France-Espagne basket

Le sélectionneur de l'équipe de France se méfie de la Roja, souvent tombeuse des Bleus à l'Euro Le sélectionneur des Bleus Vincent Collet, pas étonné de ...

« C’est une autre époque parce que ce n’est pas la même génération et c’est une bonne chose pour nous, a-t-il reconnu. » « Comme il n’y a plus les Gasol, tout le monde se dit que cette équipe va rétrograder dans la hiérarchie mais il faut encore le démontrer, a constaté Vincent Collet.

Bismack Biyombo, joueur congolais des Phoenix Suns, s'est fait remarquer avec un tweet peu inspiré sur la finale de l'EuroBasket.

Rivaux historiques, l'équipe de France et l'Espagne vont se retrouver dimanche soir en finale de l'EuroBasket 2022. Récit de leurs derniers affrontements.

À savoir, avant tout un plan défensif parfait, le plus abouti de son mandat, et la Roja s’y cassera les dents tout au long de la soirée. De leur côté, les tricolores se noient, triste épilogue d’une époque et d’un été où tout est allé de travers, de la non-sélection d’Evan Fournier pour les JO à la longue absence de Tony Parker après le TQO, qui a empêché la création d’un fort collectif. Et lorsque le dernier tir de Marc Gasol frappe le devant de l’arceau, la joie est à la hauteur de la libération. Le matin du quart de finale, le journal Marca demande à son équipe « d’écrabouiller » les Bleus, privés de Tony Parker et Nando De Colo. Et pourtant, la Roja est d’entrée prise à la gorge par les hommes de Vincent Collet (11-2), seul personnage à envisager concrètement l’existence d’un chemin vers la victoire (65-52). Persuadés de pouvoir battre la Roja, les Bleus regardent les Espagnols droits dans les yeux. « Sur cette finale-là, il n’y a rien à dire », avouera la star des Spurs dans les colonnes de L’Équipe. Souvent considérée comme la meilleure équipe de France de l’histoire, cette version 2011 de la sélection fait honneur à son statut pour le grand rendez-vous de Kaunas. Entre 2009 et 2016, les Bleus et la Roja se sont mêmes affrontés chaque année, à chaque fois lors de matchs décisifs, hormis lors de la Coupe du Monde 2010. « C’est un coup de massue, c’est une désolation mais vous gagnerez un jour, on gagnera un jour, c’est sûr », promet Vincent Collet dans le vestiaire.« En 2009, on s’est fait étriller », s’est souvenu le sélectionneur ce samedi. Si la défaite tricolore est perçue comme logique (85-98), comme une nouvelle étape vers le chemin du succès, les prémisses de l’animosité entre les deux nations sont nés ce soir-là avec la cravate de Rudy Fernandez sur Tony Parker. Mais voilà, le champion du monde espagnol a batifolé en route tandis que les Bleus se sont longtemps demandés s’il fallait réellement respecter la morale sportive contre la Grèce lors du dernier match de poule.