La philosophe a tancé la députée écologiste, l'accusant d'être "à la tête de la radicalisation" des féministes qui "méprisent la justice".
"Il n'a jamais exercé la moindre violence psychologique à l'égard de ses compagnes", a assuré son avocate Marie Dosé lundi. Interrogée sur la possiblité d'allonger le délai de prescription en cas de viol, actuellement de 10 ou 20 ans selon la date du crime que réclament notamment [ reçu l'ex-campagne de Julien Bayou qui accuse l'élu de violences](/politique/europe-ecologie-les-verts/violences-faites-aux-femmes-le-patron-d-eelv-julien-bayou-mis-en-cause-par-sandrine-rousseau_AV-202209200077.html) psychologiques. "Où sommes-nous pour mépriser à ce point la justice? La gauche est confrontée depuis une dizaine de jours à une série d'affaires de violences faites aux femmes, d' La philosophe Élisabeth Badinter a croisé le fer ce mercredi matin par canaux interposés avec la députée Sandrine Rousseau.
Interviewée par Léa Salamé, Élisabeth Badinter a suscité un tollé en évoquant la prescription pour les violences sexuelles.
[Élisabeth Badinter](https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/elisabeth-badinter-plaide-pour-un-boycott-des-marques-se-lancant-dans-la-mode-musulmane_74777.html) estime qu’il n’est pas possible de revenir sur cette notion de prescription et ose même une comparaison. » https://t.co/si792OeS1F— Audrey PULVAR (@AudreyPulvar) « Les trois groupes qui constituent l’intersectionnalité sont, les gens de couleur, les néoféministes et les islamistes. [le HuffPost ici](https://www.huffingtonpost.fr/justice/video/affaire-ppda-pourquoi-temoigner-de-faits-memes-prescrits-est-important_207998.html). Cécile Delarue, sur Twitter a tout simplement qualifié de « naufrage » l’intervention d’Élisabeth Badinter, jugeant la comparaison avec les crimes contre l’humanité, « honteuse ». Plusieurs élues sont également montées au créneau après l’écoute de l’interview. « Où est la solidarité féministe que vous revendiquez Madame ? (La fatigue) https://t.co/oadpyowJDa— Caroline De Haas ✌️ (@carolinedehaas) https://t.co/HlN7HPySSV— France Inter (@franceinter) Je comprends très bien que ce soit difficile à évoquer pendant un certain temps, mais quand même 10 ans [depuis la loi de 2017 la prescription pour viol est de 20 ans, NDLR], ce n’est pas si mal ». « Pourquoi ne pas porter plainte avant la prescription (...) Il faut prendre ses responsabilités.
Egalement invitée à réagir sur les violences faites aux femmes, Elisabeth Badinter a estimé que les femmes victimes de viols devaient prendre "leurs ...
Enfin, interrogée sur les positions de Giorgia Meloni et ses positions anti-avortement, en cette journée internationale du droit à l'avortement, Elisabeth Badinter juge que "Dieu ne gouverne pas en France : je suis pour qu'on mette le droit à l'avortement dans la constitution. Il n'y a pas rien, mais il y a peu." Elisabeth Badinter : "A la tête de la radicalisation, nous avons une députée écolo, madame Rousseau, qui veut faire tout flamber (...). Mme Rousseau est dans la toute-puissance et se permet de contrer la justice", a-t-elle dénoncé. "Dans le système de l'intersectionnalité, il y a une entente entre trois groupes, les gens de couleur, les néoféministes et les islamistes. Il n'y a pas rien, mais il y a peu [de la part des néo féministes].
Elisabeth Badinter, philosophe, spécialiste du siècle des Lumières, est l'invitée de 7h50. Elle revient sur les manifestations contre le régime iranien ...
Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire. Pour rappel, la prescription est de vingt ans en cas de crime, selon la loi du 27 février 2017. "Quand on tourne le dos à la justice pour exercer sa propre justice, on n'a pas la certitude de leur objectivité et et de leur honnêteté. C'est la fin de la présomption d'innocence. Je vais vous dire, si on en finissait avec la prescription, cela voudrait dire qu'on assimile les violences sexistes à la loi contre les nazis, qui est le crime contre l'Humanité [imprescriptible], ce n'est pas possible. Il n'y a pas rien, mais il y a peu [de la part des néo féministes]. Elisabeth Badinter répond que "tout dépend de la possibilité des manifestants de tenir. Je ne compte pas sur un geste des mollahs. Je suis dans l'inquiétude, il y a dans notre monde actuel un primat de la religion, que ce soit même en Amérique. Quand on compare ces deux situations, on a l'espoir pour l'Iran et les femmes iraniennes." Elisabeth Badinter, philosophe, spécialiste du siècle des Lumières, est l'invitée de 7h50. "J'ai une grande crainte pour elles, quel courage d'oser affronter les mollahs", réagit ce mercredi matin sur France Inter, la philosophe Elisabeth Badinter, à propos de la colère qui secoue l'Iran après la mort de Mahsa Amini*.
Invitée sur France Inter ce mercredi matin, Elisabeth Badinter a tenu des propos polémiques sur les femmes victimes de viol.
[#MeToo]à la justice, c'est la question de la prescription. "Pourquoi on ne porterait pas plainte avant la prescription ? Elisabeth Badinter : "A la tête de la radicalisation, nous avons une députée écolo, madame Rousseau, qui veut faire tout flamber (...).
La philosophe âgée de 78 ans s'est également mélangé les pinceaux sur le concept d'intersectionnalité avant d'être épinglée par plusieurs féministes et ...
« Dans le système de l’intersectionnalité, les trois groupes qui constituent cette intersectionnalité, qui sont les gens de couleurs, les néoféministes et les islamistes, il y a une entente. Enfin, la philosophe est revenue, dans des explications confuses sur l’engagement des féministes françaises dans la révolution iranienne, sur la notion d’intersectionnalité dont se revendiquent certaines « néoféministes », comme elle les appelle. « Elisabeth Badinter sur France Inter, c’est un combo de positions réactionnaires ce matin », tranche, de son côté, Sandrine Rousseau Le concept, pensé en 1989 par la juriste américaine Kimberlé Crenshaw, permet de repenser les luttes féministes. Continuant son exposé bancal, la philosophe a assuré être contre la fin de la prescription pour les crimes concernant des violences sexuelles. Ces propos culpabilisant envers les victimes de violences sexuelles et sexistes ont immédiatement fait réagir. « Qualifier “d’indécent” le mouvement des femmes qui parlent aujourd’hui des viols qu’elles ont subis hors délai de prescription. Je me suis dit mais : où sommes-nous pour mépriser à ce point la justice ? « Si on en finissait avec la prescription ça voudrait dire qu’on assimile les violences sexistes à la loi contre les nazis, qui est le crime contre l’humanité. « Les violences faites aux femmes sont punies, mais est-ce des crimes contre l’humanité ? En faisant au passage une erreur : le délai de prescription pour les crimes sexuels est en France de 20 ans pour les majeurs et 30 ans pour les mineurs. « Pourquoi on ne porterait pas plainte avant la prescription ?
Invitée de la matinale de France Inter, la philosophe Élisabeth Badinter a tenu des propos virulents et choquants sur la députée Sandrine Rousseau, ...
Mais aussi de deux victimes déclarées de PPDA : la journaliste Hélène Devynck, autrice du récent récit biographique Impunité (éditions Seuil), et la journaliste Cécile Delarue, qui ne semble pas avoir de mos assez forts pour qualifier cette intervention : "Naufrage d’Elisabeth Badinter ce matin. "Dans le système de l'intersectionnalité, il y a une entente entre trois groupes, les gens de couleur, les néoféministes et les islamistes, poursuit-elle. Mme Rousseau est dans la toute-puissance et se permet de contrer la justice", a-t-elle dénoncé. "La fin de la prescription d'innocence et d'un travail sérieux" de la justice selon elle. Élisabeth Badinter ose même un parallèle pour le moins inattendu pour appuyer son propos : "Si on en finissait avec la prescription, cela voudrait dire qu’on assimile les violences sexistes à la loi contre les nazis, qui est le crime contre l’Humanité [imprescriptible, ndlr], ce n’est pas possible. Selon l'universitaire, "les néoféministes défendent les filles voilées en France", d'où leur absence de réelle réaction. Même si vous ne vous réveillez pas avec la matinale de France Inter, cette interview n'a pas pu vous échapper aujourd'hui : celle de la philosophe Élisabeth Badinter, invitée à s'exprimer sur les violences faites aux femmes. [la révolte des femmes iraniennes](https://www.neonmag.fr/iran-un-nouveau-projet-liberticide-prevoit-de-controler-le-port-du-voile-par-reconnaissance-faciale-559398.html), Badinter répond d'un tranchant : "il y a féministes et féministes". Posons d'abord le contexte : le 28 septembre marque la journée mondiale du droit à l'avortement, et beaucoup d'actualités touchent aux droits des femmes et aux violences qu'elles subissent. Sur ce dernier sujet, la philosophe choisit d'en appeler à la "responsabilité" des victimes de viol : "Pourquoi on ne porterait pas plainte avant la prescription ? Près de cinq ans après les prémisses du mouvement #MeToo, cette prise de position n'a pas manqué d'indigner plusieurs personnalité féministes sur Twitter, à l'image de la sénatrice Mélanie Vogel et de Zoé Royaux, porte-parole de la Fondation des Femmes : Et pour le coup, INDÉCENT", a-t-elle tweeté.