Blonde Netflix

2022 - 9 - 28

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Blonde : Ana de Armas "dégoutée" par la viralité des scènes osées ... (Télé Loisirs.fr)

Blonde, le biopic sur Marilyn Monroe, est disponible sur Netflix depuis ce 28 septembre. Ana de Armas, qui incarne le rôle-titre, s'est exprimée sur sa ...

On se devait de l'expliquer", avait affirmé Ana de Armas dans une interview pour L'Officiel. [Marilyn Monroe](https://www.programme-tv.net/biographie/21635-monroe-marilyn/), [Blonde](https://www.programme-tv.net/news/cinema/299262-blonde-netflix-pourquoi-ce-film-tres-attendu-sur-marilyn-monroe-risque-de-faire-grincer-des-dents/), sort sur Netflix ce mercredi 28 septembre. "Je sais ce qui deviendra viral et ça me dégoûte. Des images à la portée de n'importe quel abonné Netflix et qui pourront être diffusées dans le monde entier sans aucun contexte. Ana de Armas, qui incarne le rôle-titre, s'est exprimée sur sa crainte que certaines scènes de sexe ne deviennent virales. S'il est largement inspirée de faits réels, [Blonde est ainsi une œuvre de fiction très sombre et brutale](https://www.programme-tv.net/news/cinema/310597-blonde-netflix-radical-deconcertant-et-provocateur-que-vaut-le-faux-biopic-sur-marilyn-monroe/), ici réalisée par Andrew Dominik, derrière L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford.

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Image courtesy of "Elle"

« Blonde » sur Netflix : à quoi ressemblent-ils en vrai ? (Elle)

Adapté du best-seller éponyme écrit par Joyce Carol Oates en 2000, le long-métrage retrace la vie de Norma Jeane Mortenson – alias Marilyn Monroe. Oscillant ...

Pour lui donner la réplique, Ana de Armas a pu compter sur Bobby Cannavale et [Adrien Brody](https://www.elle.fr/Personnalites/Adrian-Brody), interprètes respectifs de Joe DiMaggio et Arthur Miller, les deux premiers époux de Marilyn Monroe. Pour relever l’audacieux pari d’incarner Marilyn Monroe à l’écran, le réalisateur a jeté son dévolu sur Ana de Armas. Une plongée à corps perdu dans son existence, régie par des démons récalcitrants, un manque cruel d’affection, une quête acharnée pour retrouver un père inconnu, mais animée par une envie insatiable de célébrité.

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Image courtesy of "Labo Fnac"

Blonde d'Andrew Dominik : this is America (Labo Fnac)

Après des années de développement, le cinéaste australien Andrew Dominik porte enfin à l'écran son ambitieux projet d'adaptation de Blonde, roman phare de ...

Le cadre se fait parfois volontairement lubrique et intrusif, comme pour imprimer sur la surface même du film la désindividualisation de Norma Jeane, dont le propre point de vue est comme contaminé par les codes du cinéma (zoom, focales, lentilles, etc.), dans une tentative désespérée de garder le contrôle de son image. À l’inverse, le film se repose trop souvent sur ses sauts permanents et pas franchement justifiés entre différents formats d’images, entre le noir et blanc et la couleur, jouant d’un plan à l’autre sur les variations autour des photographies de Marilyn – on sent un réalisateur collé à sa bible d’images de 750 pages assemblée pour le film –, mais brouillant surtout la compréhension et la lisibilité d’un récit déjà chaotique. Dominik s’attache en tous points à déconstruire le mythe Marilyn, à suivre la lente décomposition de Norma Jeane, mais ne (re)construit rien en retour ; l’édifice, accablant pour une large part, ne parvient pas à cacher ce geste un brin trop poseur. De ce principe d’accumulation ressortent à la fois ses points faibles – Blonde est tout à la fois un film sur l’industrie du spectacle, la cruauté du show business, le male gaze, la consécration d’une icône, etc. Le film a certes pour lui une certaine capacité d’absorption et d’envoûtement, ne serait-ce qu’en raison de l’interprétation imposante de son actrice principale, Ana de Armas (de loin dans son meilleur rôle). De fait, derrière ses faux airs de biopic, Blonde a tout d’un film de fantôme et n’a pas grand-chose à voir avec ces innombrables films sur l’ascension et la chute d’une célébrité calqués malhabilement les uns sur les autres.

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« Blonde » sur Netflix : une immersion prétentieuse et de mauvais ... (L'Obs)

C'est peu dire que l'on attendait beaucoup de l'adaptation du roman de Joyce Carol Oates, sorte de biographie fantasmée, de portrait diffracté de Marilyn Monroe ...

Parmi eux, la scène de casting et le premier face-à-face avec Arthur Miller (Adrien Brody, très bien). Que la mélodie est répétitive et le refrain appuyé. Violée par un ponte des studios dès son entrée à Hollywood, mise enceinte par un fils Chaplin (premier avortement), battue par son premier époux, la star du base-ball Joe DiMaggio, victime d’une fausse couche lors de son idylle avec le dramaturge Arthur Miller, esclavagisée sexuellement par J.F.K. Et que dire des lettres que ce prétendu « daddy » lui envoie tout au long de sa vie, entretenant en elle l’espoir de le rencontrer, dont Dominik fait le fil conducteur du récit et qui se révélera être un McGuffin pathétique ? 2h47 dans la tête d’une Marilyn envisagée par le seul prisme victimaire. De prétention et de mauvais goût.

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Marilyn Monroe sur Netflix : interdiction aux moins de 18 ans ... (AlloCiné)

A lire sur AlloCiné : Après avoir été longtemps repoussé, le film Blonde est enfin disponible sur Netflix. Entre l'interdiction aux moins de 18 ans et les ...

[Screen Daily](//www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18706981.html) au moment des polémiques, Blonde est "un film exigeant" : "Si le public ne l’aime pas, c’est leur problème. [Pedro Almodovar](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=5289.html), qui l'a adoré mais qui concède que le film va forcément diviser. Le processus de montage final a pris un certain temps et Blonde ne pouvait être prêt pour les différents festivals de cinéma. "S'il était sorti quelques années plus tôt, au moment où #MeToo est arrivé, le film aurait été la parfaite représentation de ce mouvement. Cette version de Blonde avait alors été repoussée par le géant américain, qui ne prévoyait pas de sortie avant 2022 tant qu'Andrew Dominik n'avait pas retouché au film. Mais pour bien raconter cette histoire, c’est important de montrer ces moments de la vie de Marilyn qui ont fait d’elle ce qu’elle est devenue. Il s'agit du premier film original Netflix à être interdit au moins de 17 ans. C'était sans compter le contenu explicite du long-métrage, à l'origine des polémiques, qui a conduit à une discussion houleuse entre Andrew Dominik et Netflix. [Ana de Armas](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=246148.html) qui incarne la star hollywoodienne disparue. Il faut savoir que Blonde a rencontré de nombreux obstacles avant de pouvoir enfin sortir sur Netflix. Cet anti-biopic d' [Andrew Dominik](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=34877.html), adapté du best-seller du même nom de Joyce Carol Oates, retrace l'enfance tumultueuse, l'ascension fulgurante et les histoires d’amour complexes de Norma Jeane/Marilyn. Après une longue production - le film ayant eu du mal à trouver des financements -, le tournage commence enfin en août 2019.

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Image courtesy of "Télérama.fr"

“Blonde” sur Netflix : Marilyn, martyre ou martyrisée ? (Télérama.fr)

Adapté du roman de Joyce Carol Oates, cet anti-biopic cauchemardesque sur la vie de Marilyn Monroe voit enfin le jour, après dix ans d'acharnement du ...

[Hollywood Babylone,](https://www.telerama.fr/livres/hollywood-babylone,95094.php) du cinéaste Kenneth Anger, énumération hallucinante qui mêlait vérités interdites et bribes de ragots pour dépeindre les dessous gratinés (et parfois criminels) du monde du cinéma au milieu du siècle dernier (il y a d’ailleurs un chapitre sur la mort mystérieuse de Marilyn). Ou encore de la trilogie [Underworld USA,](https://www.telerama.fr/livres/underworld-usa,51352.php) de James Ellroy, pour le versant politique, et sa description sans fard du comportement sexuel sordide du président Kennedy – dont on découvre un aperçu écœurant dans Blonde. Ne pas prendre le film Blonde pour ce qu’il n’est pas : un biopic glamour et hagiographique sur Marilyn Monroe.

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Ne vous fiez pas à ce film sur Marilyn Monroe, ce n'est pas un biopic (Le HuffPost)

Ne vous y fiez pas. Le nouveau film d'Andrew Dominik avec Ana de Armas dans le rôle de Marilyn Monroe est proche de la réalité, mais comporte certains ...

J’estime que c’est, en grande partie, le sujet du livre – cela ne rend peut-être pas compte de la vie de Marilyn avec exactitude, mais cela a du sens. Le cinéaste poursuit, estimant « que Marilyn Monroe – l’icône – a du sens aux yeux de Joyce Carol Oates sous un angle émotionnel, en ce qu’elle incarne la féminité. Non, ils sont nés de l’imagination de Joyce Carol Oates, écrivaine américaine à qui l’on doit le livre Blonde, une fiction de 983 pages publiée en 1999 et dont le long-métrage avec Ana de Armas (À couteaux tirés, Mourir peut attendre) est une nouvelle adaptation (une précédente a été diffusée à la télé américaine en 2001). On croit à son ménage à trois avec les fils de Charlie Chaplin et Edward G. C’est désormais à [Ana de Armas](https://www.huffingtonpost.fr/people/article/ben-affleck-cette-affiche-d-ana-de-armas-a-fini-dans-sa-poubelle_175677.html) d’endosser le rôle très convoité de Marilyn Monroe dans [Blonde](https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/ana-de-armas-en-marilyn-monroe-defendue-apres-les-critiques-suscitees-par-son-accent_206110.html), nouveau film d’Andrew Dominik, en ligne sur Netflix depuis ce mercredi 28 septembre. Et ce, en collant au plus près de la réalité.

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