M6

ANALYSE - Enjamber le présent pour faire un pari sur l'avenir n'a pas été du goût de l'Autorité de la concurrence.

Et pourtant, l’histoire récente de la numérisation des médias a montré à plusieurs reprises qu’il est plus pertinent d’étudier le développement des nouveaux usages que de se concentrer sur les chiffres passés et présents du marché pertinent. Car enjamber le présent pour faire un pari sur l’avenir n’a pas été du goût du gendarme de la concurrence. [la fusion entre TF1 et M6](https://www.lefigaro.fr/medias/fusion-tf1-m6-les-coulisses-d-une-bataille-sans-merci-20220904) devaient démontrer pour convaincre l’Autorité de la concurrence que l’analyse du marché actuel de la télévision gratuite sera vraisemblablement caduque dans quelques années.

Dix-huit mois après l'annonce de leur rapprochement, TF1 et M6 ont renoncé à créer un « champion français » de l'audiovisuel.

Fort d’un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros et de chaînes de télévision aux marques fortes – TF1, M6 ainsi que LCI, TMC et W9 –, le nouvel ensemble avait pour vocation de concurrencer les plateformes, Netflix, Amazon Prime, Disney et autres HBO. Vendredi, les 4 protagonistes (Bouygues, RTL group et leurs deux filiales TF1 et M6) ont annoncé l’abandon du projet. La décision de l’Autorité de la concurrence sur la fusion de TF1 et M6 était attendue le 17 octobre prochain.

Dans un communiqué commun, Bouygues, RTL Group, TF1 et le groupe M6 ont annoncé mettre un terme à leur projet : « Cette décision intervient après l'audition des ...

Elles restent convaincues que la fusion des groupes TF1 et M6 aurait été une réponse appropriée aux défis découlant de la concurrence accélérée avec les plateformes internationales ». Malgré le temps passé à élaborer ce projet ambitieux, la fusion entre TF1 et M6 n'aura pas lieu. « Cette décision intervient après l'audition des parties par le Collège de l'Autorité de la concurrence, les 5 et 6 septembre derniers, pour défendre l'intérêt et la nécessité de l'opération.

DÉCRYPTAGE - Le veto mis par l'Autorité de la concurrence à la fusion des deux chaînes les oblige à réagir très vite.

Scène de la vie ordinaire au sein du PAF, dont les acteurs se déchirent depuis des mois au sujet de ce mariage annoncé en grande pompe le 17 mai 2021. Tous les grands patrons du secteur étaient réunis pour débattre, en principe, de la «crise de croissance» de la fiction française. Gilles Pélisson, le PDG de TF1, a défendu la création d’un champion tricolore face à la déferlante des plateformes de streaming américaines.

C'était en mai 2021, et les deux groupes annonçaient fièrement « TF1, M6, Bouygues et RTL Group annoncent aujourd'hui qu'elles ont conclu des protocoles ...

Les prétendants ne manquent pas : [Daniel Křetínský](https://www.ojim.fr/infographie-daniel-kretinsky-le-tycoon-tcheque-des-medias-francais/), le Tchèque qui accumule des fortunes en exploitant les centrales à charbon achetées à vil prix et devenues des diamants. [Nicolas de Tavernost](https://www.ojim.fr/portraits/nicolas-de-tavernost/), son président qui aurait pris la tête du nouveau groupe. Mais comme nous le soulignions dans notre article de mai 2021, les deux ensembles réunis dans la même entité, « le groupe contrôlerait plus de 43% de part d’audience sur la télévision et plus de 70% de la publicité télévisuelle en France, un casse-tête pour l’autorité de la concurrence ».

(CercleFinance.com) - Bouygues, RTL Group, TF1 et le groupe M6 mettent un terme au projet de fusion des groupes TF1 et M6, annoncé le 17 mai 2021 ...

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Dans un communiqué, Bouygues, RTL Group, TF1 et le groupe M6 expliquent que « cette décision intervient après l'audition des parties par le Collège de ...

Toujours selon le communiqué, cette « fusion aurait été une réponse appropriée aux défis découlant de la concurrence accélérée avec les plateformes internationales ». Problème selon les parties prenantes, ce projet ne présentait alors « plus aucune logique industrielle ». « Malgré les remèdes additionnels proposés, il apparaît que seuls des remèdes structurels concernant a minima la cession de la chaîne TF1 ou de la chaîne M6 seraient de nature à permettre l’autorisation de l’opération ».

Les actions TF1 et M6 s'inscrivent en baisse ce lundi matin, après l'abandon, par Bouygues, du projet de rapprochement entre les deux groupes audiovisuels.

« A la suite des débats avec l'Autorité et malgré les remèdes additionnels proposés, il apparaît que seuls des remèdes structurels concernant a minima la cession de la chaîne TF1 ou de la chaîne M6 seraient de nature à permettre l’autorisation de l'opération. En conséquence, en accord avec les autres parties, Bouygues a décidé de mettre fin au processus d'examen de l'opération devant l'Autorité de la concurrence. Douche froide en Bourse pour ceux qui avaient parié sur le mariage de l’année dans le secteur de l’audiovisuel entre TF1 et M6.

Conséquence immédiate : Bertelsmann va devoir trouver un nouvel acquéreur pour M6, Altice ne pourra pas reprendre TFX et 6Ter. La SACD critique cet abandon. L' ...

Le développement des plateformes « ne permet pas, à un horizon prévisible, de remettre en cause cette puissance », a-t-elle indiqué. Plusieurs acquéreurs pourraient repartir à l’assaut de M6 : Xavier Niel avec le producteur Mediawann, le groupe Vivendi de Vincent Bolloré, Daniel Kretinsky (qui possède le groupe de presse CMI) ou encore l’italien Mediaset. Le gendarme de l'audiovisuel, l'Arcom, a également pris acte de la décision de vendredi. Début septembre, il avait validé l'acquisition par l'opérateur Altice des chaînes TFX et M6 Génération (6ter), dont les groupes TF1 et M6 souhaitaient se séparer afin de pouvoir fusionner. Ses services d'instruction avaient alors réitéré leur position de fin juillet, plutôt défavorable. Conséquence immédiate : Bertelsmann va devoir trouver un nouvel acquéreur pour M6, Altice ne pourra pas reprendre TFX et 6Ter.

L'audience des chaînes du groupe TF1 est impactée depuis le vendredi 2 septembre 2022 en raison de la coupure de leur signal dans les offres de Canal+.

Le 3 octobre 2021, le lancement de la précédente saison s'était déroulé devant 544.000 personnes (2,4% des 4+ et 2,4% des FRDA-50) avec une émission consacrée à Arnaud Hopfner, surnommé "le violeur de la RN4". [Un match programmé en lieu et place de "Zone interdite"](/actu/m6-deprogramme-zone-interdite-demain-soir/621463). Selon Médiamétrie, cet épisode issu de la saison 11 a enthousiasmé 3,49 millions de fans et 16,4% du public (4,5% des FRDA-50).

Face aux contreparties demandées, les groupes TF1 et M6 ont renoncé à leur union. Si la rupture était prévisible depuis un avis négatif de l'Autorité de la ...

[La fusion entre TF1 et M6 rebattra les cartes](https://www.la-croix.com/Economie/fusion-entre-TF1-M6-rebattra-cartes-2021-05-18-1201156375) Le feuilleton de la vente de M6 et RTL est donc relancé, et loin d’être terminé. Si « le secteur audiovisuel fait face à de profondes mutations, marquées notamment par une modification des usages des consommateurs et par l’essor des services de vidéo à la demande par abonnement (VàDA) », admet l’Autorité dans son communiqué, « la télévision reste un média très puissant auprès de la population française dans son ensemble, mais aussi des personnes âgées de 25 à 49 ans, qui constituent la principale cible commerciale des annonceurs ». Pour respecter la loi selon laquelle un même groupe ne peut posséder plus de sept chaînes, ils avaient aussi trouvé un acquéreur (Altice) pour TFX et 6TER sur la TNT. Dans leur communiqué commun publié vendredi soir, les groupes Bouygues et RTL Group (de l’allemand Bertelsmann) ont annoncé qu’ils mettaient fin à leur projet de fusion. Ceux qui craignaient la constitution d’un mastodonte de l’audiovisuel (TF1, M6, TMC, W9, Gulli, LCI, RTL…) concentrant 40 % des audiences et 75 % du marché de la publicité à la télévision, sont rassurés.

Invité sur BFM Business ce lundi, le président de l'Autorité de la concurrence a justifié l'avis défavorable rendu par son instance sur le projet de fusion ...

A l'inverse, "la télé est un média de masse, un média fédérateur" qui "permet de toucher plusieurs millions de personnes en même temps. Donc pour lancer un produit, vous le lancer à la télé". "Parce que quand on a un tel pouvoir de marché, la seule solution c'est de vendre, c'est d'être plus petit. Vendre TMC et W9, ça ne suffisait pas, ça ne faisait pas rentrer l'édredon dans la valise". Des évolutions que Benoît Coeuré ne nie pas: "Elles sont incontestables". Ce nouveau groupe "aurait également également eu un pouvoir de marché très fort sur la distribution par les fournisseurs d'accès à internet et aurait pu non seulement imposer mais augmenter ses tarifs au détriment des télésepctacteurs (...)", a-t-il ajouté.

La fusion des groupes TF1 et M6 a finalement été annulée. Qu'est-ce qui va changer pour les deux géants du PAF ?

En dépit de la puissance nouvelle des géants de la SVOD, “la télévision reste un média très puissant auprès de la population française“, a conclu l’organisme d’État dans un Pour les ex-fiancés du PAF, cette fusion aurait permis de concurrencer le développement de Netflix et de ses consorts, à l’heure où la télévision classique a bien du mal à s’imposer face aux géants du streaming. M6 et TF1 déplorent en revanche le fait que l’Autorité de la concurrence n’ait pas pris en compte “l’ampleur et la vitesse des mutations du secteur de l’audiovisuel français“.

ÉDITORIAL. Dans un paysage mouvant, les arguments opposés au mariage des deux chaînes risquent de se trouver rapidement obsolètes.

Pourtant, il est difficile de soutenir que le groupe né d’une fusion aurait été de taille à faire pièce aux géants américains du Web, comme Netflix et ses 220 millions d’abonnés dans le monde. Il reste que la fusion projetée aurait pesé gravement sur la diversité et la pluralité de l’information et des programmes, et donné au nouveau groupe une position dominante sans précédent sur le marché publicitaire. Prétendre, comme le fait l’ADLC, que les deux usages et les deux marchés restent séparés, fait fi à la fois de la porosité des pratiques, de l’intermodalité des écrans et de l’introduction en cours de la publicité sur les grandes plates-formes américaines. Dans un paysage mouvant, les arguments opposés au mariage de TF1 et M6 risquent de se trouver rapidement obsolètes. La décision de Bouygues et de Bertelsmann, les actionnaires de TF1 et de M6, rendue publique vendredi 16 septembre, de renoncer à la fusion des deux premiers groupes de télévision français, intervient à un moment crucial dans l’histoire de l’audiovisuel. Une amputation dont chacune des parties estimait qu’elle viderait la fusion de son intérêt.

Après l’échec de la fusion TF1-M6, le groupe Bertelsmann doit retomber très vite sur ses pattes pour parvenir à se délester de M6. Le temps press.

Sans quoi, Bertlelsmann devra continuer à gérer la chaîne pour les 5 années suivant le 6 mai avant d’envisager à nouveau une vente. Un groupe propriétaire d’une chaîne émettant sur la TNT est en effet interdit de vente durant les cinq ans suivant le renouvellement de son autorisation d’émettre et pour M6, cette échéance est fixée au 6 mai 2023. [TF1 et M6 ont finalement jeté l’éponge vendredi dernier](https://www.universfreebox.com/article/533361/tf1-et-m6-jettent-leponge-et-ne-fusionneront-pas) face à des exigences anti-concurrentielles qu’ils jugent incompatibles avec le projet.

Les groupes TF1 et M6 ont abandonné leur projet de fusion suite aux conditions imposées par l'Autorité de la concurrence. Si les deux groupes sont encore.

L’Autorité de la concurrence n’a pas interdit le mariage mais elle a indiqué que la fusion donnerait naissance à un acteur de la télévision trop puissant sur le marché de la télévision gratuite. [Avec la montée en puissance de Netflix, de YouTube ou d’Amazon Prime Video](https://www.radioclassique.fr/economie/netflix-amazon-prime-video-hbo-la-guerre-des-series-est-relancee-a-coup-de-millions/) sur le marché audiovisuel, TF1 et M6 faisaient le constat d’être des géants à l’échelle française mais des nains à l’échelle mondiale. Non seulement ils privent TF1 et M6 de contenus, mais ils viennent aussi les concurrencer sur le marché publicitaire, qui est en quelque sorte la vache à lait des chaînes de télévision gratuites.

Le pari était aussi risqué qu'audacieux : marier les numéros un et deux de la télévision privée gratuite en France pour créer un champion capable de ...

Ses ventes ont même atteint un record, et sa voiture la plus vendue n'est pas la mythique « 911. [Alors qu'elle doit s'introduire en Bourse prochainement, la filiale de Volkswagen a publié de bons résultats financiers en 2021. Il s'est heurté au mur de la concurrence, laissant beaucoup d'amertume et d'interrogations pour l'audiovisuel français.

Pourquoi TF1 et M6 ne fusionneront pas ? Bouygues (TF1) et RTL (groupe M6) ont annoncé l'abandon de leur projet de fusion, pour créer un géant de sept chaînes.

L’Autorité de la concurrence propose de faire au minimum une cession de la chaîne TF1 ou de M6. De son côté, l’Autorité de la concurrence ne semble pas vouloir entacher l’organigramme de la télévision française aux dépens de la montée des grands groupes américains. S’ils ne diffusent pas (encore) sur des canaux de télévision, force est de constater que la consommation de films, séries, et événements sportifs se porte vers les plateformes. Même si l’instance a salué la demande de Bouygues de vouloir séparer les régies publicitaires, le problème proviendrait du fait que les revenus soient perçus par le même acteur. L’audition du 5 et 6 septembre par un Collège de l'Autorité de la concurrence a révélé deux visages bien distincts. Suite à l'audition par l’Autorité de la concurrence les 5 et 6 septembre, les concessions demandées ont été jugées trop importantes.

TF1 et M6 avaient déclaré que les conditions de l'opération fixées par l'Autorité de la concurrence s'avéraient intenables.

Or, la télévision, selon lui, constitue «un média de masse» qui «permet de toucher plusieurs millions de personnes en même temps». La nouvelle entité TF1-M6 «aurait également eu un pouvoir de marché très fort sur la distribution par les fournisseurs d'accès à internet et aurait pu non seulement imposer mais augmenter ses tarifs au détriment des téléspectateurs», selon Benoît Coeuré. L'option de sacrifier la chaîne TF1 ou M6 sur l'autel de la fusion entre les deux groupes a été immédiatement rejetée. [avancé à l'envi par les défenseurs de la fusion](https://www.lefigaro.fr/medias/jacques-olivier-martin-tf1-m6-merci-netflix-20220424), le président de l'Autorité de la concurrence l'a relativisé. Le collège de l'Autorité «a conclu que l'opération n'était pas possible en l'état parce qu'elle aurait créé un acteur ultradominant sur la publicité télé», a-t-il relaté, avec la captation de «plus de 70%» du total des recettes publicitaires. Dans un communiqué commun, TF1 et M6 ont déclaré que les conditions de l'opération fixées par l'Autorité de la concurrence s'avéraient intenables.

Le titre TF1 cède 3,42% et M6 4,04% à 10h30, deux des plus fortes baisses de l'indice SBF 120, alors en repli de 0,88%. Bouygues, premier actionnaire de TF1, ...

Il n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire lundi. Le groupe de bâtiment, de télécoms et de médias a annoncé vendredi l'abandon du projet de rapprochement des deux groupes de télévision présenté en mai 2021, TF1 et M6 n'étant pas parvenus à surmonter les réticences de l'Autorité de la concurrence. Bouygues, premier actionnaire de TF1, abandonne 1,6%.

Un mariage qui capote, des conséquences en cascade : l'échec de la fusion entre TF1 et M6 ouvre une période d'incertitude pour les deux chaînes et, ...

Poids lourd de la production en France pour TF1 et d’autres chaînes (« Demain nous appartient », « Marie-Antoinette » bientôt sur Canal +, «Le magazine de la santé » sur France 5…), cette société s’est beaucoup développée à l’international. Une position que les parties ont déplorée en estimant que la fusion était la réponse idéale à « la concurrence accélérée avec les plateformes internationales » comme Netflix ou Amazon. Reste que l’échec de la fusion est « une profonde déception » pour TF1, de l’aveu de M. Celle-ci subordonnait son feu vert à la cession de TF1 ou M6 à un autre acteur, pour éviter la création d’un mastodonte qui aurait selon elle faussé le marché de la publicité. Pélisson assure dans son message que TF1 est capable de « réinventer (son) futur » grâce à sa « bonne santé » financière et ses « fondamentaux solides ». Pour l’analyste, « Mediaset se détache comme un candidat potentiel puisqu’il est déjà leader en Espagne, en Italie et le premier actionnaire de ProSiebenSat.1 en Allemagne ».

En faisant de Netflix leur épouvantail, TF1 et M6 se sont certainement trompés de cible. L'Autorité de la concurrence a balayé, à la quasi-unanimité, ...

[Echec de la fusion TF1-M6 : "L'audiovisuel français va être secoué dans les mois à venir"](https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/echec-de-la-fusion-tf1-m6-l-audiovisuel-francais-va-etre-secoue-dans-les-mois-a-venir_2180356.html) [Netflix](//lexpansion.lexpress.fr/high-tech/netflix-a-la-conquete-de-la-france_1494726.html) pour justifier la fusion. Les deux chaînes ont pointé le mauvais cheval et pourraient le payer cher. Certes, ce potentiel abus de position dominante aurait pu être surveillé et minoré par une séparation des régies publicitaires pendant une poignée d'années comme les deux groupes l'ont proposé. Et, selon nos informations, la décision des 12 membres de son collège fut même prise à la quasi-unanimité. Le futur champion français de la télévision est donc porté disparu.