Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, mardi 20 septembre, trois policiers à quinze mois d'emprisonnement avec sursis pour homicide involontaire, après ...
« Entendre le mot coupable, naturellement, est une satisfaction dans un tel dossier, mais la peine est relativement clémente, donc il y a un bout de justice qui est rendue », a réagi Me Eddy Arneton, leur avocat. s’est rendu coupable d’« une succession de négligences et de manquements » en tant que « responsable de l’opération », présent dans le bar, pendant le transport en fourgon et à l’arrivée au commissariat, où le décès de M. Technique controversée, la clé d’étranglement, proscrite dans la gendarmerie et remplacée officiellement en 2021 dans la police, est au cœur de plusieurs enquêtes ouvertes après la mort d’hommes interpellés. a fait preuve d’un « manque évident de discernement » en ne s’« intéressant pas à [son] état de santé après une interpellation très mouvementée » et alors qu’il ne représentait à ce moment-là « plus aucun danger », selon le tribunal. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, mardi 20 septembre, trois policiers à quinze mois d’emprisonnement avec sursis pour homicide involontaire, après la mort, le 6 mars 2015, d’Amadou Koumé lors de son interpellation dans un bar de la capitale. Ils ont été reconnus coupables de « fautes » en lien direct avec la mort de M.
L'homme de 33 ans avait été tué lors de son interpellation en mars 2015. Les agents ont été reconnus coupables d'homicide involontaire par le tribunal ...
«Les vidéos diffusées ici même seconde par seconde ont permis de mesurer la violence de la scène», ajoute le président Edmond Brunaud. Concernant le major Didier M., le plus gradé, le tribunal retient qu’il était «présent sur la totalité des faits» et qu’il avait «pleinement conscience des problèmes psychiatriques» d’Amadou Koumé. Le major avait également «la responsabilité des opérations et de l’interpellation» qu’il avait lui-même décidées. «Vous n’avez donné aucune consigne pour s’assurer de l’état de santé d’Amadou Koumé», lui reproche le tribunal qui voit dans son attitude une «succession de négligences et de manquements». La police avait été appelée par l’un des serveurs du bar qui signalait un homme agité, peut-être «schizophrène». Le procès du major Didier M., 62 ans, aujourd’hui à la retraite, du brigadier-chef Sébastien P., 47 ans, et du gardien de la paix Anthony B., 45 ans, [s’était tenu au début du mois de juillet.](https://www.liberation.fr/societe/police-justice/proces-sur-la-mort-damadou-koume-ils-ne-lui-ont-laisse-aucune-chance-ce-fut-de-la-sauvagerie-20220705_37AQM2J6B5GC5JEIBD5A5FZJAY/) Ils sont tous les trois condamnés à quinze mois de prison avec sursis.
Dans la nuit du 5 au 6 mars 2015, Amadou Koumé avait été violemment immobilisé par des policiers dans un bar proche de la gare du Nord, à Paris.
s’est rendu coupable d’ « une succession de négligences et de manquements » en tant que « responsable de l’opération », présent dans le bar, pendant le transport en fourgon et à l’arrivée au commissariat. « Entendre le mot coupable naturellement est une satisfaction dans un tel dossier, mais la peine est relativement clémente, donc il y a un bout de justice qui est rendue », a régi Me Eddy Arneton, leur avocat. a fait preuve d’un « manque évident de discernement » en ne s’ « intéressant pas à (son) état de santé après une interpellation très mouvementée » et alors qu’il ne représentait à ce moment-là « plus aucun danger », selon le tribunal. Dans la nuit du 5 au 6 mars 2015, Amadou Koumé, en proie à des troubles psychiques, était décédé quelques minutes après son arrestation, dans le Xe arrondissement de la capitale. [pour homicide involontaire](https://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-damadou-koume-en-2015-proces-requis-contre-trois-policiers-pour-homicide-involontaire-21-07-2021-OQ22MI4ADFAZFMWN5CS52Z53BA.php), après la mort le 6 mars 2015 d’Amadou Koumé lors de son interpellation dans un bar de la capitale. C’est un peu plus que ce qui avait été [requis en juillet dernier](https://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-damadou-koume-en-2015-un-an-de-prison-avec-sursis-requis-contre-les-trois-policiers-04-07-2022-QOVUW37C6JGF7CUJNDKDONUMKI.php).
Le père de famille de 33 ans a perdu la vie après son interpellation avec clé d'étranglement à Paris en 2015.
[CEDH](https://www.20minutes.fr/dossier/cedh)), qui avait condamné la France après le décès par « asphyxie posturale » à [Toulon](https://www.20minutes.fr/dossier/toulon) en 1998 de Mohamed Saoud, interpellé lors d’un épisode de schizophrénie violent. Il a fallu sept années de bataille judiciaire pour entendre aujourd’hui que trois personnes sont coupables », a déclaré Me Eddy Arneton, un de leurs conseils. [la clé d’étranglement,](https://www.20minutes.fr/societe/3094487-20210730-police-cle-etranglement-remplacee-trois-autres-techniques-interpellation) proscrite dans la gendarmerie et remplacée en 2021 dans la police, est au cœur de plusieurs enquêtes ouvertes après la mort d’hommes interpellés. s’est rendu coupable d' « une succession de négligences et de manquements » en tant que « responsable de l’opération », s’abstenant de donner des consignes. [gare du Nord](https://www.20minutes.fr/dossier/gare_du_nord), où il était en proie à une crise de démence. Koumé en position ventrale sans s’enquérir de son état de santé.
Trois policiers ont été jugés coupables d'homicide involontaire mardi 20 septembre 2022, après la mort d'Amadou Koumé lors de son interpellation à Paris.
Les trois prévenus, un major, un brigadier et un gardien de la paix, ont tous les trois été condamnés à quinze mois de prison avec sursis. Les débats ont tenté de déterminer si cette pratique avait été effectuée de manière abusive. [la mort d’Amadou Koumé](https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/mort-d-amadou-koume-lors-de-son-interpellation-trois-policiers-juges-a-paris_53909832.html) lors de son interpellation à [Paris](https://actu.fr/paris/), ont été reconnus coupables d’homicide involontaire.
Fait rare, les fonctionnaires ont été reconnus coupables d'homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Paris. Ils ont été condamnés à quinze mois ...
Un nouvel équipage, de la BAC N (brigade anticriminalité, service de nuit), se porte alors au secours du premier. Mais on ne peut que rester stupéfait de la peine prononcée : du sursis pour la mort d’un homme menotté les mains dans le dos, les chevilles entravées. « Une telle condamnation de policiers constitue une décision extrêmement rare et, de ce point de vue, une véritable avancée, estime Me Eddy Arneton, avocat de la famille de la victime.
Paris - Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi trois policiers à 15 mois d'emprisonnement avec sursis pour homicide involontaire, après la mort ...
s'est rendu coupable d'"une succession de négligences et de manquements" en tant que "responsable de l'opération", présent dans le bar, pendant le transport en fourgon et à l'arrivée au commissariat, où le décès de M. Koumé en position ventrale sans s'enquérir de son état de santé. Ce père de famille de 33 ans, ce soir-là en crise de démence, a succombé à une "asphyxie mécanique lente", liée à deux clés d'étranglement et à son maintien au sol au total plus de six minutes sur le ventre, les mains menottées dans le dos.