, l’ancienne socialiste n’hésite pas à dire qu’elle veut « aller vite », se prononçant pour une « redistribution des profits ». Alors que l’exécutif n’envisage des compromis qu’avec « l’arc républicain », en écartant les extrêmes, Yaël Braun-Pivet compose, elle, avec toutes les formations politiques de l’hémicycle. Sur le dossier chaud de la réforme des retraites, l’élue des Yvelines, comme le président du MoDem François Bayrou, a poussé pour « prendre le temps de la concertation avec les groupes politiques et avec les partenaires sociaux ».
Ancienne avocate et directrice des centres du Restos du cœur, Yaël Braun-Pivet s'accroche à son plaidoyer pour un Parlement renforcé. 1 ...
"Elle tranche, elle décide", témoigne son entourage. "J'avais cette volonté, toujours dans la logique de faire plus et d'être le plus utile possible, explique-t-elle. [l'affaire Benalla, en juillet 2018, et la mise en place d'une commission d'enquête au sein de la Commission des lois dont elle est alors présidente.](https://www.challenges.fr/politique/de-l-affaire-benalla-a-favorite-au-perchoir-l-itineraire-express-de-yael-braun-pivet_818910) A ce titre, elle en est nommée corapporteure avec Guillaume Larrivé (LR), qui démissionnera au bout de quatre jours, dénonçant "une parodie" en raison du nombre très restreint d'auditions. La déontologie des fonctionnaires, le verrou de Bercy ou encore l'état des prisons en France figurent parmi les thèmes qui lui tiennent à cœur, tout comme les droits des enfants et la fin de vie. "C'était l'épreuve du feu, avant qu'elle s'émancipe du gouvernement", tempère Quentin Bataillon, député de la 1re circonscription de la Loire, qui a beaucoup travaillé avec elle en tant que secrétaire général du groupe Agir Ensemble, quand elle présidait la Commission des lois. Celui qui est alors le président de l'Assemblée voit dans ce texte d'une quarantaine de pages "le témoignage éclairé, objectif et argumenté d'une députée qui, examinant avec recul la fabrique de la loi, en identifie les points de blocage et les archaïsmes". Interrogée le 5 septembre sur France Inter sur le scénario d'une dissolution avant le terme de la législature, elle répond: "Je me réjouis de cette Assemblée qui est très diverse." "A l'époque, elle pensait souhaitable ce qui s'avère aujourd'hui indispensable", estime un collaborateur de l'Assemblée. Le juriste se souvient d'une "collaboratrice parfaite, avec l'esprit d'entreprise", partie au bout de cinq ans pour créer son propre cabinet avec deux associés. "Aider les gens, faciliter les relations entre les uns et les autres, cela fait partie de ses valeurs", analyse Anne-Marie Laudouze, qui lui a succédé à la tête des Restos du cœur de Sartrouville, après son entrée en politique. A ce poste, elle est le quatrième personnage de l'Etat au moment même où le deuxième, le Premier ministre, est aussi une femme. Pour ses partisans, "elle est très différente des autres politiques, elle n'est pas déformée".
Invitée de BFMTV-RMC ce lundi, la présidente de l'Assemblée nationale a souligné que ce scénario serait contraire au choix fait par les Français aux ...
[motion de censure](/politique/manuel-bompard-sur-la-reforme-des-retraites-je-suis-favorable-a-voter-l-ensemble-des-motions-de-censure-qui-seraient-proposees_VN-202209250172.html), Emmanuel Macron à mis en garde les oppositions. Une telle décision serait un "échec collectif", selon Yaël Braun-Pivet (Renaissance), invitée de BFMTV-RMC ce lundi. Car cela signifierait que les députés n'ont pas réussi à "produire des réformes dans l'intérêt" des Français.
Première femme à présider l'institution, la députée des Yvelines était novice en politique il y a cinq ans. Elle incarne une nouvelle génération féminisée ...
Même pas de côté sur le Conseil national de la refondation, ce fameux CNR auquel semble tant tenir le chef de l’Etat, et qu’elle ne veut pas voir empiéter sur les prérogatives du Parlement, à l’unisson des oppositions, qui boycottent. Sur les retraites, elle a été de ceux qui ont convaincu Emmanuel Macron de ne pas faire voter l’épineuse réforme des retraites par le biais d’un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale. La députée Renaissance (le nouveau nom de La République en marche, LRM) Anne Genetet remercie « Yaël » d’avoir donné la parole à « tous » devant les autorités ukrainiennes : « C’est rare dans les délégations…
La présidente de l'Assemblée Nationale a évoqué les sujets qui seront au cœur de la rentrée parlementaire de ce lundi.
"Nous n'avons pas de majorité absolue, c'est ce que les Français ont voulu pour que nous dialoguions plus, que nous nous concertions plus". "Les trois sont inscrits dans notre Constitution", a souligné Yaël Braun-Pivet. Elle refuse d'envisager un "blocage" des réformes: "ce n'est pas ce que les électeurs ont souhaité".
Invitée d'Apolline de Malherbe sur BFMTV, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a, dès la première question, repris la journalist...
La présidente de l'Assemblée nationale, élue le 28 juin dernier, ajoute qu'elle était elle-même au travail, en dépit de l'absence de session parlementaire durant tout le mois de septembre. Excusez-moi Apolline, mais nous ne venons pas de passer deux mois de vacances", a rétorqué la présidente de l'Assemblée nationale. Mais elle a surtout évoqué les "deux mois de vacances" qui viendraient de s'achever pour les députés.
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet juge qu'une dissolution de l'Assemblée, envisagée par Emmanuel Macron en cas de censure du ...
Yaël Braun-Pivet, comme le président du MoDem François Bayrou, avait fait connaître son opposition à une réforme des retraites rapide via un amendement au Budget de la Sécurite sociale. Moi, je considérerais finalement, si cet outil était utilisé – et il est libre de le faire – que ce serait notre échec collectif », a déclaré Yaël Braun-Pivet sur RMC et BFMTV. « Les Français ont voulu une Assemblée nationale qui soit diverse, qui les représente dans la complétude de leurs opinions politiques.