EuroBasket

Sans jamais parvenir à dominer une Roja sûre de son jeu, l'équipe de France de basket termine à la deuxième place. En ligne de mire : désormais le Mondial ...

a analysé Vincent Collet à l’issue de la rencontre. La génération Fournier-Gobert n’a pas réussi à égaler celle de Parker-Batum, qui avait récupéré l’or dans cette compétition en 2013. Il n’y aura pas eu de retour miracle, marque de fabrique de l’équipe de France, façonnée lors des matchs contre la Turquie et l’Italie, lors desquels les Bleus s’étaient qualifiés à l’arraché, au mental. Mais le coach français n’est jamais parvenu à convaincre ses joueurs de faire le pas de plus qui gêne, d’opérer l’effort pour sortir plus vite d’un écran espagnol ou de passer en dessous, bref faire douter Juancho Hernangomez de son état de grâce. Le regard dépité de Vincent Collet après chacun de ses tirs à longue distance en disait long. «Juancho Hernangomez a fait le match de sa vie, a soupiré Guerschon Yabusele.

Indisciplinés et hors du coup, les Bleus ont pris une leçon de basket après leur défaite face aux Espagnols en finale de l'Eurobasket (88-76), dimanche, ...

Ciblé par la défense espagnole, il a manqué de régularité et s'est réveillé un peu trop tard (9 points sur 23 dans le quatrième quart-temps), quand le score était déjà acquis pour la Roja. Dans le sillage d'un Guerschon Yabusele transfiguré après la pause (7 points dans le troisième quart-temps, 13 au total), elle est revenue sur les talons de l'Espagne (46-49, 24e). Aucun Français n'a pu le stopper (27 points au total), tout comme son frère Willy Hernangomez (14 points). "Ils sont trop confortables", regrettait à la pause Elie Okobo au micro de Canal+. [en finale de l'Eurobasket](/sports/basket/direct-finale-de-l-eurobasket-l-equipe-de-france-a-la-conquete-d-un-deuxieme-titre-de-championne-d-europe-face-a-l-espagne_5367790.html), dimanche 18 septembre, à Berlin. Comme lors de ses trois premiers sacres, l'Espagne a terrassé la France sur son chemin.

EuroBasket 2022 - Retour sur les performances des 12 joueurs de l'Equipe de France, après cet Euro étrange, conclu par une médaille d'argent à la fois ...

On retiendra donc d’abord le résultat, mais il y a du travail pour construire un fonds de jeu offensif plus solide et un meilleur équilibre offensif/défensif en vue de la Coupe du monde 2023, et surtout des Jeux olympiques de Paris en 2024. Avant de retourner au bout du banc. Rentré en jeu au début du deuxième quart-temps, sa passe forcée qui se transforme en 3-points de Dario Brizuela a fini d’exaspérer Vincent Collet, qui l’a rappelé sur le banc pour ne plus le relancer de la rencontre. Sauf que Vincent Collet a petit à petit perdu confiance en lui au cours de la préparation, pour le sortir du cinq majeur en tentant tout de même de le relancer, tant bien que mal, durant les phases de poules. Remis en confiance lors de la demi-finale face à la Pologne, il a apporté du peps offensif bienvenu face à l’Espagne. Le problème, et ce fut un souci général avec ce groupe, c’est que son impact d’un côté du terrain est à l’opposé de celui qu’il a de l’autre côté. Inexistant dans les quatre premiers matchs, il s’est relancé face à la Slovénie, avant de replonger face à la Turquie. Capable d’exploser et de mettre les défenses adverses dans les cordes à lui seul, il a toutefois besoin de mettre cette force au service de ses partenaires, et vice versa. Dans ces conditions, on attendait beaucoup de l’ancien du Real Madrid, qui a clairement fait le job, notamment face à l’Italie en quart de finale. Les miracles turc et italien portent ainsi sa marque et l’identité de l’Equipe de France dépend globalement de sa capacité à donner le ton en défense, et à poser sa main sur une rencontre. Placé dans la peau de Draymond Green ou d’un Boris Diaw, Rudy Gobert a rapidement affiché ses difficultés dans le domaine, perdant des ballons et n’arrivant pas à se rapprocher du cercle. Depuis le départ à la retraite de Boris Diaw et Florent Pietrus, la France cherchait ainsi ce poste 4 stabilisateur.

Au lendemain de la médaille d'argent décrochée par l'équipe de France à l'EuroBasket, Élie Okobo, formé à l'Élan Béarnais, revient sur le parcours des Bleus ...

Il me tarde de jouer à Pau, j'avais perdu la dernière fois, ça m'a frustré, je ne l'ai pas oublié ! Mais avec les objectifs qu'on a à Monaco, il me tarde vraiment que ça commence. Il y a forcément eu des hauts et des bas mais j'essaie de me concentrer sur le positif pour pour garder la tête focus et voir loin devant moi. Et il me tarde de voir la suite, ce qui m'attend dans ce sport. Pendant la première phase, vous voulez votre place en 8e de finale, et à partir des 8e, si on perd, on rentre à la maison. Niveau basket pas vraiment, ce n'est pas exactement pareil que des matchs en EuroLigue, mais on sent de la même manière l'importance de chaque erreur.

Battue par l'Espagne ce dimanche en finale, les basketteurs tricolores croient en un avenir prometteur, avec la possible arrivée dans leurs rangs pour Paris ...

[Se connecter](https://authentication.leparisien.fr/connexion/?source=lp_sso_paywall&redirect_url=https://www.leparisien.fr/sports/eurobasket-meme-avec-largent-grand-ciel-bleu-pour-la-france-avec-paris-2024-a-lhorizon-19-09-2022-KWV4LNLKNRFIVMGGNYZ2QOIFWI.php) ](https://www.leparisien.fr/sports/JO/paris-2024/)Voilà pourquoi. [ avoir gagné une médaille d’or](https://www.leparisien.fr/sports/euro-de-basket-suivez-la-finale-france-lituanie-en-direct-22-09-2013-3159097.php) dans une grande compétition internationale. La génération [Fournier-Gobert,](https://www.leparisien.fr/sports/evan-est-admiratif-du-parcours-de-rudy-fournier-gobert-une-amitie-de-longue-date-09-09-2022-ZF7J3R236NCWLNUODA67AQJNUA.php) jamais sacrée avec un maillot bleu sur les épaules, a échoué sur la dernière marche. N’oublions pas : il y a deux semaines, tout le monde aurait signé des deux mains [pour quitter Berlin avec une médaille.](https://www.leparisien.fr/sports/il-y-a-beaucoup-de-choses-a-ameliorer-faut-il-deja-sinquieter-pour-les-bleus-a-leuro-de-basket-02-09-2022-QO6M6BTAU5DEFCAZTCYUMMFNIU.php) Même si les Bleus, en effet, ne repartent pas avec le plus beau métal, l’avenir peut se regarder avec gourmandise. À jamais les premiers et pour le moment, les seuls.

Eurobasket 2022 est terminé. Retour sur la compétition, le parcours de l'équipe de France, dont une finale en crève-cœur.

Pas un cri dans la salle, pas un « allez les bleus » qui pourfend le brouhaha de la salle… Quoi de mieux pour illustrer le désastre supportériste que les tweet d’Evan appelant à « se bouger le cul » pour venir à la finale et surtout cette photo que nous avons prise à Cologne, où l’on voit le kop lituanien…et le kop français. George Eddy a bien tenté de faire de la prévention pendant plusieurs semaines, mais le site BasketUSA lui-même a fini par sortir que c’était plus simple de prendre un lien streaming. Mais le fait est qu’à Cologne, la Bosnie avait un kop, les Slovènes étaient en nombres et l’admiration pour Luka Doncic était incontournable, les Lituaniens avaient une armée de supporter et même les hongrois avaient une bande de brave, notamment des enfants, venus tambour battant et drapeau géant en main. Pétrifié, nos tricolores avaient soudainement les mains moites, les genoux tremblants Mais c’est un scénario que nous connaissons hélas trop souvent dans le basket, et aussi dans des France-Espagne : une équipe tricolore qui peine à se mettre dans le match, et une Roja pleine de confiance, qui ne bafouille pas son basket. Mais dans le regard de ces jeunes supporters, on y a aussi vu ce qu’il apporte à ce sport : un avenir. Alors oui, on confesse, nous aussi on s’est frayé un chemin dans les basses tribunes pour le voir de plus prêt. Frustration pour l’Allemagne, qui met trois paniers primés dans la ficelle dans les ultimes secondes pour tenter de rattraper le score… Trashtalk demandait à l’intendant des bleus de commander les avions, First Team dénonçait déjà un Eurobasket raté et perdu, et nous-même, comme tant d’autres, on se fendait de nos tweets les plus désabusés, comme en 2017. Tel un film d’horreur avec une lame surgissant de derrière, tranchant la chair et montrant sa pointe à travers le cœur, les serbes en huitième face aux italiens, les grecs face aux allemands, aiguisés à trois points pour faire tomber le Monstre Grec Giannis et le renvoyer dans les limbes (le Wisconsin est pas si moche rassurez-vous). Dans un monde quasi-fantastique, paranormal, effrayant, on aura vu une équipe de France survivre, sur deux tous, à quatre lancer-francs ratés, sur le même score, dans deux scénarios similaires, pour aller en prolongation et survivre à l’improbable. Dans le groupe C à Milan, la Grèce a dû s’employer, mais à survolé son groupe, dans lequel l’Estonie et la Grande-Bretagne avaient déjà réservé leur 5e et 6e place, et se résumant à quelques joutes pour savoir de qui entre l’Italie, l’Ukraine et la Croatie, terminerait au spot le plus favorable.

La France n'a pas réussi à décrocher le deuxième titre européen de son histoire. Les Bleus ont perdu en finale de l'EuroBasket 2022 face à l'Espagne ce ...

Les Bleus en profitent pour revenir à sept points (68-61), mais dans la foulée, Juancho Hernangomez inscrit un nouveau tir à trois points (71-61). Sur sa onzième passe décisive de la soirée, Alberto Diaz redonne 15 points d’avance à l’Espagne (85-70). L’ailier-fort du Real Madrid enchaîne et ramène les Bleus à cinq points (47-42). Usman Garuba le contre au buzzer du troisième quart-temps et les champions du monde entament les dix dernières minutes avec neuf points d’avance (66-57). Elle ne mène plus que de dix points à 20 minutes du terme (47-37). Les vice-champions olympiques en titre en profitent avec une action à quatre points grâce à Rudy Gobert et Élie Okobo (35-20). La France a neuf points de retard après dix minutes de jeu (23-14). L’ailier-fort met quatre de ses cinq premiers tirs à trois points et l’écart flirte avec les 20 unités (35-16). À ce petit jeu, l’Espagne prend les devants face à une équipe de France beaucoup sanctionnée (9-5). [Nicolas Batum](https://olympics.com/fr/athletes/nicolas-batum) et [Nando De Colo](https://olympics.com/fr/athletes/nando-de-colo), la France a décroché une deuxième médaille d'argent consécutive au niveau international. Pénalisés par un début de match timide face à une équipe qui a pu compter sur un incroyable Juancho Hernangomez (27 points). [Evan Fournier](https://olympics.com/fr/athletes/evan-fournier) (23 points) ont haussé le ton en défense, mais ils ont manqué de justesse en attaque pour repasser devant au tableau d'affichage.

Les Français se sont inclinés dimanche soir en finale de l'Euro contre l'Espagne (88-76), après avoir été dominés pendant toute la rencontre.

Ses cinq points juste avant le retour des vestiaires ont permis de retrouver le parquet avec seulement dix longueurs de retard (47-37). Le vétéran de 37 ans Rudy Fernandez, l'homme de la cravate sur [Tony Parker](/tags/tony-parker) lors de la finale perdue de 2011, ne les avait jamais vraiment enlevés. Quand en face, ils étaient autant parmi la bande d'Evan Fournier (23 points) et Rudy Gobert (6 points et 6 rebonds) à avoir participé à l'aventure japonaise.