Le chanteur avait été victime d'un déferlement de messages haineux, certains homophobes, après un concert dans une église parisienne en juin 2021.
«Honte», «provocation», «blasphème» et «prestation blessante» sont autant de termes revenus durant les interrogatoires. Outre des amendes de plusieurs dizaines de milliers d’euros et des peines de prison, Eddy de Pretto «sollicitera la réparation de son préjudice. Celles également poursuivies pour des propos homophobes sont toutes âgées d’une «petite vingtaine d’années» et bien souvent «issues des beaux quartiers». En tout, 17 personnes sont jugées pour des chefs de [harcèlement en ligne](https://www.tf1info.fr/education/mort-jonathan-destin-symbole-de-la-lutte-contre-le-harcelement-scolaire-a-l-age-de-27-ans-2230064.html), avec interruption totale de travail (ITT) de plus de huit jours. Celui de prononcer le mot de «sodomite». Avec un piano au bout des doigts et un micro au bout des lèvres, Eddy de Pretto chante une rupture : celle de la religion et de son homosexualité.
17 personnes vont comparaître ce 3 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de harcèlement sur internet contre Eddy de Pretto.
[dans le 1er arrondissement de Paris](https://www.cnews.fr/paris). [Le Parisien](https://www.leparisien.fr/faits-divers/dix-sept-interpellations-apres-une-vague-de-haine-en-ligne-visant-eddy-de-pretto-10-03-2022-CHPOOI2H2RC5JHVOGSDIVPJ3MA.php), près de 3.000 messages d'insultes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux. Pour ce cyberharcèlement, 17 individus vont être jugés à partir d'aujourd'hui [au tribunal correctionnel de Paris](https://www.cnews.fr/justice). Ces interpellations ont eu lieu dans toute la France : Isère, Rhône, Manche, Paris, Côte-d'Or, Haute-Loire, Gironde, Yvelines, Maine-et-Loire, Doubs, Ille-et-Vilaine, Seine-Saint-Denis, Meuse, a encore fait savoir le parquet. [ contre la haine en ligne ](https://www.cnews.fr/cybercriminalite)du parquet de Paris, qui a permis l'interpellation de ces 17 personnes, en mars dernier. [à Paris](https://www.cnews.fr/paris), en juin 2021.
Le procès de dix-sept personnes, jugées pour harcèlement aggravé en ligne contre le chanteur, s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Des messages de haine qui l'ont incité à déposer plainte, déclenchant une enquête ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PLNH) du parquet de Paris. Les prévenus - douze présents, cinq absents - seront jugés des chefs de harcèlement en ligne, avec incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours, et harcèlement en ligne avec ITT de plus de huit jours commis en raison de l'orientation sexuelle de la victime. «Je crois que je n'suis pas prêt pour obéir à ta Bible (...) Je sais ce qui te plaît, je crois que je n'ai pas lu les bons livres/Mais tu me diras “nan, c'est trop, tu n'es pas assez sain”/Pour venir dans tes rangs, il faut n'avoir fait presque rien», avait alors chanté Eddy de Pretto.
Quinze personnes sont jugées dès ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement à l'encontre du chanteur Eddy de Pretto.
[Eddy de Pretto](https://www.ouest-france.fr/bretagne/malestroit-56140/entretien-au-pont-du-rock-eddy-de-pretto-je-ne-pourrais-pas-raconter-des-choses-dans-le-vide-1906d1e4-14b8-11ed-97a4-c5b726af28ec) avait ensuite diffusé une captation de son concert en story sur Instagram. C’est par ce biais que la plupart des harceleurs présumés auraient eu connaissance de la prestation, précise [BFM TV ](https://www.bfmtv.com/police-justice/proces/insultes-menaces-homophobie-15-personnes-jugees-pour-avoir-harcele-eddy-de-pretto_AN-202210030019.html). Cette vague de haine avait occasionné une ITT (Interruption temporaire de travail) de plus de huit jours. L’artiste, ouvertement gay, y avait interprété sa chanson « À quoi bon » dans laquelle il s’adresse directement à Dieu en parlant de ses difficultés à concilier homosexualité et religion, rapportent nos confrères. Quinze personnes sont jugées dès ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement à l’encontre du chanteur Eddy de Pretto. [harcèlement en ligne contre le chanteur Eddy de Pretto](https://www.ouest-france.fr/faits-divers/harcelement/harcelement-du-chanteur-eddy-de-pretto-sur-les-reseaux-sociaux-17-personnes-interpellees-65353cda-a08d-11ec-853c-b9c08045ee08), rapporte [TF1 Info ](https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/eddy-de-pretto-17-personnes-devant-la-justice-apres-une-vague-de-haine-harcelement-en-ligne-contre-le-chanteur-2234126.html).
Dix-sept personnes vont comparaître cette semaine devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de harcèlement sur internet à l' ...
Citant ses avocats, nos confrères précisent que “les dommages-intérêts qui pourraient lui être alloués seront reversés à des associations de lutte contre le harcèlement et l’homophobie”. Il avait alors interprété “À quoi bon”, un titre qui parle notamment des difficultés à concilier homosexualité et religion, dans lequel il s’adresse directement à Dieu. [selon Le Parisien](https://www.leparisien.fr/faits-divers/dix-sept-interpellations-apres-une-vague-de-haine-en-ligne-visant-eddy-de-pretto-10-03-2022-CHPOOI2H2RC5JHVOGSDIVPJ3MA.php?ts=1664779853950). Parmi lesquels : “Tu veux chanter sodomite dans une église ? Le chanteur français, âgé aujourd’hui de 29 ans, avait été invité à se produire dans l’église Saint-Eustache de Paris. Ils encourent des peines d’amende et de prison.
Le procès de dix-sept personnes, jugées pour harcèlement aggravé en ligne contre le chanteur Eddy de Pretto, s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel ...
Après un concert parisien en 2021, le chanteur français avait reçu près de 3 000 messages d'insultes homophobes et de menaces de mort sur les réseaux ...
"Je suis sodomite et oui je l'ai chanté dans une église et je l'assume totalement", clame-t-il ce lundi soir devant le tribunal correctionnel qui juge 17 ...
Le chanteur avait été visé par une vague d'insultes homophobes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux après un concert dans une église en juin 2021.
A l’issue de sa performance, postée sur Instagram, il reçoit en effet près de 3.000 messages d’insultes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux, comme l’a confirmé à l’audience son avocat Nicolas Verly. Invité à se produire dans le festival « Qui va piano va sano », Eddy de Pretto avait interprété son morceau « A quoi bon » évoquant les difficultés à concilier son homosexualité et la religion. « Mon désir était de poser des questions en tant qu’artiste sur des thématiques cruciales et majeures, je pensais pas que ça pouvait avoir des retours aussi néfastes.
À l'issue d'une performance, le chanteur avait reçu près de 3 000 messages d'insultes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux.
EDDY DE PRETTO. Le chanteur Eddy de Pretto avait reçu près de 3 000 messages d'insultes homophobes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux, en 2021.
Un message qui lui aura valu une vague de commentaires haineux sur Instagram ayant provoqué selon lui des séquelles psychologiques : Eddy de Pretto a porté plainte et s'est attaché les services d'un garde du corps. [concert](https://www.linternaute.com/musique/evenement/2555200-concerts-et-covid-les-interdictions-levees-les-infos/) en l'église parisienne de Saint-Eustache avait déclenché une vague de haine : l'artiste avait alors reçu plus de 3 000 messages malveillants, d'insultes homophobes et de menaces de mort. Eddy de Pretto, présent au premier jour du procès, a assuré qu'il "assumait pleinement" avoir interprété ses chansons, portant des messages de tolérance au sein d'une église. Ils sont jugés pour des chefs de harcèlement en ligne, avec incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours, et harcèlement en ligne avec ITT de plus de huit jours, commis en raison de l'orientation sexuelle de la victime. En l'église Saint-Eustache, il avait notamment interprété la chanson À quoi bon, qui traite de la conciliation entre homosexualité et religion. [EDDY DE PRETTO.
Le chanteur avait reçu près de 3 000 messages d'insultes et des menaces de mort sur les réseaux sociaux après un concert à l'église Saint-Eustache, à Paris.
« Je l’assume pleinement (…) Je ne vois pas quel est le problème que je sois un sodomite qui chante dans une église, a lancé le chanteur, appelé à la barre. Invité à se produire dans le festival Qui va piano va sano, Eddy de Pretto avait interprété son morceau A quoi bon évoquant les difficultés à concilier son homosexualité et la religion. Agés de 20 à 26 ans, les jeunes prévenus sont renvoyés devant le tribunal pour le cyber-harcèlement haineux et homophobe du chanteur – présent au premier rang, à l’audience – à la suite d’un concert qu’il avait donné à l’église Saint-Eustache, à Paris, en juin 2021.