Des coups de feu ont été entendus ce vendredi à Ouagadougou (Burkina Faso), dans le quartier qui abrite la présidence du pays. Des militaires barrent de ...
« C'est une crise interne à l'armée, les échanges se poursuivent pour un dénouement sans écueil », a assuré Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement burkinabè, écartant les rumeurs de coup d'Etat. Des tirs ont été entendus tôt vendredi matin à Ouagadougou (Burkina Faso) dans le quartier abritant la présidence et le QG de la junte militaire qui a pris le pouvoir lors d'un putsch en janvier dernier. Des coups de feu ont été entendus ce vendredi à Ouagadougou (Burkina Faso), dans le quartier qui abrite la présidence du pays.
La situation est extrêmement confuse depuis l'aube dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, où des tirs ont été entendus, notamment près d'un...
La COSI déploie des instructeurs en RCA et elle se disait prête à « partager l’expérience acquise en RCA […] afin de constituer une armée prête à combattre et à maîtriser la situation sécuritaire en peu de temps ». Lundi, pour la deuxième fois en ce mois de septembre, une attaque majeure contre un convoi de ravitaillement en route pour la ville de Djibo, dans le nord du Burkina Faso, a causé la mort d’au moins 11 soldats. Y aurait-il une main russe derrière les événements de ce matin ?
Plusieurs sources locales contactées par « Le Monde » ont fait état de « tirs à l'arme lourde » dans un camp militaire du sud de la capitale Ouagadougou.
Depuis 2015, les groupes djihadistes affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ou à l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) ne cessent d’étendre leur emprise sur le Burkina Faso. « Est-ce encore cette incapacité à combattre les terroristes qui fera chuter le président ? « C’est une crise interne à l’armée, les échanges se poursuivent pour un dénouement sans écueil », a fait savoir à l’AFP Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement burkinabé. L’ambassade de France, l’Union européenne et d’autres pays, tels que la Belgique, ont donné instruction à leur personnel de rester chez eux. Mais les attaques se sont poursuivies à un rythme effréné. La tension monte à Ouagadougou.
Pour le moment “la situation est confuse”, avertit la presse burkinabè, qui fait état ce 30 septembre, de coups de feu dans la capitale, signe selon elle ...
Le Faso indique pour sa part que, selon “des sources” non citées, il pourrait s’agir d’une action de “soldats mécontents”. À cette date, le président malien de la transition, Bah N’Daw, ainsi que son Premier ministre, Moctar Ouane, avaient été interpellés par des éléments des forces armées maliennes. [Wakat Séra, quant à lui, titre](https://www.wakatsera.com/burkina-des-coups-de-feu-entendus-vers-le-camp-baba-sy-le-signal-de-la-rtb-coupe/) : “Burkina : des coups de feu entendus vers le camp [militaire général] Baba Sy, le signal de la RTB [Radiodiffustion-Télévision du Burkina] coupé”. Autrement dit, le quartier de la junte militaire de transition proclamée au Burkina Faso après le coup d’État du 24 janvier 2022, qui avait porté au pouvoir le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, président de cette transition. Tous les médias du pays concordent pour indiquer que des tirs ont été entendus dans la capitale burkinabè. “Situation confuse à Ouagadougou ce 30 septembre 2022”,
L'origine des tirs reste pour l'heure inconnue. Le quartier présidentiel, Ouaga 2000, a été bouclé par les militaires.
Depuis l'an dernier, le Burkina est devenu l'épicentre des violences dans le Sahel, avec plus d'attaques meurtrières qu'au Mali ou au Niger en 2021, selon l'ONG Acled. Cette semaine encore, un convoi qui devait ravitailler en vivres la ville de Djibo dans le nord a été attaqué par des jihadistes présumés. D'autres attaques ont particulièrement marqué l'opinion publique, comme le massacre de Seytenga (nord) en juin dernier où 86 civils avaient été tués.
Ces militaires sont postés sur les principaux carrefours de la ville, notamment dans le quartier de Ouaga 2000 où se situe la présidence et le camp militaire de ...
Ces militaires sont postés sur les principaux carrefours de la ville, notamment dans le quartier de Ouaga 2000 où se situe la présidence et le camp militaire de la junte au pouvoir, mais aussi devant le siège de la télévision nationale, a constaté l'un d'eux. "J'ai entendu de lourdes détonations vers 4H30 (locales et GMT), et là les routes autour de ma maison sont barrées par des véhicules militaires", a confié l'un d'eux à l'AFP, vivant près de la présidence. [au pouvoir depuis janvier dernier](/monde/afrique/societe-africaine/ce-que-l-on-sait-de-la-tentative-de-coup-d-etat-au-burkina-faso_4927939.html), et le signal de la télévision nationale a été coupé.
Depuis que des tirs ont résonné et que des militaires se sont déployés dans plusieurs endroits stratégiques de Ouagadougou, à l'aube, ce vendredi, ...
De leur côté, les militaires de l’armée qui composent le Groupement de sécurité et de protection républicaine (GSPR), chargé de la protection de la présidence et de celle du Une chose est sûre : malgré une apparente normalité dans les rues de la capitale, la situation y est très volatile depuis que des tirs y ont été entendus à l’aube. [celui du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le 24 janvier](https://www.jeuneafrique.com/1302666/politique/exclusif-burkina-faso-lhistoire-secrete-du-coup-detat-fatal-a-kabore/) ?
[VIDÉO] ▶️ Des tirs d'origine encore inconnue ont été entendus dans le quartier de la présidence, à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
[Couper le chauffage quand on s'absente fait-il économiser de l'énergie ? [Que risque-t-on si l'on chauffe son intérieur à plus de 19 degrés ? - 1 Début septembre, le président Damiba avait salué une "relative accalmie" dans plusieurs localités. Mais la situation ne s’est pas améliorée et les attaques meurtrières, touchant des dizaines de civils et soldats, se sont poursuivies. Le grand marché de Ouagadougou est, lui, resté ouvert, même s'il manquait quelques commerçants.
Depuis vendredi matin et une série d'événements troublants, la tension et l'incertitude règnent à Ouagadougou. Des rumeurs insistantes évoquent un ...
Mais le président du Faso, lui, assure que «des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité», «à la suite d’un mouvement d’humeur de certains éléments des Forces armées nationales». «Facebook a annoncé un communiqué à la RTB à 10 heures», assure l’un d’eux. Suspecté en janvier d’avoir fomenté un coup d’Etat, cet officier est détenu à la prison militaire et s’est vu de surcroît accusé de blanchiment d’argent en mars. «Il y a un coup d’Etat», lâche Salimata, sourire à la fois démuni et inquiet, tout en balayant la devanture de son échoppe de transfert d’argent du quartier Dassasgo, dans l’est de la capitale. «C’est vers 4 heures qu’ils se sont installés ici», indique un vigile à une encablure de l’avenue de l’Indépendance, où siège la RTB. Il abrite le quartier général du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, la junte qui a pris le pouvoir lors du coup d’Etat du 24 janvier, afin de «réduire significativement les zones sous influence terroriste».
Les soldats insurgés ont attaqué vendredi le palais présidentiel de Kosyam. Le président, le colonel Damiba, lui-même auteur d'un putsch en janvier 2022 ...
Joint par téléphone, Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement parle lui aussi « d'une crise dans l'armée » en raison de « revendications liées à des primes et à certains traitements » avant lui aussi d'insister sur « les échanges » pour « un dénouement » dans le calme. Un coup d'État secoue-t-il de nouveau ce pays d'Afrique de l'ouest, neuf mois après un premier putsch ? Le mot « confusion » est celui qui revenait le plus souvent vendredi au Burkina Faso.
Des tirs ont été entendus et des soldats ont pris position, vendredi 30 septembre, sur de grands axes de la capitale Ouagadougou.
Ajoutant de la confusion à une situation extrêmement volatile, certains manifestants arboraient des drapeaux russes et burkinabés. Quatre courants s’opposeraient ainsi au sein de l’armée autour de quatre lieutenants-colonels : le président du Faso Paul-Henri Damiba, le chef d’état-major de la gendarmerie nationale Evrard Somda, le commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers Naon Daba et le commandant des opérations du théâtre national Yves Didier Bamouni. Plusieurs observateurs affirment que les hommes déployés dans les rues de Ouagadougou sont des membres des forces spéciales de l’unité Cobra. Toujours en fin de matinée, tandis qu’un calme relatif régnait dans la majorité des quartiers de la capitale, un haut gradé confirmait à La Croix : « Le conclave se poursuit. « Des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité. Des militaires occupent des points stratégiques de la ville, bloquant notamment l’accès au centre-ville.
FAITS. Réveillés par des tirs d'armes lourdes dans la capitale, des citoyens ne cachent pas leur lassitude face aux bruits de bottes, qui sont devenus ...
Aujourd'hui on dit que Damiba n'est pas à la hauteur de la même manière qu'on a qualifié son prédécesseur Roch Kaboré à l'époque en l'accusant de tous les péchés d' « Le président », le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, « est avec ses hommes et ils mènent les discussions », selon lui. Disons-nous en tant que Burkinabè que nous avons besoin de cohésion, de parler le même langage pour faire face à la crise. Même si sur le plan sécuritaire il y a des poches de résistance de l'ennemi et des actions regrettables comme l'attaque qui a visé un convoi de vivres à Djibo il y a quelques jours. Je suis un acteur du secteur privé et je sais bien que le recommencement au niveau politique et administratif n'est pas favorable aux affaires », insiste-t-il. Aujourd'hui on dit que Damiba n'est pas à la hauteur de la même manière qu'on a qualifié son prédécesseur Roch Kaboré à l'époque en l'accusant de tous les péchés d'Et d'ajouter : « Ce n'est pas un problème de personne. « Qu'il y ait un coup d'Etat ou pas, il faudrait qu'il y ait plus de sérieux dans la gestion de la crise sécuritaire », argumente Adama Kabré, commerçant au grand marché de Ouagadougou. À la mi-journée, la direction de la communication de la présidence de la République publie un communiqué pour, visiblement, barrer la route aux fausses informations sur les réseaux sociaux et même sur certains des médias. Damiba « au regard de la situation confuse créée suite à un mouvement d'humeur de certains éléments des forces armées nationales (...) invite les populations à observer la plus grande prudence et à rester calme ». Du calme et de la sérénité, le commerçant Mahamat Sampébogo en fait montre en refusant, contrairement à d'autres marchands, de mettre la clé sous le paillasson de son échoppe de bijoux et de colliers implanté au grand marché de Ouagadougou. Dans ces conditions, malgré les difficultés auxquelles font face ceux qui sont aux affaires, le pays a réussi à retrouver la confiance de certains partenaires qui ont promis d'accompagner la transition jusqu'à son terme. Lorsqu'en ce dernier jour de septembre, les habitants de Ouagadougou se réveillent sous des tirs d'armes lourdes, beaucoup se sont posé la même question : « Que se passe-t-il encore ?
Les putschistes ont également annoncé la fermeture des frontières, ainsi que la suspension de la Constitution et la dissolution du gouvernement.
Putsch au #Burkina - ce soir à la RTB : « Nous avons décidé ce jour 30/09/22 de déchoir le lieutenant-colonel Damib… Mais celles-ci se sont multipliées ces derniers mois, notamment dans le Nord. Un couvre-feu de 21 heures à 5 heures a été mis en place.
La journée de vendredi a commencé par des coups de feu entendus à Ouagadougou. Elle se termine par l'annonce de la destitution du chef de la junte militaire ...
La Cédéao trouve "inopportun ce nouveau coup de force au moment où des progrès ont été réalisés (...) pour un retour à l'ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024". Les militaires invoquent "la dégradation continue de la situation sécuritaire" dans le pays. Ce dernier, 34 ans, était jusqu'à présent le chef de l'unité des forces spéciales antijihadistes "Cobra" dans la région de Kaya (nord). Loin de libérer les territoires occupés, les zones jadis paisibles sont passées sous contrôle terroriste", ont-ils encore affirmé. La journée de vendredi a commencé par des coups de feu entendus à Ouagadougou. "Le lieutenant-colonel Damiba est démis de ses fonctions de président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration" [MPSR, organe dirigeant de la junte), ont déclaré les militaires dans un communiqué lu par un capitaine.
Un groupe de militaires a annoncé vendredi 30 septembre 2022 à la télévision nationale du Burkina Faso le limogeage du chef de la junte Paul-Henri Damiba, ...
Damiba avait promis en prenant le pouvoir de faire de la sécurité sa priorité, dans ce pays miné depuis des années par de sanglantes attaques jihadistes. Mais celles-ci se sont multipliées ces derniers mois, notamment dans le Nord. « Le lieutenant-colonel Damiba est démis de ses fonctions de président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration » (MPSR, organe dirigeant de la junte), ont déclaré les militaires dans un communiqué lu par un capitaine.
Dans la capitale burkinabè Ouagadougou, des tirs ont été entendus ce vendredi 30 septembre tôt dans la matinée. Selon des sources sécuritaires et des ...
► Des tirs ont été entendus vers 4h30 (heure locale et TU) autour du camp militaire de Baba Sy, camp qui abrite le quartier général du MPSR, la junte au pouvoir depuis le mois de janvier. Dans la foulée, des véhicules de militaires surmontés d'armes se sont positionnés sur les principales voies de la zone présidentielle de Kossyam, surtout au niveau des villas ministérielles. Dans la capitale burkinabè Ouagadougou, des tirs ont été entendus ce vendredi 30 septembre tôt dans la matinée.
[VIDÉO] ▶️ Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a été démis de ses fonctions par des militaires vendredi soir. Il était arrivé au pouvoir en ...
[Couper le chauffage quand on s'absente fait-il économiser de l'énergie ? - 3 - 2 [Que risque-t-on si l'on chauffe son intérieur à plus de 19 degrés ? - 1 Depuis 2015, les attaques récurrentes de mouvements armés affiliés aux djihadistes d'Al-Qaïda et du groupe État islamique, principalement dans le nord et l'est du pays, ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.
Un groupe de militaires a annoncé vendredi à la télévision nationale du Burkina Faso la mise à l'écart du chef de la junte Paul-Henri Damiba, ...
Et les soldats en colère réclamaient désormais la démission de Paul-Henri Sandaogo Damiba. Le signal de la télévision nationale suspendue toute la journée Plusieurs officiers supérieurs assuraient la médiation entre le camp présidentiel et les mutins. Elle exige le respect « scrupuleux » du chronogramme déjà retenu pour un retour à la légalité constitutionnelle au plus tard le 1er juillet 2024. Toute activité politique et de la société civile est suspendue et « les forces vives de la nation » seront bientôt convoquées pour rédiger une nouvelle charte de transition afin de désigner un nouveau président, « civil ou militaire », précisent les soldats putschistes. Un groupe de militaires a annoncé vendredi à la télévision nationale du Burkina Faso la mise à l'écart du chef de la junte Paul-Henri Damiba, au pouvoir depuis un coup d'État en janvier.
Coup d'État au Burkina Faso. “À la suite d'une journée de confusion entamée dès l'aurore avec des tirs dans plusieurs zones stratégiques de Ouagadougou, ...
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Le Burkina Faso a connu vendredi un second coup d'Etat en huit mois, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch fin ...
[Le président russe s’est exprimé ce vendredi devant l'élite politique du pays au Kremlin dans une cérémonie consacrée à l'annexion de quatre régions d'Ukraine, à la suite de « référendums ». En ajoutant les deux putschs au Mali et celui en Guinée, c'est le cinquième coup d'Etat en Afrique de l'Ouest depuis 2020. Le ministère français des Affaires étrangères a demandé à ses ressortissants à Ouagadougou, estimés entre 4.000 et 5.000, de rester chez eux. [un putsch fin janvier,](https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/coup-detat-au-burkina-faso-1381358) le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a, à son tour, été démis de ses fonctions par des militaires. Le sort de Paul-Henri Sandaogo Damiba restait inconnu vendredi soir, précise l'AFP. C'est le cinquième coup d'Etat en Afrique de l'Ouest depuis 2020.
Après une journée d'incertitude à Ouagadougou, une quinzaine de soldats ont annoncé hier soir sur le plateau de la radiotélévision nationale que le lieutenant- ...
Et ce malgré le processus de dialogue que l'homme fort du pays avait tenté d'initier avec certains groupes armés, tout en intensifiant en parallèle les actions offensives de l’armée. [attaque d'un convoi à Gaskindé](https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220927-burkina-faso-au-moins-dix-soldats-tués-dans-l-attaque-de-camions-de-ravitaillement-dans-le-soum), dans le Soum, la semaine passée, a porté un coup au moral des troupes. Après une journée d’incertitude à Ouagadougou, une quinzaine de soldats ont annoncé hier soir sur le plateau de la radiotélévision nationale que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba était démis de ses fonctions de président de la transition.
La junte dirigée, depuis le vendredi 30 septembre, par le capitaine Ibrahim Traoré, peu connu de la population, devra faire face à la poussée djihadiste que ...
Selon le communiqué d’Ibrahim Traoré, des propositions visant à une « réorganisation » de l’armée, pour la rendre plus efficace sur le terrain, auraient été proposées au lieutenant-colonel Damiba, qui les aurait rejetées. S’emparant du pouvoir, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avait suscité l’espoir d’une partie de la population, promettant la « reconquête » du territoire, dont plus de 40 % échappent au contrôle de l’Etat, ainsi que le retour des personnes déplacées à cause des violences – près d’un Burkinabé sur dix – dans leur village d’origine. Les putschistes ont également annoncé la suspension de la Constitution, l’instauration d’un couvre-feu de « 21 heures à 5 heures » du matin, ainsi que la fermeture des frontières « jusqu’à nouvel ordre ».
L'officier qui était à la tête du Burkina Faso depuis neuf mois a été écarté par d'autres putschistes. L'insécurité due à des groupes djihadistes ne cesse ...
Les militaires ont invoqué « la dégradation continue de la situation sécuritaire » dans le pays. Elle qualifie d’ « inopportun ce nouveau coup de force au moment où des progrès ont été réalisés (…) pour un retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024 ». Ils ont annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes ainsi que la suspension de la Constitution et la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée législative de transition. Les principaux axes de la capitale, bloqués vendredi par une forte présence militaire, étaient libérés et les stations-service fermées la veille rouvraient, ainsi que les commerces. La circulation reprenait samedi matin sur les principaux axes de Ouagadougou, bloqués vendredi par des militaires, après une nuit calme. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir en janvier par un putsch, a été démis de ses fonctions par des militaires et remplacé à la tête de la junte par Ibrahim Traoré, un jeune capitaine de 34 ans.
Lors d'une audition au Sénat, le 8 février dernier, Florence Parly, alors ministre des Armées, expliqua que le coup d'État militaire ayant renversé.
Pour le moment, Paris n’a pas réagi à la prise de pouvoir du capitaine Traoré. En outre, la junte burkinabè [le « Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration »], avait trouvé un accord avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest [Cédéao] sur une transition de 24 mois devant permettre le retour des civils au pouvoir. « Nous avons décidé de prendre nos responsabilités, animés d’un seul idéal, la restauration de la sécurité et de l’intégrité de notre territoire. Le signal de la télévision nationale coupé, plusieurs axes de la capitale burkinabé bloqués par des miltaires, notamment dans les environs du quartier de Ouaga 2000, où sont installés la présidence et un camp de Baba Sy, tirs entendus, des informations contradictoires circulant sur les réseaux sociaux [dont certaines semblaient relever d’une attaque informationnelle contre la France]… Plus tard, en marge de l’Assemblée générale des Nation unies, le lieutenant-colonel Damiba rencontra Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, pour évoquer le « renforcement d’une coopération mutuellement bénéfique » entre Ouagadougou et Moscou. « Je le dis avec d’autant plus de regrets que nous avions fait des propositions au président Kaboré pour lutter contre le terrorisme, qu’il n’a acceptées que quelques jours avant sa chute – quelques jours pendant lesquels nous avons pu mener des opérations très efficaces.
Retour à la normale à Ouagadougou ce 1er octobre au lendemain d'un nouveau coup d'État. Le capitaine Ibrahim Traoré a pris la place de Paul-Henri Saondogo ...
Des tirs y ont été entendus et des hélicoptères seraient en train de surveiller la zone. Les alentours de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina Faso (RTB), où se situe également la Primature, sont aussi barricadés. Sur les axes routiers, les motos et les voitures ont été prises par surprise et ça s’est très vite embouteillé, car tous les véhicules se sont mis à faire demi-tour, les commerçants sont aussi tous en train de fermer boutique. La veille, après une journée confuse, le capitaine Ibrahim Traoré a pris la place de Paul-Henri Saondogo Damiba à la tête du pays. Impossible de s’en approcher à moins de 100 mètres. Un couvre-feu est en vigueur de 21h à 5h.