Lula

Modalités des élections, sondages, personnalités des favoris et tensions: BFMTV.com fait le point sur les enjeux de cette journée hautement politique. · Pour ...

[scandale de corruption](/international/bresil-l-interrogatoire-de-lula-accentue-encore-les-divisions_AN-201705120004.html), dossier dans lequel il est condamné et qui l'envoie en prison en 2018. Il participe en 1980 à la création du Parti des travailleurs, qui sera l'instrument de son ascension politique. Jair Bolsonaro est pour sa part le fils d'un dentiste, et naît dans l'Etat de Sao Paulo. Et l'affrontement entre Lula et Jair Bolsonaro - en plus d'opposer deux bords politiques opposés - est aussi la confrontation de deux parcours, de deux biographies très dissemblables. C'est à peu près le seul point commun qui le lie à son rival. Enfin, à l'internationale, sa sympathie va surtout aux Etats-Unis de Donald Trump. Certes, la présidentielle ne manque pas de candidats mais ils ne sont que deux à concentrer l'attention, car ils sont également les seuls à disposer de réelles chances de victoire. Les gouverneurs sont désignés en deux manches, tandis que les législatives se disputent selon le régime de la proportionnelle, en un tour. Enfant d'une famille modeste finalement réinstallée à Sao Paulo, il est d'abord ouvrier métallurgiste, et plus précisément tourneur-fraiseur. Or, l'institut de sondage a encore précisé qu'en ne prenant en compte que les votes valides, Lula était crédité de 50%. S'il existe d'autres candidats en lice, la campagne a fait la part belle aux deux grandissimes favoris, Lula et Bolsonaro. La présidentielle est un scrutin uninominal à deux tours.

Le candidat du Parti des travailleurs, Lula, est le favori du premier tour de la présidentielle qui se déroule ce dimanche au Brésil.

[valu à son chef de file plus d’un an et demi de prison](https://www.lejdd.fr/International/bresil-lula-sort-de-prison-et-promet-de-continuer-a-lutter-pour-le-peuple-3930213) avant que la Cour suprême n’annule ses condamnations, est encore dans tous les esprits. Il pourrait notamment se retrouver dans une partie de l’administration que le président sortant, en bon ancien capitaine de l’armée, a beaucoup militarisé mais aussi dans une police largement acquise à la cause du dirigeant ultraconservateur. Il s’agira donc pour Lula d’être prudent et de ne pas répéter les erreurs du passé, notamment en matière de corruption. « Avec son passé de syndicaliste, il a l’habitude de trouver des consensus », rassure Rafael Soares Gonçalves, professeur à l’Université pontificale catholique de Rio. « Mais il a accéléré le processus en niant la structure démocratique de l’État, ce qui a conduit notamment à la destruction de l’éducation ou du système de santé publique », accuse Luna Arouca, de l’ONG Redes, qui pallie l’absence de l’administration dans la favela. Mais le Lula de 2022 n’est pas celui d’il y a vingt ans. Ainsi, les espoirs qui reposent sur le candidat du PT se confondent avec la nostalgie de la période 2003-2010, quand il était au pouvoir. Ça, c’est la favela de Nova Holanda, dans le complexe de Maré, dans le nord de Rio. Il y a fait régulièrement référence au cours de la campagne, rappelant aussi ses divers programmes sociaux, comme Borsa Família, ces aides réservées au plus démunis. Il dit vouloir « réparer » le pays, au risque de décevoir les attentes immenses de ses électeurs. « Parce que pendant quatre ans, Bolsonaro nous a traités, nous les Noirs et les pauvres des favelas, comme des moins que rien et qu’il doit partir, lâche-t-elle, assise sur le perron de son immeuble décati. Si tel est le cas, alors l’icône de la gauche latino-américaine signera le plus magistral come-back de l’histoire politique brésilienne en revenant au pouvoir onze ans après l’avoir quitté.

Pour la sixième fois de sa prolifique carrière politique, Lula se présente à l'élection présidentielle. Un scrutin qui l'oppose à Jair Bolsonaro et pour lequel ...

» » Un caractère volcanique enfin apaisé, qui promet « l’unité, la tranquillité, le consensus » et un retour à une démocratie fonctionnelle. Et elle ne peut pas gagner sans lui », décrit encore l’universitaire. « La gauche n’a pas disparu, mais elle est considérablement affaiblie. Car si les plus fervents soutiens de Jair Bolsonaro continuent de rejeter en bloc le Brésil « corrompu » qu’il incarne, une large partie de la population a oublié le Lava jato, comme le prouvent l’affluence à ses meetings et les études d’opinion. Il vit sa pire crise économique en 25 ans, il y a eu 700 000 morts du « Le Lava jato, c’est l’équivalent de ce que la France a connu dans les années 1990 avec l’affaire Elf : des entreprises d’État mêlées à des montages financiers permettant aux partis de bénéficier de la corruption, avec des grands groupes de BTP et de l’énergie qui financent littéralement des campagnes. Sous Lula, il a été au pouvoir de 2002 à 2016, jusqu’à être renversé non pas par une élection, mais par l’éviction de Dilma Rousseff », poursuit Christophe Ventura. [Christophe Ventura](https://www.iris-france.org/chercheurs/christophe-ventura/), directeur de recherche à l’Iris et spécialiste de l’Amérique latine. Sauf qu’à l’image de sa vie, faite d’une première carrière d’ouvrier à la fondation du plus grand parti politique brésilien, de premières défaites à la présidentielle jusqu’à quitter la présidence fort de 80 % d’opinions favorables, Lula a toujours été capable de rebondir. [leur prochain président de la République](https://www.huffingtonpost.fr/international/article/lula-officiellement-candidat-contre-bolsonaro-pour-la-presidence-du-bresil_195736.html). Plusieurs instituts l’ont donné à plus de 45 % des voix et fort d’une dizaine de points d’avance sur Bolsonaro au premier tour.

"Je suis chrétienne, je ne vote que pour les candidats qui sont d'accord avec ce qui est écrit dans la Bible, alors je vote Bolsonaro", dit Aldeyze dos Santos, ...

Comme le président, tous ont un mandat de quatre ans. Beaucoup redoutent un remake brésilien de l'assaut du Capitole à Washington en 2021 après la défaite de Trump. Des dizaines d'observateurs étrangers surveillent le déroulement du vote jusqu'à 17H00 (20H00 GMT). "Je pense que Bolsonaro va contester le résultat s'il perd", dit M. Que le meilleur gagne !" Nous voulons un pays en paix" a-t-il dit en référence aux fractures du pays.

La plupart des sondages ont donné une nette avance à "Lula" ces derniers mois mais Jair Bolsonaro a laissé entendre qu'il pourrait refuser de reconnaître sa ...

L'autorité électorale nationale, la TSE, a par ailleurs invité un nombre sans précédent d'observateurs étrangers après avoir été critiquée par Jair Bolsonaro. L'ex-officier a affirmé à plusieurs reprises pendant la campagne ne pas croire aux sondages, affirmant que leurs conclusions ne correspondaient au soutien dont il était témoin lors de ses meetings. Il peut être élu dès le premier tour s'il réunit plus de 50% des suffrages jugés valides, ce que plusieurs instituts estiment possible. "Tous les éléments dont nous disposons nous sont favorables. "Si les élections sont propres, nous gagnerons aujourd'hui avec au moins 60% des voix", a-t-il dit dans une vidéo publiée avant qu'il aille voter. "C'est un jour important pour moi", a-t-il dit.

Les 156 millions d'électeurs brésiliens ont commencé à voter pour une présidentielle sous tension que Luiz Inacio Lula da Silva espère remporter dès ce ...

"Je pense que Bolsonaro va contester le résultat s'il perd", dit M. "C'est la première fois que je vote dans un hôtel. Cela lui éviterait quatre semaines supplémentaires de campagne à couteaux tirés jusqu'à un second tour le 30 octobre. , a déclaré le chef de l'Etat. Nous voulons un pays en paix" a-t-il dit en référence aux fractures du pays. "Si les élections sont propres, aucun problème.

Grand favori, Lula appelle au vote utile pour passer dès le premier tour. Le vote a commencé ce dimanche à 13 heuresheure française.

Au nom de la défense de la démocratie, il a convaincu une dizaine d’ex-présidentiables de tous bords de lui apporter leur soutien. Face à cette machine à désinformer et par crainte d’un scénario "à la Trump" ou pire, pendant et après le vote, M. En lice pour le poste, le chef de l’État sortant d’extrême droite, Jair Bolsonaro (dont le slogan est le même que l’italienne Georgia Meloni "Deus, Familia, Patria"), et l’icône de la gauche brésilienne et internationale, Luiz Inácio Lula da Silva.