Vendredi, Mahsa Amini est morte après avoir été arrêtée et torturée par la police des mœurs iranienne et avoir passée trois jours dans le coma.
Malgré la répression qu’elles risquent, les Iraniennes se battent pour leur droit à disposer de leurs corps et contre un régime profondément réactionnaire. Le meurtre de Mahsa a fait ressortir la colère des Iraniennes face à l’acharnement qu’elles connaissent. Hossein Rahimi, chef de la police de la capitale iranienne, a rejeté des « accusations injustes contre la police » et déclaré : « Il n’y a eu aucune négligence de notre part. Depuis la révolution iranienne de 1979 et le rétablissement de la loi de la charria, de nombreuses lois ont pour objet de contrôler les vies et les corps des femmes, dont le statut est globalement celui de propriété d’un homme. La mort de Mahsa est venue s’ajouter à la violence exercée quotidiennement contre les femmes ne portant pas le voile, qui passe par leur interdiction d’accès à des services bancaires et administratifs, ou leur interdiction d’accéder au métro dans une partie de l’Iran. En [juillet dernier](https://www.bbc.com/afrique/monde-62209410), des femmes ont repris les codes du mouvement de 2018 et ont à nouveau publié en ligne des photos sans voile. Concrètement, c’est cette institution qui surveille quotidiennement les femmes dans la rue afin de s’assurer qu’elles soient suffisamment couvertes, qu’aucun cheveu ne dépasse de leur foulard, ou qu’aucun couple ne se donne la main en public par exemple. Notamment, elles ont l’obligation de porter le hijab et de se couvrir la totalité du corps de sorte à ce qu’aucune partie de leur corps ne soit visible. Un meurtre à la suite duquel de nombreuses femmes iraniennes se révoltent contre le régime réactionnaire du pays et les institutions religieuses d’État qui jouent un rôle central dans l’oppression qu’elles subissent. Ce décès, directement lié à la politique ultra-réactionnaire du régime, a déclenché une vague de colère dans la population iranienne, et notamment chez les femmes. Des personnalités iraniennes ont participé à ce hashtag, dont le cinéaste iranien Asghar Farhadi ou encore le joueur de foot Sardar Azmoun. Mardi dernier, Mahsa Amini, âgée de 22 ans, était arrêtée par la police des mœurs, chargée de faire respecter les lois du régime iranien, alors qu’elle visitait Téhéran avec sa famille.
[VIDÉO] ▶️ De nouvelles manifestations ont eu lieu en Iran après la mort d'une jeune femme. Masha Amini a été arrêtée le 13 septembre pour "port de ...
- 10 - 2 L'ex-président et chef de file du courant réformateur Mohammad Khatami a appelé les autorités à "traduire devant la justice les auteurs" de cet acte. De nombreux cinéastes, artistes, personnalités sportives, politiques et religieuses ont également exprimé leur colère sur les réseaux sociaux après la mort de Masha Amini. Lundi, Amjad Amini, le père de la victime, a déclaré à Fars que la "vidéo a été coupée" et affirmé que sa fille avait "été transférée tardivement à l'hôpital". Lundi, le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Rahimi, a de nouveau rejeté les "accusations injustes contre la police" affirmant qu'il n'y avait "pas eu de contact physique" entre les agents et la victime. Dans la capitale, des étudiants ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et Shahid Beheshti, d'après Tasnim. "De nombreux manifestants sont convaincus que Mahsa est morte sous la torture", a détaillé l'agence de presse iranienne Fars. Le drame a suscité une vague de colère à travers l'Iran et, depuis, les manifestations prennent de l'ampleur. Elle est décédée le 16 septembre à l'hôpital, selon la télévision d'État et sa famille. Au cours de sa détention, la jeune femme est tombée dans le coma. Des milliers de manifestants se sont à nouveau réunis, ce lundi, à Téhéran, la capitale, et Mashhad, première ville sainte du pays située dans le nord-est, pour protester après la mort d'une jeune femme détenue par la police des mœurs.
Dans la rue à Teheran, des femmes ont retiré leur voile en criant « mort à la République islamique »
A l’étranger, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné lundi le décès « inacceptable » de cette jeune femme et appelé les autorités à punir les responsables. La France a qualifié de son côté de « profondément choquantes » l’arrestation et la mort en détention de cette jeune iranienne, appelant également à une « enquête transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame ». « La police a arrêté plusieurs personnes et dispersé la foule à l’aide de matraques et de gaz lacrymogènes », a indiqué Fars. Le décès de la jeune femme a suscité une vague de colère dans le pays. Des militants ont jugé sa mort « suspecte » mais la Une courte vidéo diffusée par cette agence montre une foule de plusieurs dizaines de personnes notamment des femmes ayant retiré leur voile criant « mort à la République islamique ».
Les manifestations continuent en Iran après la mort en détention de Masha Amini, une jeune femme qui avait été arrêtée par la police des mœurs pour "port de ...
Le jour de son décès, la télévision d'État a diffusé une courte vidéo de surveillance montrant une femme présentée comme Mahsa Amini s'effondrer dans les locaux de la police après une discussion avec une policière. Dans la capitale iranienne, des étudiants ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et Shahid Beheshti, d'après Tasnim. Les manifestations continuent en Iran après la mort en détention de Masha Amini, une jeune femme qui avait été arrêtée par la police des mœurs pour "port de vêtements inappropriés". "Les manifestants ont crié des slogans hostiles aux responsables, brisé les vitres de voitures et incendié des poubelles", a précisé l'agence. La jeune femme est tombée dans le coma après son arrestation et est décédée le 16 septembre à l'hôpital, selon la télévision d'État et sa famille. Lundi soir, dans la rue Hejab ("voile musulman" en persan) au centre de Téhéran, "plusieurs centaines de personnes ont scandé des slogans contre les autorités, certaines d'entre elles ont enlevé leur hijab", a annoncé l'agence Fars.
L'émotion ne retombe pas après le décès de cette jeune femme qui venait d'être interpellée pour avoir mal porté le voile. Une grève générale a eu lieu dans ...
[ont été entendus](https://twitter.com/1500tasvir/status/1571807437572935680), de même [qu’à Sanandaj](https://twitter.com/FSeifikaran/status/1571806694510063616), la capitale régionale. L’aile la plus dure des conservateurs a mis la main sur l’ensemble du système, [ l’élection du président Ebrahim Raïssi ](https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/iran-lultraconservateur-ebrahim-raissi-intronise-president-de-la-republique-islamique-20210803_UMQQ63ODI5GZ7GS2NXDHDH627Q/)ayant parachevé cette conquête l’année dernière. [en train de se couper les cheveux](https://twitter.com/KhosroKalbasi/status/1571421269303906306) de rage. [le campus de l’université Beheshti](https://twitter.com/KhosroKalbasi/status/1571795319527989248), quand, à l’université Amir Kabir, qui forme les meilleurs ingénieurs du pays, plusieurs dizaines de jeunes [s’en sont pris verbalement](https://twitter.com/KhosroKalbasi/status/1571799815515930624) aux hommes de main qui tentaient de les disperser. Dans ce contexte, les autorités paraissent encore moins enclines au compromis, répondant par la violence aux aspirations à plus de liberté d’une population éreintée par les privations de toutes sortes. Des étudiants se sont également [rassemblés à Ispahan](https://twitter.com/KhosroKalbasi/status/1571797698977878016), la deuxième ville du pays. Dans la capitale, des défilés ont débordé les universités. A Marivan, où vivent 135 000 personnes, [une grève générale a éteint l’activité économique de la ville](https://twitter.com/1500tasvir/status/1571802805727281153), tout comme à Saqqez, où les protestataires sont également descendus dans les rues, certains criant «mort au dictateur». La police de Téhéran a reconnu l’avoir détenue avec d’autres femmes pour qu’elles reçoivent des «instructions» sur les règles vestimentaires, mais a assuré que la jeune femme avait «soudainement souffert d’un problème cardiaque et [avait] été immédiatement transportée à l’hôpital». «Il n’y a pas eu de contact physique» entre les agents et la victime, a ajouté l’administration. Sur les dernières images connues de la jeune femme, on la voit alitée, intubée, manifestement inconsciente, contrastant avec le visage souriant et soigneusement maquillé qu’elle arborait habituellement. Il a également démenti les informations livrées par le ministre de l’Intérieur sur les prétendus antécédents médicaux de sa fille.
La province iranienne du Kurdistan est en grève ce lundi pour protester contre la mort vendredi d'une jeune femme après son arrestation par la police des ...
Les partis politiques kurdes ont donc appelé à la grève générale ce lundi dans une région aux velléités indépendantistes, particulièrement contrôlée par le régime. Même rassemblement à Sanandaj, la capitale de la province du Kurdistan. Samedi, lors de son enterrement à Saqqez, dans la province du Kurdistan, au nord-ouest du pays, les femmes ont retiré leurs voiles dans une foule scandant « À mort la dictature ».
Des affrontements ont opposé lundi la police à des manifestants dans plusieurs villes iraniennes après la mort de la jeune femme détenue par la police des ...
Mais c’est le gouvernement de Raisi qui a ordonné une vigilance accrue de la police des mœurs au cours des derniers mois”, rappelle-t-elle. [à la chaîne kurde Rudaw](https://www.rudaw.net/english/middleeast/iran/19092022) que sa fille avait été “battue à l’intérieur d’un véhicule de la police alors qu’elle était détenue, ce qui a entraîné sa mort prématurée”. Mort de Mahsa Amini : la presse réformatrice iranienne tire à boulets rouges sur la police des mœurs](/une/la-une-du-jour-mort-de-mahsa-amini-la-presse-reformatrice-iranienne-tire-a-boulets-rouges-sur-la-police-des-m-urs) “La jeunesse se réveille alors qu’elle s’était réfugiée dans l’indifférence, un mécanisme d’autodéfense”, note Mahnaz Shirali. “D’autres images montrent aussi des manifestations dans la capitale, où des femmes enlèvent leur foulard et crient ’mort au dictateur’ - un chant souvent utilisé en référence au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei”, souligne le média britannique. Les autorités iraniennes n’ont toutefois pas communiqué sur ces décès et la mort de ces manifestants n’a pas été vérifiée, précise le site israélien.
Mahsa Amini avait été arrêtée à Téhéran pour « port de vêtements inappropriés » avant d'être hospitalisée. Les autorités critiquent des « accusations ...
[Asghar Farhadi a réagi sur son compte Instagram ](https://www.instagram.com/p/Cij3xhGMixN/?hl=fr)et qualifié la mort d’Amini en détention de « crime ». Le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Rahimi, a de nouveau rejeté les « accusations injustes contre la police ». Le ministre de l’intérieur iranien, Ahmad Vahidi, a avancé samedi que « Mahsa avait apparemment des problèmes antérieurs » et qu’elle « avait subi une opération au cerveau à l’âge de 5 ans ». Le jour de sa mort, la télévision d’Etat a diffusé une courte vidéo de surveillance montrant une femme présentée comme Mahsa Amini s’effondrer dans les locaux de la police après une discussion avec une policière. « La police a arrêté plusieurs personnes et dispersé la foule à l’aide de matraques et de gaz lacrymogènes », a ajouté l’agence Fars. « Les manifestants ont crié des slogans hostiles aux responsables, brisé les vitres de voitures et incendié des poubelles », a précisé l’agence. Lundi soir, dans la rue Hejab (« voile musulman » en persan) dans le centre de Téhéran, « plusieurs centaines de personnes ont scandé des slogans contre les autorités, certaines d’entre elles ont enlevé leur hijab », a annoncé l’agence Fars. Des militants ont jugé sa mort « suspecte », mais la police de Téhéran a affirmé qu’il n’y avait « pas eu de contact physique » entre les policiers et la victime. Une courte vidéo diffusée par l’agence montre une foule de plusieurs dizaines de personnes, notamment des femmes ayant retiré leur voile criant « mort à la République islamique ». Une manifestation a eu lieu dimanche soir à Sanandaj, capitale de la province du Kurdistan, dans le nord-ouest du pays, d’où Mahsa Amini est originaire, et d’autres protestations se sont déroulées lundi dans plusieurs universités de Téhéran, la capitale, selon les médias locaux. « Les responsables doivent être tenus pour responsables », a déclaré Peter Stano, porte-parole de M. [est morte le 16 septembre à l’hôpital](https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/17/en-iran-la-mort-d-une-jeune-femme-arretee-par-la-police-des-m-urs-suscite-des-protestations_6142073_3210.html), selon la télévision d’Etat et sa famille.
TRIBUNE. Les ambitions régionales iraniennes s'inscrivent dans un contexte plus global d'attaques contre les équilibres mondiaux, analyse, dans une tribune ...
Vue de Moscou, elle constitue un boulevard géostratégique en avant de son « étranger intérieur », c’est-à-dire le Nord-Caucase et les « sujets » musulmans de la Fédération de Russie. Menaces et défis sont d’envergure planétaire : de l’Europe centrale aux « Méditerranées asiatiques » (les mers de Chine du Sud et de l’Est), de l’Arctique à la région Indo-Pacifique, les tensions s’accroissent dangereusement. Les agissements de Téhéran dans cette partie du monde requièrent un engagement ouvert et assumé auprès des Etats de la région qui joignent leurs forces pour endiguer et refouler l’Iran.
Si Joe Biden, huitième président américain à se confronter au « problème » iranien, avait annoncé le 13 septembre 2020 son intention de rejoindre le Plan ...
Comme le souligne Hussein Agha de l’Université d’Oxford, « la politique de Trump, tant décriée, est exactement ce que les gens de Biden ont défendu : des sanctions jusqu’à ce que l’Iran vienne à la table et négocie un nouvel accord. Aujourd’hui, Téhéran serait sur le point de franchir les seuils d’enrichissement et de stockage nécessaires au développement d’une bombe atomique (« nuclear breakout »). Le 8 mai 2018, Donald Trump renversa la table, retirant unilatéralement les États-Unis du Plan et mettant en œuvre un programme de « pression maximale » ayant pour finalité d’étouffer l’économie iranienne et de provoquer l’effondrement du régime.
Le décès de la jeune femme après son arrestation par la police des mœurs est en train de provoquer une vague de protestation dans le pays.
À l’étranger, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné lundi le décès « inacceptable » de cette jeune femme et appelé les autorités à punir les responsables. Des militants ont jugé sa mort « suspecte » mais la police de Téhéran a affirmé qu’il n’y avait « pas eu de contact physique » entre les policiers et la victime. « La police a arrêté plusieurs personnes et dispersé la foule à l’aide de matraques et de gaz lacrymogènes », a indiqué Fars. Le ministre iranien de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, a ensuite avancé samedi que « Mahsa avait apparemment des problèmes antérieurs » et qu’elle « avait subi une opération au cerveau à l’âge de cinq ans ». Ils ont exigé auprès des autorités « des éclaircissements » sur la mort de l’Iranienne. Une courte vidéo diffusée par l’agence montre une foule de plusieurs dizaines de personnes notamment des femmes ayant retiré leur voile criant « Mort à la République islamique ».
Le décès de cette jeune femme détenue par la police des moeurs a déclenché une vague d'indignation et des manifestations spontanées dans de nombreuses ...
A l'étranger, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné lundi le décès « inacceptable » de cette jeune femme et appelé les autorités à punir les responsables. La France, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a qualifié de son côté de « profondément choquantes » l'arrestation et la mort en détention de cette jeune iranienne, appelant également à une « enquête transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame ». Le général Rahimi a de nouveau souligné que la jeune femme avait violé le code vestimentaire, et que les policiers avaient demandé aux proches de Mahsa de lui apporter des « vêtements décents ». « La police a arrêté plusieurs personnes et dispersé la foule à l'aide de matraques et de gaz lacrymogènes », a ajouté l'agence. Le 13 septembre, Masha Amini a été arrêtée à Téhéran pour « port de vêtements inappropriés » par la police des moeurs, une unité chargée de faire respecter le code vestimentaire strict imposé aux femmes par la République islamique d'Iran. Depuis deux jours, le pays est secoué par des manifestations, notamment à Téhéran et à Mashhad d'où la jeune femme est originaire.
Choquées par la mort de Mahsa Amini, les Iraniennes sont aux avant-postes des manifestations qui secouent le pays, n'hésitant pas à retirer leur hidjab.
Portant un masque anti-Covid-19 pour ne pas être reconnue, l'Iranienne brandit, au bout d'une tige en bois, un voile en feu, suscitant les applaudissements de la foule. En pleine manifestation, une femme dévoilée se hisse sur le capot d'une voiture immobilisée et effectue le signe de la victoire. [Iran](/tags/iran) aujourd'hui », décrit la journaliste et militante Masih Alinejad, en publiant le cliché sur [une jeune Iranienne décédée tragiquement...](https://www.lepoint.fr/monde/comment-la-mort-d-une-jeune-femme-a-relance-le-debat-sur-le-voile-obligatoire-en-iran-19-09-2022-2490519_24.php)
Une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, a précisé que, selon certaines informations « deux à cinq personnes [avaient] été tuées », lors de ...
[Twitter ](https://twitter.com/faureolivier/status/1571974376370601985)« pour Mahsa Amini et pour toutes les autres femmes qui rêvent de liberté et d’égalité ». Elle est décédée vendredi à l’hôpital après trois jours passés dans le coma. Leur combat est le nôtre », a écrit Yaël Braun-Pivet sur Elle a ajouté que la police avait « tiré à balles réelles » et fait usage de gaz lacrymogène. », a interrogé le député. Il est celui de toutes ces femmes qui se lèvent aujourd’hui au nom de leur liberté.
À l'origine de cette colère : le décès de Mahsa Amini, une jeune femme tombée dans le coma après son arrestation pour "port de vêtements inappropriés" le 13 ...
- 10 - 8 L'arrivée du conservateur Ebrahim Raïssi au pouvoir, en 2021, n'a pas amélioré la condition des femmes en Iran. Lutter contre "l'immoralité", en rapportant à la police "le mauvais port du voile, les nuisances sonores, le harcèlement des femmes et le non-respect du port du voile dans les voitures". - 7 "La police des mœurs surveille l’ensemble de la population féminine, soit 40 millions de femmes et de filles. Après l'élection, en 2013, du président Hassan Rohani, modéré, la police des mœurs a largement disparu des rues. Le milieu de la décennie 1980 voit le développement d'une politique coercitive pour généraliser le "bon hijab". Depuis la révolution iranienne de 1979, c'est elle qui veille à la stricte application de la loi dans les rues. Les femmes doivent en effet se couvrir les cheveux en public à partir de l'âge de sept ans. Des manifestations ont essaimé lundi en Iran, notamment à Téhéran, où une foule de plusieurs dizaines de personnes a crié "mort à la République islamique". Mais aussi la rancœur grandissante au sein de la population vis-à-vis de la police des mœurs.
Le mouvement de contestation qui s'élève en Iran après la mort de Mahsa Amini vise la police des moeurs, régulièrement mise en cause pour ses interventions ...
La police des mœurs et plus largement les forces de police iraniennes sont sous la direction du Guide de la révolution, le plus haut responsable politique et religieux, actuellement Ali Khamenei. C’est de là qu’était parti en 2009 le plus puissant mouvement de contestation depuis la création de la République islamique, contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. En avril dernier, un champion de boxe a passé une dizaine d’heures en salle d’opération après une altercation avec la police des mœurs. [Mahsa Amini](https://www.huffingtonpost.fr/international/article/en-iran-la-colere-monte-apres-la-mort-de-mahsa-amini_207977.html) à la suite de son arrestation par la police des mœurs. [Ebrahim Raïssi](https://www.huffingtonpost.fr/international/article/en-iran-ebrahim-raissi-elu-president-succede-a-hassan-rohani_183024.html) a lui pris le chemin inverse. Cette unité de police est chargée de faire respecter le code vestimentaire strict de la République islamique pour les femmes, dont le port obligatoire du foulard en public.
[VIDÉO] ▶️ De nouvelles manifestations ont eu lieu en Iran contre la mort d'une jeune femme détenue par la police des mœurs. Le président iranien Raïssi a ...
- 6 Sera-t-il capable d'imposer cela aux mouvances qui le soutiennent ? Ni celle des gens qui le soutiennent. La mouvance des "durs" autour de Raïssi pense que le voile obligatoire est politique. C'est un rapport de force qui est en jeu. En revanche, quand il s'agit de Mahmoud Ahmadinejad ou Hassan Raïssi, il y a presque une opposition totale. Quand les modérés sont au pouvoir, comme Hassan (président de 2013 à 2021, ndlr), il y a une certaine adéquation, même si les gens voudraient qu'ils aillent plus loin. Avec notamment la hausse du niveau d'éducation des femmes, de l'âge moyen pour leur mariage ou la présence de 40% de femmes dans les universités. Or, sous Hassani, les citoyens avaient connu un courant modéré... [le président du Parlement évoquent l'ouverture d'une enquête, alors que la police dit :"Circulez, il n'y a rien à voir"](/international/iran-des-manifestants-disperses-apres-la-mort-d-une-jeune-femme-arretee-par-la-police-des-moeurs-2232621.html). C'est l'une des caractéristiques du pouvoir iranien : il ne peut pas négliger cette situation. Preuve de l'embarras du pouvoir, le président iranien Ebrahim Raïssi a demandé l'ouverture d'une enquête.
[VIDÉO] ▶️ De nouvelles manifestations ont eu lieu en Iran pour protester après la mort de Mahsa Amini, cette jeune femme détenue par la police des mœurs.
- 10 - 9 - 7 Sera-t-il capable d'imposer cela aux mouvances qui le soutiennent ? Ni celle des gens qui le soutiennent. La mouvance des "durs" autour de Raïssi pense que le voile obligatoire est politique. En revanche, quand il s'agit de Mahmoud Ahmadinejad ou Hassan Raïssi, il y a presque une opposition totale. Quand les modérés sont au pouvoir, comme Hassan (président de 2013 à 2021, ndlr), il y a une certaine adéquation, même si les gens voudraient qu'ils aillent plus loin. Avec notamment la hausse du niveau d'éducation des femmes, de l'âge moyen pour leur mariage ou la présence de 40% de femmes dans les universités. Or, sous Hassani, les citoyens avaient connu un courant modéré... [le président du Parlement évoquent l'ouverture d'une enquête, alors que la police dit :"Circulez, il n'y a rien à voir"](/international/iran-des-manifestants-disperses-apres-la-mort-d-une-jeune-femme-arretee-par-la-police-des-moeurs-2232621.html). Preuve de l'embarras du pouvoir, le président iranien Ebrahim Raïssi a demandé l'ouverture d'une enquête.
Paris - Les Nations unies et des ONG ont exprimé mardi leurs inquiétudes face à "la réaction violente" des autorités iraniennes visant les manifestants qui ...
L'organisation de défense des droits humains kurde Hengaw, basé en Norvège, a affirmé, elle, avoir confirmé la mort de trois personnes dans la province du Kurdistan. La jeune femme était en visite avec sa famille dans la capitale iranienne. En Iran, se couvrir les cheveux est obligatoire en public. "Utiliser la force létale et des gaz lacrymogènes pour réprimer des manifestants qui réclament justice pour la mort d'une jeune femme après qu'elle a été arrêtée par la police renforce la nature systématique des abus des droits humains et de l'impunité de ce gouvernement", a dénoncé Tara Sepehri Far, chercheuse à HRW, dans le communiqué. Dans un communiqué, l'ONG Human Rights Watch, basée à New York, a rapporté que des vidéos circulant sur les réseaux sociaux et des témoignages "indiquent que les autorités ont recours à des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et ont apparemment utilisé la force létale dans la province du Kurdistan". Mahsa Amini, âgée de 22 ans et originaire de la région du Kurdistan (Nord-Ouest), a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour "port de vêtements inappropriés" par la police des moeurs, une unité chargée de faire respecter le code vestimentaire strict de la République islamique d'Iran pour les femmes.
Depuis vendredi 16 septembre et la mort de Mahsa Amini, 22 ans, après son arrestation par la police des mœurs, ses prénom et nom sont devenus un cri de ...
Un exploit, alors que le site est bloqué en Iran depuis 2009 et uniquement accessible moyennant des logiciels de contournement des barrières (VPN). Une constellation inédite d’actes de rébellion qui intervient un mois seulement après la signature par le très conservateur président Ebrahim Raïssi d’un décret énonçant des peines plus sévères en cas d’infraction au code vestimentaire, à la fois en public et en ligne. L’issue de l’enquête ne fait déjà aucun doute, les autorités répétant que Mahsa Amini, en pleine santé selon sa famille, aurait été victime d’une crise cardiaque. Mardi, les autorités ont annoncé la mort de trois personnes durant les manifestations. D’autres vidéos de protestations ont ensuite été relayées depuis Téhéran, Machhad (première ville sainte du pays située dans le Nord-Est) ou Sanandadj (capitale de la province du Kurdistan). Trois personnes seraient décédées lors des manifestations de protestation en Iran.
Le décès dimanche 18 septembre de Mahsa Amini, une jeune femme frappée par la police des mœurs iranienne a déclenché une vague de mobilisation et ...
Le décès dimanche 18 septembre de Mahsa Amini, une jeune femme frappée par la police des mœurs iranienne a déclenché une vague de mobilisation et d'indignation au pays des mollahs. La jeune femme était accusée de l'avoir « mal » porté. Dimanche 18 septembre, des manifestations ont éclaté à Téhéran et au Kurdistan irakien après l'annonce de la mort vendredi d'une jeune femme, Mahsa Amini.
Un gouverneur annonce la mort de trois personnes dans les troubles qui ont éclaté après la mort de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée par la police des ...
La mort de Mahsa Amini, âgée de 22 ans et originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest), est à la source cette vague de colère dans le pays. [manifestations](https://www.20minutes.fr/monde/4001627-20220919-iran-nouvelles-manifestations-apres-mort-femme-detenue) qui ont éclaté en [ Iran](https://www.20minutes.fr/monde/iran/) après la mort d’une jeune femme arrêtée par la police des mœurs sont désormais endeuillées. Des militants affirment qu’elle a souffert d’une blessure à la tête alors qu’elle était en détention.
Téhéran - Trois personnes ont été tuées durant des manifestations au Kurdistan iranien déclenchées samedi par la mort d'une jeune femme détenue par la ...
Il faut amender la loi pour que cela soit considéré uniquement comme une infraction". "Comme je l'ai promis à la famille Amini, je suivrai le dossier jusqu'au bout", a-t-il dit. Des militants affirment qu'elle a souffert d'une blessure à la tête alors qu'elle était en détention. Il a aussi affirmé que l'une des victimes avait été tuée par un type d'arme non utilisé par les forces iraniennes. A l'étranger, la Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme par intérim, Nada Al-Nashif, a exprimé "son inquiétude face à la mort en détention de Mahsa Amini (...) et à la réaction violente des forces de sécurité aux manifestations", et réclamé une enquête "impartiale" et "indépendante". En Iran, se couvrir les cheveux est obligatoire en public.
Arrêtée à Téhéran par la police chargée de contrôler les tenues vestimentaires, Mahsa Amini, 22 ans, est décédée trois jours plus tard à l'hôpital.
[Le décès de Masha Amini,](https://www.lepoint.fr/monde/l-iran-vent-debout-apres-la-mort-d-une-femme-arretee-par-la-police-des-moeurs-18-09-2022-2490398_24.php) 22 ans, arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour « port de vêtements inappropriés » par la police des mœurs, chargée d'imposer aux femmes le code vestimentaire strict de la République islamique, a suscité une vague de colère en [Iran](/tags/iran), où le président Ebrahim Raïssi a demandé l'ouverture d'une enquête. « L'arrestation puis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre 2022, à Téhéran, aux mains de la police des mœurs iranienne, sont profondément choquantes. [France](/tags/france) a qualifié lundi de « profondément choquantes » l'arrestation par la police des mœurs iranienne d'une jeune femme et sa mort en détention, dans une déclaration de son ministère des Affaires étrangères.
Trois personnes ont été tuées durant des manifestations au Kurdistan iranien déclenchées samedi après la mort en détention de Masha Amini, une jeune femme ...
Cité par l'agence de presse Fars, Ismail Zarei Koosha a fait état de "trois morts" lors des manifestations dans différentes localités de la province, sans préciser de date. Il faut amender la loi pour que cela soit considéré uniquement comme une infraction". "Comme je l'ai promis à la famille Amini, je suivrai le dossier jusqu'au bout", a-t-il dit. Des militants affirment qu'elle a souffert d'une blessure à la tête, alors qu'elle était en détention. À l'étranger, la Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme par intérim, Nada Al-Nashif, a exprimé "son inquiétude face à la mort en détention de Mahsa Amini […] et à la réaction violente des forces de sécurité aux manifestations qui ont suivi". En Iran, se couvrir les cheveux est obligatoire en public.
Malgré la répression, les manifestations se poursuivent dans tout le pays en réaction au décès de la jeune femme de 22 ans, le 16 septembre, après son ...
A la différence des autres mouvements de contestation qu’a connus le pays ces dernières années, les manifestants sont cette fois plus nombreux et éparpillés dans différents quartiers, estime Said. Mardi matin, des étudiants s’étaient réunis dans les universités de Tabriz (nord-ouest), Yazd (centre) et Téhéran. « Ce soir, il y avait beaucoup plus de forces de l’ordre, en civil et en uniforme, témoigne Said, un photographe de presse qui a couvert toutes les manifestations ces dernières années en Iran. Mardi 20 septembre, peu avant la tombée de la nuit, des contestataires se sont rassemblés dans le centre de Téhéran, près du boulevard Keshavarz. La jeune femme de 22 ans, arrêtée dans une rue de la capitale pour un foulard jugé « mal porté », est devenue un nouveau symbole de la brutalité de l’Etat iranien. A commencer par le port obligatoire du voile, un dogme de la République islamique d’Iran.
La mort de Mahsa Amini, arrêtée par les police des mœurs, a provoqué une grande émotion à travers l'Iran. De nouvelles manifestations ont eu lieu dans ...
La mort de Mahsa Amini, arrêtée par les police des mœurs, a provoqué une grande émotion à travers l’Iran. Selon le gouverneur de Téhéran, trois ressortissants étrangers ont également été arrêtés parmi les manifestants. « L’action de cette police n'obtient aucun résultat, sauf causer des dommages au pays », a déclaré de son côté le député Jalal Rashidi Koochi.
Le 13 septembre dernier, Mahsa Amini, 22 ans est arrêtée par la police des mœurs à Téhéran pour "port du voile inapproprié". La jeune femme décède trois ...
Des obligations et des méthodes qui sont de plus en plus remises en cause, alors que le pays se modernise et que les mentalités évoluent. Il interdit en outre aux femmes de porter des manteaux courts au-dessus du genou, des pantalons serrés et des jeans troués ainsi que des tenues de couleurs vives. Le décès de Mahsa Amini suscite une vague de colère en Iran. Par ailleurs, en marge de l'assemblée générale de l'ONU à New York, Emmanuel Macron s'est entretenu avec le président iranien Ebrahim Raïssi. Elle a été arrêtée par la police des mœurs du pays, pour "port de vêtements inapproprié", son voile était mal mis. Depuis ce week-end, plusieurs rassemblements sont organisés pour protester contre la mort de Mahsa Amini.
La colère gronde en Iran. Trois personnes ont été tuées durant des manifestations au Kurdistan iranien, déclenchées samedi 17 septembre dans tout le pays, par ...
[Référendums d'annexion, rapporteur spécial à l'ONU... - 7 - 3 Par ailleurs, des dissidents iraniens et d'anciens prisonniers en Iran, dont une universitaire australo-britannique, ont annoncé mardi à New York le dépôt d'une plainte au civil visant Ebrahim Raïssi, attendu ce mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU. En marge de [vague de colère](/international/des-iraniennes-se-coupent-les-cheveux-apres-la-mort-d-une-jeune-femme-mahsa-amini-arretee-par-la-police-des-moeurs-2232712.html), qui a aussi provoqué des critiques de hauts responsables iraniens contre la police des mœurs, le représentant du guide suprême Ali Khamenei au Kurdistan, Abdolreza Pourzahabi, s'est rendu lundi au domicile familial de Masha Amini, selon l'agence Tasnim.
Arrêtée par la police puis retrouvée morte, Mahsa Amini, une jeune Kurde de 22 ans, est devenue le symbole d'une jeunesse qui ne supporte plus le...
Ils ne suffiront pas à éteindre le feu ni la rage envers cet ordre étouffant qui n’accouche que de la mort. Le phénomène du « mauvais voile », mal porté en résistance au régime, ne cesse d’entraîner des tragédies, de plus en plus souvent filmées et dénoncées. Une majorité des groupes politiques non-islamistes, de la gauche aux libéraux, appelait les rebelles à rentrer à la maison, jugeant la question du voile secondaire au regard de la révolution.
Arrêtée pour « port de vêtements inappropriés », la jeune femme est tombée dans le coma et est morte quelques jours plus tard. L'affaire a ému l'ensemble du ...
L'émissaire a déclaré à la famille que « des mesures seront prises » et que l'ayatollah Khamenei était « peiné » par ce décès. [À LIRE AUSSIEn Iran, la révolte des femmes dévoilées](https://www.lepoint.fr/monde/en-iran-la-revolte-des-femmes-devoilees-20-09-2022-2490621_24.php) Par ailleurs, des dissidents iraniens et d'anciens prisonniers en Iran, dont une universitaire australo-britannique, ont annoncé mardi à New York le dépôt d'une plainte au civil visant Ebrahim Raïssi, attendu mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU. Mahsa Amini, âgée de 22 ans et originaire du Kurdistan, a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran où elle était en visite avec sa famille, pour « port de vêtements inappropriés », par la police des mœurs, une unité chargée de faire respecter le code vestimentaire strict de la [République islamique d'Iran](/tags/republique-islamique-d-iran) pour les femmes. Il a qualifié ces morts de « suspectes, faisant partie d'un complot fomenté par l'ennemi ». Le décès de la jeune femme a suscité une vague de colère en Iran, où des manifestations ont éclaté samedi au Kurdistan, puis à Téhéran et dans d'autres régions d'Iran.
La mort suspecte de cette jeune femme de 22 ans, qui avait été arrêtée par la police des mœurs la semaine dernière, a fait naître une vague de révolte dans ...
[a écrit sur Twitter Jake Sullivan](https://twitter.com/JakeSullivan46/status/1570880176590032896), le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Joe Biden. "Nous continuerons à tenir responsables les dirigeants iraniens pour de telles violations des droits humains", [#Iran]est le théâtre de manifestations depuis la mort de [#Mahsa_Amini]. Amjad Amini, le père de la victime, a déclaré lundi 19 septembre à l'agence de presse Fars que la "vidéo a été coupée". Des manifestations ont également eu lieu dans la capitale de la province du Kurdistan, Sanandaj, mais aussi à La Maison Blanche a jugé la mort de la jeune femme "impardonnable". Mahsa Amini est "devenue le symbole de l'injustice qui règne depuis 43 ans" en Iran, avance Mahnaz Shirali. Immédiatement transportée à l'hôpital, "elle est morte et son corps a été transféré à l'institut médico-légal", a déclaré vendredi la télévision d'Etat. Depuis la Révolution islamique de 1979, la loi iranienne exige que toutes les femmes, quelles que soient leur nationalité ou leurs croyances religieuses, portent un voile qui recouvre la tête et le cou, tout en dissimulant les cheveux. En visite à Téhéran avec sa famille, Mahsa Amini a été arrêtée mardi 13 septembre par la police des mœurs chargée d'appliquer les règles vestimentaires strictes pour les femmes. Cette arrestation devait servir à dispenser des "instructions", a assuré jeudi la police locale. Franceinfo revient sur [cet événement qui embrase le pays](/monde/iran/iran-nouvelles-manifestations-apres-la-mort-d-une-femme-arretee-par-la-police-des-moeurs_5370802.html) alors que [trois personnes ont été tuées durant des manifestations](/monde/iran/iran-trois-personnes-meurent-lors-de-protestations-apres-le-deces-de-mahma-amini-selon-les-autorites_5371669.html) au Kurdistan iranien, mardi 20 septembre.
Les autorités iraniennes réfléchissent à un nouveau moyen de contrôler davantage le port du voile des femmes dans l'espace public : la reconnaissance ...
Par ailleurs, d'un point de vue technique, la mise en place de la reconnaissance faciale ne serait pas encore possible. [Arman Emrouz](http://www.armandaily.ir/fa/main/detail/270553/) (en Persan), la mise en place de ce projet serait contraire aux lois actuelles de l'Iran. Ce dernier affirme : "Maintenant, la technologie est devenue telle qu'elle peut être reconnue, c'est-à-dire que les photos des caméras peuvent être associées aux photos de la carte nationale, et les gens peuvent être identifiés." Les autorités iraniennes réfléchissent à un nouveau moyen de contrôler davantage le port du voile des femmes dans l'espace public : la reconnaissance faciale appliquée aux caméras de vidéosurveillance. 300 000 tomans (12 euros) pour absence de port du foulard, 150 000 tomans pour le port d'un manteau trop court ou encore le maquillage trop prononcé de 85 000 tomans. Mohammad Saleh Hashemi Golpaygani sous-entend alors que cette technique pourrait être déployée pour contrôler davantage le port du voile en public.
[VIDÉO] ▶️ Une vidéo, partagée sur les réseaux sociaux, montre plusieurs femmes, au milieu d'une foule, danser et brûler leurs foulards.
- 9 - 8 - 4 [trois personnes étaient mortes ](/international/iran-3-morts-dans-les-manifestations-apres-le-deces-de-femme-au-kurdistan-mahsa-amini-arretee-par-la-police-des-moeurs-2232938.html)dans ces protestations. D'après l'auteure de la vidéo, les faits se déroulent dans sa ville natale, dans la région de Mazandaran, au nord de l'Iran. Les Iraniens ne décolèrent pas, après la mort, samedi 17 septembre, de Mahsa Amani.
[VIDÉO] ▶️ D'après la presse iranienne, le régime souhaiterait utiliser le réseau de caméras de surveillance, notamment dans le métro de Téhéran.
- 5 - 9 - 10 - 8 - 1 - 4 D'après le journal Hamshahri, "les caméras à l’intérieur des trains et sur les quais enregistrent les images, mais elles ne peuvent pas les traiter." Il est ensuite possible de pénétrer dans le métro en regardant simplement la caméra. Avant de suggérer : "Les caméras dans la ville, notamment dans le métro, prendront des photos des femmes, et une amende […] leur sera envoyée à leur domicile." La reconnaissance faciale dans le métro ? À l'heure où la colère s'exprime contre le pouvoir iranien, fustigé par les manifestants depuis la mort de Mahsa Amini, un projet de loi pourrait mettre de l'huile sur le feu. "Aujourd’hui, la technologie est tellement avancée qu’elle peut reconnaître les gens à partir de leurs images dans les caméras”, a-t-il déclaré.
Depuis le 16 septembre, des manifestants défient la police des mœurs dans les rues de plusieurs grandes villes de la république islamique.
Mahsa Amini, âgée de 22 ans et originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest), a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran où elle était en visite avec sa famille, pour « port de vêtements inappropriés » par la police des moeurs, une unité chargée de faire respecter les obligations vestimentaires en vigueur dans la république islamique. Le gouverneur du Kurdistan, Ismail Zarei Koosha, a déclaré mardi que trois personnes avaient été tuées lors des manifestations dans la province. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et procédé à des arrestations pour disperser la foule, a précisé l’agence.
Les femmes recevraient aussi une amende en cas de tenue trop courte ou de maquillage trop prononcé.
Les contrevenantes à la bienséance imposée selon les codes de la République islamique d’Iran seraient identifiées via une technologie de reconnaissance faciale. En effet, la presse du pays évoque un projet de reconnaissance faciale imaginé par le gouvernement pour punir les femmes ne portant pas correctement le voile. [une jeune femme de 22 ans arrêtée](https://www.20minutes.fr/monde/4001627-20220919-iran-nouvelles-manifestations-apres-mort-femme-detenue) par la police des mœurs en Iran pour tenue inadaptée.
En plein cœur de l'été, le 15 août dernier, le très conservateur président iranien Ebrahim Raïssi signait un nouveau décret pour codifier une fois de plus ...
L'identité d'une personne dans une vidéo virale pourrait donc être vérifiée en seulement quelques secondes. Je m’appelle Anne Mignard et aujourd’hui, je vous explique comment le pouvoir de Téhéran compte utiliser la reconnaissance faciale pour réprimer les Iraniennes dans l'espace public. Un appel entendu et qu'a payé cher une jeune femme de 28 ans. Sont notamment ciblées celles qui ne portent pas le hijab dans les lieux publics. Depuis 2015, l'Iran a introduit progressivement des cartes d'identité biométriques. Et ce, à grand renfort de technologie.
Les manifestations se sont étendues en Iran pour la cinquième nuit consécutive contre la mort de Mahsa Amini, décédée après avoir été arrêtée par la police ...
« Il est regrettable que certains pays tentent de profiter d'un incident faisant l'objet d'une enquête pour poursuivre leurs objectifs et désirs politiques contre le gouvernement et le peuple iraniens », a-t-il déclaré. Sa mort a déclenché de violentes protestations ainsi qu'un tollé international. Le gouverneur du Kurdistan, Ismail Zarei Koosha, a déclaré mardi que trois personnes avaient été tuées lors des manifestations dans la province. [la mort de Mahsa Amini](https://www.marianne.net/monde/proche-orient/ton-nom-sera-un-symbole-la-mort-de-mahsa-amini-pour-un-voile-mal-mis-enflamme-liran), décédée après avoir été arrêtée par la police des mœurs chargée de faire respecter un code vestimentaire strict pour les femmes, a rapporté ce mercredi 21 septembre l'agence officielle Irna. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et procédé à des arrestations pour disperser la foule, a précisé l'agence. À LIRE AUSSI :
[VIDÉO] ▶️ Des centaines de femmes continuent de défier le pouvoir en Iran après la mort de Mahsa Amini. Elles protestent dans la rue et sur les réseaux ...
- 10 - 6 "Il est regrettable que certains pays tentent de profiter d'un incident faisant l'objet d'une enquête pour poursuivre leurs objectifs et désirs politiques contre le gouvernement et le peuple iraniens", a-t-il déclaré. - 4 Je peux vous assurer que nous basculons vers un grand changement en Iran, vous le verrez bientôt", s'exprime Hamta, étudiante à Téhéran, dans le sujet en tête de cet article. Sa mort a déclenché de violentes protestations ainsi qu'un tollé international. La police des mœurs interdit en outre aux femmes de porter des manteaux courts au-dessus du genou, des pantalons serrés et des jeans troués ainsi que des tenues de couleurs vives, entre autres. Pour sa famille, il n'y a aucun doute, elle a été victime d'acte de torture. Mahsa Amini, âgée de 22 ans et originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest), a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran où elle était en visite avec sa famille, pour "port de vêtements inappropriés" par la police des mœurs, une unité chargée de faire respecter le code vestimentaire strict de la République islamique d'Iran pour les femmes. Le gouverneur du Kurdistan, Ismail Zarei Koosha, a déclaré mardi que trois personnes avaient été tuées lors des manifestations dans la province. Il y a une semaine, elle est arrêtée par la police des mœurs, car son voile ne couvrait pas intégralement ses cheveux. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et procédé à des arrestations pour disperser la foule, a précisé l'agence.
Les manifestations s'étendent à la suite du décès d'une jeune femme de 22 ans arrêtée par la police des moeurs.
L’émissaire a déclaré que l’ayatollah Khamenei était « peiné » par ce décès et a « promis à la famille Amini de suivre le dossier jusqu’au bout ». Au Parlement, le député Jalal Rashidi Koochi, cité par l’agence Isna, a ainsi estimé que la police des mœurs « causait des dommages au pays ». Des informations démenties par le père de la jeune femme, qui a assuré que sa fille était « en parfaite santé ». Sur les [réseaux sociaux](https://www.20minutes.fr/reseaux_sociaux), des vidéos montrent des dizaines de personnes, plus souvent des femmes ayant retiré leur voile et criant « Mort à la [République islamique](https://www.20minutes.fr/islam) ». « Nous sommes endormis, sans réaction face à cette cruauté sans fin, nous sommes complices de ce crime », a déclaré le cinéaste Asghar Farhadi, lauréat de deux Oscars du meilleur film étranger. Les milliers de militants jugent la mort de la jeune femme « suspecte » mais la police de Téhéran a affirmé qu’il n’y avait « pas eu de contact physique » entre les policiers et la victime. Mais depuis la mort de Mahsa Amini des hauts responsables iraniens osent dénoncer cette police, connue officiellement sous le nom de Gasht-e Ershad, ou « patrouille d’orientation ». « Nous avons mené des enquêtes (…) Et toutes les preuves montrent qu’il n’y a pas eu de négligence, ou de comportement inapproprié de la part des policiers », a assuré de son côté le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Rahimi Ces manifestations sont parmi les plus importantes en Iran depuis celles de novembre 2019, déclenchées par la hausse des prix de l’essence. [Iran](https://www.20minutes.fr/iran) après la mort de Mahsa Amini, âgée de 22 ans, détenue par la [ police des mœurs](https://www.20minutes.fr/monde/3351259-20220921-iran-reconnaissance-faciale-pourrait-etre-utilisee-sanctionner-femmes-portant-voile). Des rassemblements ont eu lieu dans la capitale, mais les heurts les plus violents se sont déroulés dans la province du Kurdistan. Des militants affirment que Masa Amini a souffert d’une blessure à la tête alors qu’elle était en détention.
Deux personnes ont été tuées, mercredi, portant à six le nombre de décès lors de rassemblements dénonçant la mort de la jeune femme aux mains de la police ...
« Cela montre que la place de l’accusé et du défenseur ne doit pas être jugée seulement à l’aune de ce qui est présenté par certains », a-t-il ajouté. Lors de la cinquième nuit de rassemblements de rue, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et procédé à des arrestations pour disperser des foules pouvant atteindre 1 000 personnes, a fait savoir l’agence. Des manifestations ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dans quinze villes d’Iran, parmi lesquelles la capitale Téhéran et d’autres grandes villes, selon l’agence de presse d’Etat IRNA. Deux personnes ont été tuées dans la province iranienne du Kermanchahan lors de manifestations, a annoncé, mercredi 21 septembre, le procureur de la région, Shahram Karami, cité par l’agence de presse Fars. Il a également déclaré que vingt-cinq personnes, dont certains membres des forces de police, avaient été blessées lors des manifestations. Au total, six personnes ont trouvé la mort en plusieurs jours de troubles, selon le bilan officiel.
Les femmes sont en première ligne en Iran. Avec courage, des milliers d'entre elles manifestent contre le port du foulard islamique en public imposé par les ...
La révolte des femmes a de quoi inquiéter le pouvoir. Violent, le régime des ayatollahs a réprimé dans le sang plusieurs vagues de manifestations depuis une quinzaine d’années. La nouvelle a bouleversé le pays car elle évoque une scène du quotidien : la résistance passive qu’opposent nombre de jeunes citadines au code vestimentaire imposé.
[VIDÉO] ▶️ Aux Nations Unies, le président Ebrahim Raïssi a accusé les Occidentaux d'hypocrisie au sujet des droits des femmes.
la vie courante des femmes iraniennes il y a 50 ans ?](/international/manifestations-en-iran-dans-la-rue-sans-voile-en-bikini-a-la-plage-la-vie-courante-des-femmes-iraniennes-il-y-a-50-ans-2233012.html)Publié aujourd'hui à 21h15 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 La veille, le président chilien Gabriel Boric avait rendu hommage à la même tribune à Mahsa Amini, appelant à "la fin des abus de la part des puissants où qu'ils soient". [des manifestations nocturnes](/international/iran-mort-a-la-republique-islamique-la-colere-grandit-apres-le-deces-suspect-de-masha-amini-2232794.html) se succèdent depuis l'annonce du décès de Mahsa Amini vendredi, des protestations [surtout portées par les femmes](/international/video-mort-de-mahsa-amini-ces-femmes-qui-deviennent-les-icones-de-la-contestation-en-iran-2232961.html). Et de poursuivre : "Les droits humains reviennent à tout à chacun, malheureusement certains gouvernements foulent ce concept aux pieds." "Cela montre que la place de l'accusé et du défenseur ne doit pas être jugée seulement à l'aune de ce qui est présenté par certains", a-t-il ajouté. "Il y a deux poids, deux mesures. Ébranlé par une contestation populaire, critiqué à l'étranger, le pouvoir iranien cherche à riposter.
L'entretien à New York entre le président français et le dirigeant ultraconservateur, en pleine répression des manifestations, a choqué de nombreux Iraniens.
Il est accusé par plusieurs organisations de défense des droits de l'homme d'avoir fait partie d'un « Comité de la mort », [qui a condamné et exécuté des milliers de prisonniers politiques iraniens en 1988](https://www.lepoint.fr/monde/ebrahim-raeissi-l-elu-de-la-republique-islamique-d-iran-18-06-2021-2431702_24.php), ce qu'Ebrahim Raïssi a toujours démenti. » « La priorité des Européens est de voir dans quelle mesure on peut faire en sorte que l'Iran revienne au strict respect de l'accord sur le nucléaire. « On le constate dans la relation française avec la République islamique d'Iran, mais aussi avec l'Arabie saoudite, notamment quand Emmanuel Macron accueille à l'Élysée le prince héritier Mohammed ben Salmane, malgré son implication dans l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. À Paris, on explique que le président de la République, qui s'est déjà entretenu plusieurs fois par téléphone avec son homologue iranien, a souhaité profiter de l'occasion qui lui était donnée de le rencontrer directement pour un échange bilatéral en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, comme il l'a fait avec d'autres chefs d'État. « Il est normal que le fait de vouloir empêcher l'acquisition par l'Iran de la bombe nucléaire soit un sujet pressant », explique l'entourage du président de la République. Que ce soit pour le meurtre en prison de la photojournaliste irano-canadienne Zahra Kazemi en 2003, pour celui du blogueur Sattar Beheshti en 2012 ou pour la destruction par les Gardiens de la révolution de l'avion civil d'Ukraine International Airlines en 2020, les investigations menées en Iran n'ont jamais abouti à quoi que ce soit. » [À LIRE AUSSIEn Iran, la révolte des femmes dévoilées](https://www.lepoint.fr/monde/en-iran-la-revolte-des-femmes-devoilees-20-09-2022-2490621_24.php) Il aurait également insisté sur « la nécessité qu'une enquête transparente fasse la lumière sur ce drame ». Mais le successeur du démocrate à la Maison-Blanche, le républicain Donald Trump, s'est unilatéralement retiré du JCPOA en 2018, entraînant une reprise des activités nucléaires controversées de Téhéran, pouvant aujourd'hui lui permettre d'obtenir l'arme atomique. « Le problème est que le fait de demander une enquête transparente ne mène à rien en République islamique. Pour l'heure, [ au moins trois personnes auraient été tuées dans la province iranienne du Kurdistan](https://www.lepoint.fr/monde/iran-3-morts-dans-les-protestations-contre-le-deces-de-mahsa-amini-21-09-2022-2490739_24.php), selon son gouverneur Ismail Zarei Koosha.