Palme d'or 2022, cette tragi-comédie sociale décrit le monde des riches confronté aux inégalités sociales. Le cinéaste suédois connu pour ses scénarios ...
Le titre original, Triangle of Sadness (« le triangle de la tristesse ») désigne en suédois la ride du souci, logée sur le front à la jonction entre les sourcils. Il est dommage que les distributeurs français l’aient converti en Sans filtre, plus banal, qui possède cependant l’avantage d’indiquer le délire de cette tragi-comédie dont l’essentiel se Palme d’or 2022, cette tragi-comédie sociale décrit le monde des riches confronté aux inégalités sociales.
On y suit Yaya et Carl, un couple de mannequins et d'influenceurs qui séjourne gratuitement à bord d'une luxueuse croisière, destinée aux ultrariches. Dans ce ...
Une ambivalence qui a toujours habité le cinéma de Ruben Östlund. Entre étude sociologique, farce humaine et propos politique, cette Palme d’or peut pour certains faire office de pavé dans la mare et provoquer l’agacement. S’il propose une analyse corrompue de l’humanité, le scénario laisse finalement place à un propos convenu et évident. De l’autre, il filme également la fragilité de Carl et de Yaya ou l’abus de pouvoir d’une femme de ménage lorsqu’elle en détient pour la première fois. Quoi de mieux qu’une bande de « pourris gâtés » – qu’ils l’aient été grâce à la nature ou qu’ils le soient en raison de leur statut social –, pour rire ? Les disputes conjugales, la jalousie, la scène pivot d’une intoxication générale et l’arrivée des passagers sur une île déserte… Ruben Östlund commence par détruire le conformisme genré, puis pointe la stupidité de plusieurs situations. Des symboles finalement ostentatoires de richesse dans la société européenne, dont le cinéaste filme l’hybridité. Le nouveau long-métrage de Ruben Östlund est attendu le 28 septembre dans les salles obscures. Car le réalisateur se sert de ses propres expériences pour construire son récit, tout en filmant ses personnages avec tendresse et humour. Avec Sans filtre, le réalisateur a choisi de s’intéresser aux nouvelles méthodes d’influence, aux réseaux sociaux, ainsi qu’à la superficialité du monde de la mode. Néanmoins, le séjour va rapidement prendre une tournure inattendue, alors qu’une tempête approche et menace de tout renverser.
Voilà un réalisateur à qui Cannes réussit. Le réalisateur suédois a quasi systématiquement remporté un prix lors du passage d'un de ses films au festival ...
Après la Fashion Week, Carl et Yaya, couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Tandis que l’équipage est aux petits soins avec les vacanciers, le capitaine refuse de sortir de sa cabine alors que le fameux dîner de gala approche. Voilà un réalisateur à qui Cannes réussit.
Le long-métrage, qui a valu au Suédois Ruben Östlund sa deuxième Palme d'or sur la Croisette, sort le 28 septembre en France. À Cannes, cette satire au ...
Elle voit la participation de l’essentiel de la distribution et trouve son point d’orgue dans un festival de régurgitations qui devrait mettre l’endurance de bien des cinéphiles à l’épreuve. La scène répugnante sur laquelle nous allons revenir survient très exactement au mitan de cette fable prodigue (149 minutes) mais réjouissante de bout en bout sur le mode de vie des mégariches, souvent sur un méga-yacht. Woody Harrelson interprète ici Thomas, le capitaine du navire, porté sur la bouteille, marxiste autoproclamé qui vit dans l’opulence et ne se supporte plus. [Gymglish offre de rentréePréparez votre rentrée et profitez de -30% sur votre abonnement !Je profite de l’offre →](https://www.courrierinternational.com/gymglish-offre-speciale-30) [Club Courrier & Jeu vidéoTentez de remporter un accès en ligne au jeu « Shady Part Of Me »Je tente ma chance →](https://www.courrierinternational.com/club-courrier-shady-part-of-me) [Club Courrier & CinémaTentez de remporter un DVD du film de Panah Panahi, « Hit The Road »Je tente ma chance →](https://www.courrierinternational.com/club-courrier/dvd-hit-the-road-panah-panahi) Sous l’effet concomitant de fruits de mer avariés et d’un épisode de basse pression en mer (provoquant une tempête d’anthologie), un repas habillé à la table du capitaine nous donne à voir la scène de vomissements la plus longue et la plus sidérante depuis Le Sens de la vie, le film des Monty Python [sorti en 1983]. [The Square [qui lui avait valu une première Palme d’or, à Cannes, en 2017].](https://www.courrierinternational.com/article/cannes-2017-palme-dor-pour-ruben-ostlund-la-suede-trouve-un-successeur-bergman) Aujourd’hui, le cinéaste satirique suédois Ruben Östlund est de retour, avec son projet le plus ambitieux à ce jour – un film qui nous donne à voir le fond déshumanisant du capitalisme néolibéral, s’appuyant pour ce faire sur des bons mots, sur [l’acteur américain] Woody Harrelson et sur des gags écœurants, qui, à Cannes, ont amené quelques âmes sensibles parmi les critiques à quitter précipitamment la salle (deux dans ma seule rangée !).
Charlbi Dean Kriek, l'interprète principale de « Sans filtre », est morte brutalement le mois dernier, à 32 ans.
[sur l’affiche de « ](https://www.lejdd.fr/Culture/avec-sans-filtre-palme-dor-a-cannes-ruben-ostlund-met-le-feu-a-une-croisiere-de-luxe-4136347) [Sans filtre »,](https://www.lejdd.fr/Culture/avec-sans-filtre-palme-dor-a-cannes-ruben-ostlund-met-le-feu-a-une-croisiere-de-luxe-4136347) film dans lequel elle tient l’un des deux rôles principaux. Je me suis réveillé un matin avec un SMS m’annonçant cette terrible nouvelle. « Il y a des spéculations qui circulent et je ne peux pas me prononcer à ce sujet, confie Ruben Östlund.
Déjà Palme d'or 2017 avec "The Square", Ruben Östlund a décroché à nouveau au denier Festival de Cannes la récompense suprême avec "Sans Filtre", ...
Synopsis : Après la Fashion Week, Carl et Yaya, couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Au cours de la longue scène de tempête, Ruben Östlund se plaît à provoquer en multipliant vomissements et explosions scatologiques qui citent La Grande bouffe de Marco Ferreri, film qui provoqua un beau scandale à Cannes en 1973. La comédienne et mannequin sud-africaine Charlbi Dean Kriek campait dans le film de Ruben Östlund le rôle de Yaya, top model et influenceuse, obsédée par son image et sa carrière.
Farce de notre époque embarquée sur un yacht en compagnie de milliardaires et d'influenceurs, le film du cinéaste suédois, palme d'or à Cannes, ...
C’est la «chose» qu’il filme le mieux, peut-être la seule chose qu’il aime. On dirait que c’est son sujet : l’absence d’amour sous le capitalisme mondial. C’est le cas, mais qu’est-ce que c’est, dégueulasse ?
De riches survivants naufragés à la merci d'une femme de ménage sur une île déserte, Viola Davis reine d'amazones impitoyables, un drôle de documentaire sur ...
La Dr Rose Cotter nous a fait parvenir sa carte de visite à la rédaction (génie du marketing de la Paramount). La faute au suicide de sa maman. Un sujet pertinent (la mixité sociale) et une belle distribution (Rachida Brakni, Gilbert Melki, Sébastien Chassagne, Raphaël Quenard), pour un premier film en forme de comédie sociale moins lénifiante qu'on ne pourrait le croire. Sous ses airs de soap-opera, ce double portrait de femme - la mère Aurora (Shirley MacLaine) et sa fille Emma (Debra Winger) – passe de la comédie au mélodrame avec une finesse remarquable. À sa sortie d'hôpital, Basile rentre chez sa sœur Sarah (Marine Vacth), sa seule famille et sa plus grande alliée pour se reconstruire. Elles sont tombées dans les oubliettes de l'histoire occidentale alors qu'elles étaient aussi redoutables que les légendaires amazones de la mythologie grecque et étaient encore mobilisées au XIXe siècle sur les champs de bataille africains. Trois ans après leur César du meilleur documentaire pour Ni juge ni soumise, les auteurs de Poulet frites reviennent avec un curieux polar qui brouille les frontières entre le documentaire et la fiction. Sans même s'en rendre compte, le spectateur se retrouve plongé dans l'atmosphère d'une enquête criminelle, qui évoque un roman de Simenon ou les thrillers de Raymond Chandler. L'autre, Franck (Damien Bonnard) et Meriem (Judith Chemla), élève cinq enfants dans la précarité d'une communauté de gitans… Avec son équipe de pieds nickelés, il traque le meurtrier d'une prostituée occasionnelle assassinée dans son appartement. Cette invitation sur le bateau tombe à pic. Le premier formé par deux avocats, Julien (Benjamin Lavernhe) et Anna (Sara Giraudeau), est stérile et vit dans l'aisance.
x POURUne deuxième Palme d'or, c'est la juste mesure pour saluer l'appétit de cinéma pantagruélique de Ruben Östlund. Un Suédois qui a hérité de Woody Allen ...
[Snow Therapy](https://www.telerama.fr/cinema/films/snow-therapy,491937.php) (2014). Camilla Läckberg L’originalité de cette démarche faisait la richesse de [The Square](https://www.telerama.fr/cinema/films/the-square,516813.php) (2017), son premier couronnement cannois, qui manquait cependant de cohésion. [S'abonner, 1€ / mois pendant 4 mois](https://abo.telerama.fr/site/telerama2/abo-new/fr/abo/validation.html?prodref=telerama2.100283.23240#xtor=CS1-82-[paywall]-[film_ecrans]-[sans_filtre_de_ruben_stlund_satire_brillante_ou_farce_sinistre]-[autres]) Plein d’humour dans son observation des mœurs modernes, sa mise en scène tout en maîtrise et rigueur en fait parallèlement un analyste sévère de nos comportements. Mais son refus de l’intellectualisme l’amène aussi à utiliser le langage des images spectaculaires à l’américaine, comme celle de l’avalanche qui annonçait la déconfiture de la figure paternelle dans
Promise à une belle carrière, la jeune comédienne sud-africaine, qui brille dans le film couronné de la Palme d'or cette année, est décédée brutalement le ...
[La comédienne sud-africaine est décédée brutalement le 29 août dernier à l’âge de 32 ans](https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/mort-de-lactrice-charlbi-dean-vue-dans-la-palme-dor-sans-filtre-a-seulement-32-ans-30-08-2022-KSPGERSRLREYBIPJW7UMTEJTWM.php) de causes qui demeurent floues. Qu’elle était promise à une grande carrière. Ceux qui la connaissaient disent qu’elle rayonnait.
SANS FILTRE. Le film de Ruben Östlund, qui a obtenu la Palme d'or au dernier Festival de Cannes, est sorti au cinéma ce mercredi 28 septembre 2022.
Le film de Ruben Östlund, qui a obtenu la Palme d'or au dernier Festival de Cannes, est sorti au cinéma ce mercredi 28 septembre 2022. Sans filtre a obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes 2022. Sans filtre possède la patte caractéristique de Ruben Östlund : "dialogues et situations féroces", "mise en scène soignée" (Le Parisien), qui fait "feu sur le politiquement correct" (Le Figaro). [Synopsis] - Un couple de mannequins et influenceurs est invité sur un yacht pour une croisière de luxe. En proposant une critique du monde de l'apparence et de notre système de consommation, le propos du long-métrage peut être perçu comme "une comédie désopilante et cruelle" (Elle), "décapant, clivant, glaçant, hilarant" (La Voix du Nord) ou "faussement subversif" (Les Inrocks). Les événements prennent une tournure inattendue lorsqu'une tempête se lève et met en danger le confort des passagers. Cette satire plonge le spectateur au coeur d'une croisière de luxe qui tourne mal, au grand malheur des riches passagers et de l'équipage. Le culte de l'apparence, le consumérisme, les réseaux sociaux et l'industrie du loisirs sont ici violemment critiquées. Mais comme le précédent film du cinéaste suédois (The Square, également récompensé de la Palme d'Or en 2017), cette comédie divise la critique entre les conquis et les déçus. Le magazine spécialisé dans le cinéma Première émet davantage de réserves : s'il félicite le réalisateur pour son "sens comique imparable et sa puissance sarcastique", le critique déplore "que sa farce s'étire exagérément à travers des séquences scandées de lents grincements, et qu'il étale des gags parfois éculés". Si vous avez aimé The Square, vous apprécierez certainement le style de Sans Filtre. [Festival de Cannes](https://www.linternaute.com/cinema/evenement/1271501-festival-de-cannes-quand-aura-lieu-l-edition-2023/), en mai 2022.
Vu "Smile" en avant première et c'était excellent ! Le début d'une nouvelle saga cinématographique à la "Conjuring" ou "Insidious" (en tout cas y'a moyen).
En réunissant rien moins que Suzanne Clément, Laure Calamy et Dora Tillier autour d’un Jacques Weber qu’on devine haut en couleur, le film aligne un des castings les plus excitant du moment. On accuse souvent le cinéma français d’avoir du mal à traiter l’actualité, au contraire de son cousin américain, plus prompt à transformer le réel en grands gestes de fiction. À en croire les premières images de Smile, les spectateurs vont avoir droit à une sacrée dose de frissons. Son film répond à la question brûlante : que se passe-t-il quand sont réunis le temps d’une croisière riches influenceurs, riches tout court, remous vomitifs et personnel au bord de la crise de nerfs ? Ce cliché a été battu en brèche par la dernière édition du festival, qui a sacré de la Palme d’Or une comédie particulièrement énervée. Conte grinçant, trip de science-fiction paranoïaque, Don’t Worry darling évoque le grand classique Les Femmes de Stepford, revisité par une des plus prometteuses artistes du moment, accompagnée d’un casting prestigieux, Harry Stiles et Florence Pugh en tête.
Le film, qui a obtenu la Palme d'or à Cannes cette année, sort en salles mercredi 28 septembre.
Son audace le conduit sur une île déserte, « Koh-Lanta » de la débrouille. » Le dîner de gala vire à « La Grande Bouffe ». Cinq ans après [« The Square »](https://www.elle.fr/Cannes/News/Cannes-2017-Dominic-West-et-Elisabeth-Moss-presentent-The-Square) (Palme d'or en 2017), diatribe contre le monde de l'art contemporain et ses codes élitistes, le réalisateur suédois continue de provoquer.
En effet, il arbore, juste entre les sourcils, les toutes petites rides du « triangle de la tristesse » (« Triangle of Sadness », titre original du film). Carl ...
« Les gens sont forcés de remplir des papiers devant les caméras de télévision sous la menace des mitrailleuses. Figures grotesques qui, par leur nature même, portaient le germe de leur pourrissement, les premières fêlures du triangle de la tristesse. Le Titanic de la gerbe ! Invités par un croisiériste, Carl et Yaya sont les plus jeunes, les plus beaux et les plus pauvres de la traversée. L'aventure du Poséidon de la chiasse ! En effet, il arbore, juste entre les sourcils, les toutes petites rides du « triangle de la tristesse » (« Triangle of Sadness », titre original du film).
Palme d'or à Cannes en mai, la nouvelle satire du cinéaste suédois ouvre grand les vannes du nihilisme clinquant.
Sa beauté lui permet de se faire inviter, avec Carl, sur une croisière de luxe (acte II), où le petit personnel a appris à dire oui à tout. [Ruben Östlund, l’art du malaise au cinéma](https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/09/27/ruben-ostlund-l-art-du-malaise-au-cinema_6143327_3246.html) [La Grande Bouffe](https://www.lemonde.fr/archives/article/1997/05/09/iv-21-mai-1973-les-exces-de-la-grande-bouffe_3759811_1819218.html) (1973), de Marco Ferreri. Durant deux heures trente, le film prend son temps pour faire rendre gorge à ses personnages, dans un divertissement en trois tableaux, mêlant lutte des classes et des genres (le matriarcat en prend aussi pour son grade). Sa fiancée, le top model Yaya – Charlbi Dean, actrice et mannequin, morte il y a quelques semaines, lundi 29 août, à l’âge de 32 ans –, passe son temps à « poster » sa vie de rêve sur les réseaux sociaux. Avec Sans filtre (Triangle of Sadness), Ruben Östlund a reçu une nouvelle fois la Palme d’or à Cannes en mai, des mains du président du jury, Vincent Lindon, après l’avoir obtenue en 2017 avec [The Square](https://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/10/18/the-square-un-triste-heros-des-temps-modernes_5202323_3476.html), satire au vitriol de l’art contemporain.
Le Suédois Ruben Östlund (Happy Sweden, Play, Snow Therapy) a remporté une deuxième Palme d'or à Cannes, avec Sans filtre, cinq ans après The Square.
Mais ce qui m’intéresse, c’est quand les gens échouent... « Vu les réalisateurs qui l’ont eue deux fois aussi, c’est appartenir à une super ligue », reconnaît-il alors que Sans Filtre sort en salles ce mercredi. Le Suédois Ruben Östlund (Happy Sweden, Play, Snow Therapy) a remporté une deuxième Palme d’or à Cannes, avec Sans filtre, cinq ans après The Square.
[VIDÉO] ▶️ Palme d'or du dernier Festival de Cannes, "Sans Filtre" sort aujourd'hui sur les écrans français. De passage à Paris, le réalisateur suédois ...
Brian de Palma fait son état des lieux !](/culture/beaune-2016-donald-trump-le-moyen-orient-batman-brian-de-palma-fait-son-etat-des-lieux-1507292.html)Publié le 1 avril 2016 à 14h48 [Nathalie Baye : "Dans "Préjudice", les mots peuvent tuer ou sauver"](/culture/nathalie-baye-dans-prejudice-les-mots-peuvent-tuer-ou-sauver-1503023.html)Publié le 3 février 2016 à 20h05 [David Cronenberg : "Mes films me traumatisent moi aussi"](/culture/david-cronenberg-mes-films-me-traumatisent-moi-aussi-1501299.html)Publié le 9 janvier 2016 à 13h00 On a tous du mal à le croire"](/culture/cannes-2016-jodie-foster-trump-president-on-a-tous-du-mal-a-le-croire-1510378.html)Publié le 12 mai 2016 à 11h05 [Beaune 2016 : Donald Trump, le Moyen-Orient, Batman... Tout a commencé lorsque j’ai entendu un professeur de littérature comparer 1984 de George Orwell avec Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Mais je crois que c’est le cas de la gauche intellectuelle depuis toujours. Pour revenir à Marx, il était essentiel pour lui de comprendre le contexte pour comprendre le comportement des individus. J’étais en train de regarder Instagram et soudain, j'aperçois ce type qui travaille dur en plein soleil. Et les riches comme des êtres égoïstes et superficiels. Ce qu’on voit dans la scène est vraiment arrivé : elle me met le billet dans la chemise, je vrille complètement et je mets le billet dans la porte de l’ascenseur ! Et puis en y repensant, j’ai réalisé que s’intégrait parfaitement avec le thème du film. Elle donnait de la joie à tout le monde sur le plateau. Lors du casting, elle a livré une improvisation fantastique autour de la scène de la facture au restaurant et c’est comme ça qu’elle a eu le rôle. Pour son premier film anglais, tourné sur une période de trois ans en raison de la pandémie, le cinéaste a réuni un casting international qui comprend la star américaine Woody Harrelson, le jeune prodige anglais Harris Dickinson et l’ex-mannequin sud-africaine Charlbi Dean,
La seconde Palme d'or du réalisateur suédois, qui sort en salles aujourd'hui, a divisé le Festival de Cannes, mais aussi nos critiques.
Pour une raison ou pour une autre, Sans filtre est sans doute l’un des événements de cette rentrée ciné. La seconde Palme d’or du réalisateur suédois, déjà récompensé pour Cette semaine sort enfin le film qui a divisé Cannes.
Que vaut vraiment « Sans filtre », du réalisateur suédois Ruben Östlund, couronné de la palme d'or à Cannes et qui sort en salle ce mercredi ?
Cinquante ans après « la Grande Bouffe », le brûlot de Marco Ferreri sur la société de surconsommation et l’indécence des classes dominantes, le Suédois Ruben Östlund vomit notre époque de mannequins influenceurs et de milliardaires débectants. [pour créer le malaise à partir de situations quotidiennes](https://www.nouvelobs.com/ce-soir-a-la-tv/20190501.OBS12341/snow-therapy-effet-boule-de-neige.html) qu’il dilatait et nourrissait de nos petits travers et grandes lâchetés. « Titanic » et « Koh-Lanta » comme décors du cataclysme de classes : sur le papier, c’est astucieux, à l’écran, c’est pénible. Voir la femme de ménage asiatique devenir la kapo pure et dure de cette bande de bons à rien, c’est le pied. Voir le bateau envahi par la merde des latrines pendant la tempête, c’est inoubliable. Voir le capitaine du yacht se bourrer la gueule, c’est hilarant.
Au dernier Festival de Cannes, le Suédois Ruben Östlund a secoué le cocotier des convenances et remporté la Palme d'or avec sa comédie grinçante et ...
Non content d’avoir remporté en mai une seconde Palme d’or à Cannes – cinq ans après celle qu’il a obtenue pour The Square, son portrait corrosif du petit monde de l’art contemporain –, le cinéaste a déclenché un fou rire collectif historique en ces lieux peu frivoles où les comédies sont rarement – pour ne pas dire jamais – plébiscitées. Quand il revisite le parcours enchanté de son nouveau film, Sans filtre le metteur en scène suédois Ruben Östlund a plusieurs raisons d’être fier. Rencontre avec un cinéaste qui déteste le consensus.
Découvrez la critique du film Sans filtre de Ruben Östlund - Ruben Östlund avait gagné la Palme d'or en 2017 à la surprise générale avec The Square, ...
C'est sans nul doute la partie du long-métrage la plus intrigante sur le papier puisqu'elle est portée par une vraie réflexion sociale et sociétale (dans la veine de Sa majesté des mouches), mais malheureusement bien trop pauvre pour vraiment secouer. D'ailleurs, la durée du long-métrage (2h30) vient souvent ralentir cette fantaisie démesurée et le manque de rythme du chapitre final vient régulièrement plomber les fausses évolutions des personnages (exception d'un dernier plan fabuleux sur Marea (We’ve Lost Dancing) de Fred Again). Dans les deux précédents films de Ruben Ôstlund, un repas marquait la bascule des personnages et des situations avec une avalanche en pleine pause montagnarde dans Snow Therapy et une performance d'homme-singe virulente dans The Square. Le deuxième chapitre se déroule ainsi sur un yacht de luxe où les super-riches en prennent pour leur grade (une livraison aberrante par hélicoptère, des marchands "protecteurs de la démocratie"...) dans un déluge de débilité sociale, politique et économique. En effet, dans le troisième chapitre se déroulant sur une île déserte, le cinéaste va carrément déposséder chaque personnage de son statut quotidien pour mieux opérer un renversement des rapports de force. Difficile d'en discuter sans trop en révéler, même si la promotion du long-métrage en a tristement beaucoup montré, mais on va essayer de ne pas trop en dévoiler pour laisser un maximum de surprise. Les deux n'ont pas le même succès (elle est une star du mannequinat, lui tente de percer après quelques années de dèche), et de fait, une sorte de jeu de dominant-dominé s'est installé entre eux, notamment à propos de l'argent. Alors on rit, on jouit même par la suite de cette destruction des hiérarchies. Le réalisateur suédois était d'ailleurs bien décidé à ne pas perdre son titre de sale gosse suprême au [Festival de Cannes 2022](https://www.ecranlarge.com/films/news/1433643-cannes-2022-la-comedie-dinguo-sans-filtre-remporte-la-palme-dor-a-la-surprise-generale) vu la folle fureur de son [Sans filtre](https://www.ecranlarge.com/films/1413998-triangle-of-sadness) (aka Triangle of Sadness) [.](https://www.ecranlarge.com/films/1413998-triangle-of-sadness) Et de manière improbable, son long-métrage a également reçu la Palme d'or, stupéfiant les festivaliers, choqués ou ravis de le voir intégrer le cercle restreint des doubles palmés. Si avec The Square, Ruben Östlund se moquait essentiellement du monde de l'art, avec Sans filtre, le cinéaste décide d'en mettre en effet plein la gueule à tout le monde. Assez rapidement, Sans filtre a été décrit comme l'histoire de Carl et Yaya, un couple de mannequins, dont la croisière de rêve va virer au chaos. Durant l'ouverture de Sans filtre, on suit un influenceur/reporter (bien malin saura dire qui il est vraiment) dans les coulisses d'un casting de mannequinat pour une grande marque de luxe.
Primé au Festival de Cannes "Sans filtre" sort aujourd'hui sur les écrans romands / 19h30 / 1 min. / hier à 19:30. Vidéos et audio.
[...] Mais effectivement, au fil de son déroulement, il perd de son intérêt". Pour Rafael Wolf, critique cinéma à la RTS, le film se situe plutôt du côté de la farce satirique qui aurait toutefois pu être efficace, si elle n'était pas si attendue: "C'est un peu le phénomène de l'auteur intéressant qui glisse vers un cinéma formaté à partir du moment où on lui dit qu'il est un génie. Avec lui comme avec d'autres protagonistes du film, Östlund excelle, comme dans "Snow Therapy" ou "The Square", à disséquer les petites lâchetés qui s'accommodent toujours mieux des convenances que de la vérité. "Je pense que les humains sont très sensibles aux hiérarchies, nous sommes conditionnés pour le grand 'jeu social' dès notre naissance", assure-t-il. La sortie du film a été percutée par la mort soudaine, à seulement 32 ans, fin août, de l'actrice sud-africaine qui interprète ce personnage principal, Charlbi Dean. Il avait déjà obtenu le titre en 2017 pour "The Square", attaque en règle contre la vanité qui peut entourer l'art contemporain.
Avec « Sans filtre », le réalisateur suédois a été récompensé une deuxième fois à Cannes. Mais son cinéma au vitriol continue de diviser.
«Je veux forcer le public à prendre position. «Sans filtre» a été autant adoré que détesté à Cannes. Depuis «Snow Therapy» et «The Square», ses plans-séquences à rallonge sont devenus sa marque de fabrique. C’est un film sur les ravages de la domination et de la hiérarchie, quelles qu’elles soient.» Je me moque de la société en général! Lui qui dénonce les travers de la société de l’image prend un vrai plaisir à être devant les objectifs et à répondre à des questions qu’on lui a sûrement déjà posées.